Une exposition de design vintage, un hôtel cosy, des produits de beauté suédois, une collab parfum italien et designer britannique, trois nouvelles tables, des chocolats made in Paris, une épicerie marseillaise, une piscine à Saint-Germain-des-Prés, un village gourmand, la réouverture d’un théâtre… Plume voyage à Paris !
A noter dans vos agendas : l’exposition « PRISUNIC, le Beau au prix du laid »
L’aventure Prisunic s’expose pour la première fois de son histoire dans le cadre de la Modern & Vintage Design Fair Paris, qui se tiendra à l’Espace Champerret du 22 au 25 novembre 2018. Prisunic, c’est plus qu’un concept store des années 60 : dans le domaine du design et de la décoration, cette marque a déployé une telle puissance graphique sur ses créations, via l’influence de courants comme Le Pop Art, le Push Pin Studio, que sa portée véritablement artistique va bien au-delà des sphères de la publicité et du marketing. Créée par Le Printemps suite au krach boursier de 1929 pour redynamiser ses ventes, c’est un nouveau concept de «Vente spéciale à prix uniques». En 1936, à l’époque des congés payés et d’un accès plus généralisé aux loisirs, l’enseigne choisit de s’appeler «Prisunic». Son positionnement? Tandis qu’après-guerre, les françaises se ruent dans les Salons des Arts Ménagers, qu’elles rêvent de machine à laver tout en découvrant, dans les magazines de mode, le « New Look » de Dior, Prisunic fait le pari d’offrir des objets quotidiens bien dessinés, au packaging soigné, épuré, déclinant une identité inédite. Celle-ci s’appliquera aux produits en vente, mais aussi à la publicité, à la présentation des collections (avec les premiers défilés de mode en musique) et jusqu’à l’aménagement des magasins. Orchestrant cette révolution, une femme dirige le style et la publicité: Denise Fayolle. «Pourquoi populaire serait-il synonyme de moche ?» pense-t-elle. De 1953 à 1967, elle va développer une esthétique de qualité, un style Prisunic qui lance « l’aventure du beau pour tous », à travers un total look totalement inédit pour l’ensemble du cadre de vie. L’exposition sur Design Fair Paris est présentée par Michael Seksik, libraire depuis plus de 20 ans et expert spécialisé dans l’illustration et les arts graphiques. Il dévoile une collection de plus d’une centaine d’affiches, de tous les catalogues de vente Prisunic, de posters thermoformés… accompagnée d’une sélection de pièces de mobilier exceptionnellement prêtées par XXO qui témoigne du positionnement avant-gardiste de la marque. La Design Fair Paris, est aussi le premier marché historique en Europe exclusivement dédié au design des années 50 à 2000. Avec deux éditions par an, cette 39ème édition by Les Puces du Design réunira 120 exposants dont 40% d’Européens. www.designfairparis.com
Hôtel Rose Bourbon : adresse cosy
Entièrement rénové en juillet 2018, cet hôtel intime et élégant affiche 4 étoiles, 39 chambres et 7 niveaux. Situé rive gauche dans le 15ème arrondissement, cet établissement coquet signe la première réalisation parisienne de l’agence Interior Stories by Elodie & Arnaud. Ambiance graphique dès le lobby avec des murs bleu canard, des fauteuils Platner et des banquettes rehaussées de coussins aux couleurs vives. Dans les chambres, un heureux mariage entre élément Art Déco et touches plus contemporaines. Le Rose Bourbon a soigné son esthétique dans les moindres détails en mélangeant avec grâce bois naturel, laiton, mosaïques, velours mat pour que chaque chambre affirme un caractère unique. Notre préférée ? La Grand Pétale, ouverte sur un petit balcon, où marbre noir et blanc travaillés en motif art déco viennent rehausser le camaïeu de roses délicats des textiles. En prime : un petit-déjeuner copieux composé de beaux produits privilégiant les circuits courts. Hôtel Rose Bourbon, 53 rue de l’Eglise, Paris 15e. www.hotelrosebourbon.com
Petits Carreaux de Paris… ou quand croquer un petit bout de Paris n’a jamais été aussi chic
On en pince carrément pour les jolies tablettes de chocolat signées Petits Carreaux de Paris. Charmantes et intemporelles, parisiennes, tellement elles sont aussi design que savoureuses. La petite marque lancée en 2015 a fait des adeptes aux quatre coins de l’hexagone avec ses recettes de qualité qui utilisent les meilleurs ingrédients et bannissent huile de palme, gluten et arômes artificiels. Toujours une gamme étoffée de chocolats noirs, comptant l’Extrême (98% de cacao), le Boisé, le Subtil, le Puissant. Aussi une version au Lait et un chocolat blanc. Et des recettes fusion, avec un sensuel chocolat noir au gingembre et piment d’Espelette, un suave Lait Caramel et un intense noir Café. Aux rayons des nouveautés, un packaging relifté, des versions mini et même un calendrier de l’Avent, gourmand forcément. Ou quand croquer un petit bout de Paris n’a jamais été aussi chic. Petits Carreaux de Paris en vente à La Garçonnière dans le Marais, chez Fine l’Epicerie à Belleville et au Musée des Arts Décoratifs rue de Rivoli.
