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Paris 2024, trois spots pour s’emparer des Jeux Olympiques

San Régis Hôtel © Heidijeanfeldman

Il y a ceux qui sont dans les starting-blocks depuis plus d’un an, et il y a ceux qui se sont laissé le temps. Vient ? Ne viendra pas ? A moins de trois semaines du coup d’envoi, on ne tergiverse plus. On saute, on plonge, on sprinte vers des olympiades qui promettent d’être plus spectaculaires que jamais ! C’est la dernière ligne droite pour préparer son rendez-vous avec la Ville Lumière à l’heure des J.O, on se préoccupe en premier lieu de son point de chute. Forbes vous partage ses inspirations pour un séjour réussi.

 

L’hôtel à sélectionner ? Le San Régis, votre cache intime au cœur du Triangle d’Or et au plus près des compétitions à suivre. Parmi lesquelles l’athlétisme aux Invalides, le cyclisme au Pont Alexandre III, le volleyball près de la Tour Eiffel ou le judo aux Champs-de-Mars. Le défi de la logistique à l’épreuve de l’affluence record attendue nous oriente vers une adresse à la situation stratégique. Niché dans une rue discrète du 8ème arrondissement à deux pas des Champs-Elysées, le cinq étoiles se distingue par sa localisation idéale. Comme il rassure sur sa promesse de vivre sereinement « ses jeux » une fois quitté la clameur des sites olympiques et le brouhaha des transports.

© San Régis Hôtel

 

Plus proche de l’hôtel particulier que de l’hôtel aseptisé, ce pied-à-terre cultive son esprit « maison ». Propriété de la famille Georges, la demeure se transmet fidèlement d’une génération à l’autre en vue de préserver l’âme du lieu. Peut-être, ou sûrement, croiserez-vous l’une des gardiennes du temple, Sarah et Zeina, les deux sœurs aujourd’hui aux commandes. On apprécie cette dimension familiale qui témoigne de l’authenticité de l’adresse.

A l’heure de Paris 2024, on aspire également à se connecter avec la capitale, son héritage, son art de vivre. C’est ce qu’on trouvera dans cet établissement à l’élégance intemporelle. Tentures, mobilier d’époques, fer forgé des rampes d’escalier, tableaux de maître, cristal de Baccarat et porcelaines… Le raffinement s’exprime à tous les étages. Paris, c’est chic, et iconique jusque dans ses draps soyeux et sa salle de bains alignant des produits signés Diptyque.

Zeina et Sarah George © San Régis Hôtel

 

Entre deux sorties sportives, culturelles et virée shopping, on a le plaisir de pouvoir s’attabler au restaurant Les Confidences, niché sous une verrière majestueuse. Le chef Michel Fanciullo laisse son imagination vagabonder entre terre et mer avec toujours une dose de végétalité. Sa dorade royale s’accoquine de concombre et de fruits de la passion ; son plat de lotte de framboise, petits pois et raifort. Au chapitre desserts, ses fraises dansent avec de la bergamote, étonnement accompagnées d’une glace à la betterave… Exquis !

© San Régis Hôtel

 

Il faut revenir pour essayer le Goûter par Jessica Préalpato, sacrée meilleure cheffe pâtissière du monde en 2019 et cheffe de l’année par Gault&Millau. Paris, c’est bon et régressif à la fois. Le San Régis Hôtel nous offre bien des raisons de vouloir prolonger son séjour après la grand-messe du sport…

 

Bloom House Hotel & Spa

Autre spot qui s’adresse cette fois aux adeptes de minimalisme et aux lieux de vie qui vibrent 24h24, le nouvel hôtel dont tout le monde parle dans le Xème arrondissement. A équidistance entre Gare du Nord et Gare de l’Est, le Bloom House fait souffler un vent gypsy bohémien tel que l’on pourrait expérimenter à Ibiza. Si, si ! Imaginez une oasis de verdure tapissée de bois clair et de couleurs chaudes à quelques encablures des rails et du bitume encombré du quartier.