Restaurant : Bien Ficelé, plaisirs épicuriens
Revoilà la fine équipe de Bien Elevé qui double la mise deux ans après l’ouverture de sa première adresse à succès. Arthur Lecomte et Dimitri Aboulker se sont installés dans le vibrant 11ème arrondissement et jouent à fond la carte de la convivialité dans ce nouveau repaire carnivore. Au menu, des hors d’œuvres à la française, des tapas, des grosses pièces à partager et des desserts pour toute la table. Toujours des produits premium, minutieusement sourcés : bœuf et veau des Viandes du Châteauneuf, volailles de race malvoisine de Samuel Fouilliard, Padouen pour le porc noir de Bigorre, ferme des Pins Sylvestre pour les légumes… En prime des beaux poissons pour régaler les appétits de notes iodées avec du merlan de ligne, des couteaux et des maquereaux qui frétillent désormais à la carte. Belle audace, parfaite maîtrise et équilibre dans chaque assiette préparée avec soin par le chef Thibault Erin (ex Caillebotte) aux commandes des fourneaux. Côté déco, Emilie Bonaventure a orchestré une scénographie apaisante et élégante, ponctuée de notes audacieuses. Le tout ? Bien stylé. Bien Ficelé, 51 boulevard Voltaire, Paris 11e. T. : 01 58 30 84 88.
Merci & L’épicerie Idéale, de Paris à Marseille
Avis d’escapade gourmande ! De Marseille à Merci, 10 jours où le sud s’invite à Paris. Un voyage gustatif, un pelerinage de saveurs mené accent chantant et tambour battant par l’adorable Julia Sammut aux commandes de l’Epicerie l’Idéale à Marseille. Cette passionnée a l’amour des beaux produits et le don pour les sublimer : « J’aime les produits qui ont une histoire, les produits à forte identité. La cuisine n’a pas de sens sans amour ». Tout est dit ! Reste à venir savourer sa sélection, de se laisser emporter par le goût des parfums du sud et de s’enivrer de la poésie de ces mets follement addictifs. Un avant goût ? Boulgour de Maussanne transformé en taboulé, olives taggiasche confites à l’huile à grignoter comme des bonbons, caviar de bœuf du Roi David, anchois fumés de Cantabrie, vinaigre de grenade, loukoum de l’Ami Journo, huile d’olive fruitée noire des Alpilles, mozzarella affumicata… En bref ? 10 jours où Julia investie les cuisines de MERCI, 10 jours de partage, 10 jours de soleil, 10 jours de bonheur majuscule. Du 8 au 18 novembre, chez MERCI, 111 boulevard Beaumarchais, Paris 3e. T. : 01 42 77 00 33.
Lily wood : fusion food
Dans un décor signé par l’architecte Fabien Roque, cette nouvelle adresse plantée à deux pas des Champs Elysées accueille derrière les fourneaux la jeune cheffe Fanny Corre, déjà à la tête du laboratoire culinaire Persil & Mimosa. Coquette avec ses murs bleu canard, son papier peint végétal, ses objets chinés, ses plantes vertes et ses banquettes en velours, cette table joliment fusion régale d’une cuisine saine, équilibrée et délicate à prix tout doux. A piocher à la carte à l’heure du déjeuner : tartare de saumon au yuzu, tataki de magret de canard, purée aux épices et wakame… Le soir, la lumière se voile et laisse place à la convivialité autour d’assiettes à partager tandis que l’après midi la gourmandise reprend ses droits à l’heure du tea time avec un défilé de gâteaux home made : tarte rustique poire et vanille, moelleux à l’orange ou encore cake marbré au chocolat tahin à arroser d’un matcha latte ou d’un jus de fruits bio. Irrésistible.
Lily Wood, 24 rue de Ponthieu, Paris 8e. T. : 01 53 89 58 58.
Byredo : enfin la boutique !
La Maison suédoise de parfums fondée par Ben Gorham vient d’inaugurer sa première boutique parisienne dans la so chic rue Saint Honoré. Après Stockholm, New York et Londres, Byredo vient envoûter les parisiens avec ses créations olfactives singulières, follement addictives. A l’image de la marque, cette adresse qui se déploie sur 200 m2 et deux niveaux, a soigné son esthétique. Imaginé par le studio M/M Paris en duo avec Ben Gorham, ce flagship pensé façon galerie d’art fait courir sur ses murs un papier peint noir et blanc, mélange le bois, le terrazzo et l’aluminium poli et expose le mobilier ultra design de Ben Gorham. Sur les élégants présentoirs, on retrouve la totalité de l’univers Byredo avec les parfums, les fragrances pour la maison, la maroquinerie et aussi une sélection d’objets inattendus. Coup de cœur pour le dernier parfum de la maison baptisé Eleventh Hour qui mélange des notes puissantes de baie de Timur, de figue et de fève tonka. Et pour encore plus de Byredo, direction le Marais (11 rue Debelleyme), où un pop up store mis en scène dans l’esprit ‘’camping de l’extrême’’ nous fait plonger jusqu’à fin décembre dans une nature sauvage. Au programme, menus signés Jean Imbert, petites choses à grignoter de Wild and the Moon et produits en exclu. Le tout ? Wahou !
Byredo, 199 rue Saint Honoré, Paris 1er.
La Scala Paris ouvre de nouveau ses portes après vingt ans
Après 20 ans de fermeture, ce théâtre mythique à l’histoire tumultueuse, revient sur le devant de la scène. Un projet ambitieux piloté par Mélanie et Frédéric Biessy qui ont pris le pari de faire revivre ce lieu insolite. Transformé en lieu de vie, avec un restaurant de 80 couverts, piloté par le chef Stéphane Ewangelista, la Scala Paris vibre de midi jusque tard dans la nuit. Côté programmation, ça bouge ! Lectures, projections, concerts : quelque 450 représentations sont déjà programmées pour la première saison. A ne pas louper : Yasmina Reza, invitée pour une carte blanche qui réunit la présentation de sa pièce « Dans la luge d’Arthur Schopenhauer, et aussi 9 lectures-concerts de son récit « Hammerklavier » par de grandes comédiennes comme Carole Bouquet Nathalie Baye, Emmanuelle Devos… Et enfin une lecture d’Heureux les Heureux par André Marcon, roman à succès publié en 2013.
La Scala Paris, 13 boulevard de Strasbourg, Paris 10.
Restaurant Frenchie to Go : tout frais, tout beau !
Depuis son ouverture en 2013, Frenchie to go piloté par Marie et Greg Marchand a aimanté les foodeurs et becs fins avec ses petits délices street food. Après quelques semaines de fermeture pendant l’été, revoilà le beau Fast Good totalement repensé, agrandi et renommé. Dans sa nouvelle version imaginée par la décoratrice Emilie Bonaventure, FTG se déploie dans un espace aéré, plus lumineux et plus confortable avec ses banquettes en cuir et ses tabourets dessinés par Frama. Et à la carte ? Que les accrocs se rassurent, le Reuben, le Pulled Pork, le Fish & Chips et le Hot Dog sont toujours là. Au rayon nouveautés, une pépite addictive : le Fried Chicken, poulet jaune mariné et pané. Et aussi un nouveau « frenchie breakfast » et une petite dinguerie de gourmandise à ne pas laisser filer : la glace à l’italienne. On y retourne ?
FTG, 9 rue du Nil, Paris 2ème. T. 01 42 21 96 92.