© Bloom House Hôtel

 

Nous ne sommes pas dans un hôtel érigé de verres et d’acier, mais dans un univers aux influences méditerranéennes (terracotta, zelliges, raphia, plantes foisonnantes…). Objectif : vous transporter immédiatement ailleurs dès les portes franchies. Est-on à Paris, à Ramatuelle ou encore plus au Sud quelque part dans l’île festive ? Au Maghreb ensoleillé ? Peu importe, on est dépaysé, on se sent bien.

Ce boutique-hôtel joue donc la carte de l’improbable dans son design. On ne s’attend pas non plus à tomber sur le meilleur mixologue barista & cocktail du monde, Vincent Delpierre. Le virtuose (ancien du Ritz) donne du peps à votre villégiature à coup de créations célébrant les produits artisanaux français. Cocorico ! De quoi installer l’adresse chez les riverains qui se sont appropriés l’endroit. Les touristes peuvent ainsi se sentir plus immergés dans la culture locale.

© Bloom House Hôtel

 

A table, la toque Olivier Streiff passée par Top Chef sur M6 concocte une cuisine de bistroquet parisien qui va à l’essentiel. A une nuance près, l’homme a à cœur de créer des souvenirs dans l’assiette en mitonnant des mets visuellement alléchants et délicieusement appétissants. Pour rester cohérent avec le lieu, le chef voyage également en Méditerranée (houmous, gaspacho de tomates et framboise…). Le cadre enchanteur (tables aux carrelages colorés, superposition de tapis aux sols et sur les murs, vases XXL, lumières à frange…) contribue à nous retenir longtemps sur place. C’est surchargé mais dans l’harmonie.

© Bloom House Hôtel

 

Une fois son marathon olympien effectué, on regagne sa chambre climatisée. Paris, l’été peut vite devenir éreintant. Réparties en cinq catégories, les 91 clefs donnent pour certaines sur la rue, d’autres sur la cour intérieure. Là-bas, une piscine de 18 mètres de longueur vous attend…

 

Bvlgari Hotel Paris

On surclasse son escapade parisienne par une expérience 100% bien-être. Spectateurs ou fans ultimes, il ne sera pas de tout repos de suivre les aventures olympiques de ses athlètes préférés, ni de supporter son équipe nationale. Certaines compétitions promettent de vous faire vivre un vrai ascenseur émotionnel, il faudra donc s’aménager un sas de décompression entre deux épreuves. Direction le luxueux spa du Bvlgari Hotel avenue George V où l’on pourra varier les plaisirs.

© Bvlgari Hôtel Paris

 

La première adresse française du célèbre joaillier romain a adopté la même approche que dans ses boutiques : offrir le choix à ses visiteurs. Mais uniquement de l’exclusif, de la quintessence en accueillant des marques de beauté pointues, jadis adoptées par le gratin du show business. Pour ce beau monde, l’esthétique est bien plus qu’un style de vie, mais un enjeu, une compétition.

Au Bvlgari Hotel, on s’initie aux protocoles exigeants dignes d’une clinique londonienne dont est native la marque 111 Skin. Un nom que connaissent quelques initiés… Des aficionados du médecin esthétique Yannis Alexandrites, l’homme derrière la longévité des carrières de Kate Moss et de Naomi Campbell. Deux références qui inspirent l’envie de tester le soin facial Celestial Black Diamond et le Corporel Hydration Moléculaire.

© Bvlgari Hôtel Paris

 

Tout aussi gorgée de promesses, la griffe Augustinus Bader longtemps restée confidentielle. Fondée également par un docteur, expert en médecine régénérative, la marque allemande bleue et gold s’est associée au Bvlgari Hotel pour y dispenser ses protocoles fruits d’années de recherches. Pour sa première fois, on essaye le rituel signature « The Method » plébiscité d’Hollywood à Tokyo.

On quitte sa cabine ouatée pour la magnifique piscine de l’établissement. Cet écrin de 25 mètres rappelant la magnificence des thermes romains est ciselé dans des mosaïques d’émeraudes, de jade et de pierres malachites striées d’or. Plaisir des yeux, plaisirs des sens, on se délecte du moment…

© Augustinus Bader

 

Vous voilà prêts pour revenir dans l’arène parisienne.

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