L’hôtel d’Aubusson inaugure son spa
Déjà pressentie comme l’une des plus belles piscines d’hôtel à Paris, ce nouvel espace bien-être lové entre les murs de cet hôtel cinq étoiles de Saint-Germain-des-Prés promet des heures heureuses à ses hôtes…. Un bâtiment historique, une décoration alliant charme et élégance, des services qui égrènent petits et grands luxes, le confort de chambres et junior suites, un patio aux contours de jardin d’hiver : l’hôtel d’Aubusson c’est déjà tout cela. Et pour la fin d’année, le plus palace des boutiques-hôtels parisiens fera la surprise d’un spa d’exception de 400m2 confié au décorateur Bruno Borrione, ancien collaborateur de Philippe Starck. Dédié au soin du corps et à la remise en forme avec sauna, hammam, fontaine à glace, douche scandinave, banc de balnéo, cet écrin bien-être proposera une parenthèse luxueuse. Point d’orgue, une piscine de 20 mètres offrant un confortable terrain d’entrainement aux nageurs les plus aguerris. Hâte. Hôtel d’Aubusson, 33, rue Dauphine, Paris 6. T. 01 43 29 43 43.
Beaupassage : balade gourmande
Réunissant la crème des chefs, Beaupassage planté dans le chic 7ème, est le nouveau lieu de flânerie à ciel ouvert qui fait vibrer la rive gauche. Une adresse à destination des gourmets et autres épicuriens invités ici à une promenade gourmande et poétique dans un espace végétalisé, ponctué en prime de sublimes œuvres d’art. « Une parenthèse enchantée du quotidien », c’est ainsi que se définit Beaupassage. Bravo au groupe Emerige et à l’architecte Franklin Azzi postés aux commandes de ce projet ambitieux pour la transformation de cet ancien garage et cloître en lieu de vie inédit. Belle surprise avec cet écrin architectural qui ravive la dynamique marchande des passages et fait le plaisir d’une offre diversifiée et qualitative. Au menu, les grands noms de la cuisine et de la pâtisserie installés dans de beaux espaces : Yannick Alléno, Pierre Hermé, Anne-Sophie Pic et Thierry Marx. Et aussi Olivier Bellin à la barre de Mersea (autour du poisson), Alexandre Polmard, le boucher star, Nicole Barthélémy et sa célèbre fromagerie et le barista japonais Junichi Yamaguchi et son % arabica qui fait le bonheur des amateurs de bons grains avec ses cafés d’excellence. Ajoutez, le champion du monde de boxe thaï Abdoulaye Fadiga qui inaugure à Beaupassage son troisième club avec plateau de musculation, ring de boxe, piste d’athlétisme et même des cours de yoga. Bluffant de part en part, avec une mention spéciale pour la cave du chef-cuisinier triplement étoilé Yannick Alléno qui rassemble près de 700 références françaises et étrangères dans un splendide lieu. Le tout est cajolé par la beauté d’installations artistiques immersives et sculpturales signées Fabrice Hyber (Les deux chênes), Eva Jospin (La Traversée), Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais) et Marc Vellay (L’arbre Neuronal). Assurément la place to be de cette rentrée 2018.
Beaupassage, 53-57, rue de Grenelle, Paris 7.
Acqua di Parma x Clym Evernd
La célèbre maison italienne a confié à l’artiste britannique Clym Evernden son parfum emblématique Colonia. Carte blanche a été donné à cet acteur éclectique de la création contemporaine reconnu pour son trait de crayon unique qui s’est inspiré de ses souvenirs de palais italiens caressés par le soleil et leur atmosphère unique. Résultat ? Un récit visuel raffiné qui couvre la totalité du flacon Art Déco de l’Edition Artiste de Colonia. Et à l’intérieur, un jus infusé d’agrumes (citron, bergamote de Calabre, orange douce) qui rencontrent des essences fleuries de lavande, verveine, rose bulgare et des notes chaudes de vétiver, santal et patchouli. Tellement dolce vita. Eau de Cologne concentrée Colonia, 180ml, 160 €.
Disponible à partir de novembre.
Textes de Françoise Spiekermeier pour Prisunic et les autres de Sandra Serpero pour Plume Voyage Magazine.
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