Mercedes Classe S Limousine… Si nous passions au salon ?

Il y a certaines voitures, assez rares il est vrai, dont on est le passager comme le conducteur avec autant de plaisir. Cette limousine porte bien son nom, elle invite à se laisser conduire en profitant au maximum de son confort comme de sa technologie.

Selon l’ISO, l’Organisation internationale de normalisation, qui établit et publie les normes internationales, et dans sa définition de 1971, une limousine doit répondre aux critères suivants : « Une carrosserie automobile fermée par un toit rigide fixe, avec un pare-brise fixe, quatre ou six portes latérales, six glaces latérales ou plus, disposant d’une malle arrière sans communication directe avec l’habitacle. » En résumé, une longue voiture de luxe. Et elles ne sont pas nombreuses à répondre à ces critères. Les Américains se sont fait une spécialité de ces véhicules hors normes, avec Lincoln, Chrysler ou Dodge, tandis que les Européens, à part quelques modèles particuliers comme une Audi Q7 Apollon ou encore une BMW X6 Amiral, que l’on trouve seulement au catalogue de loueurs spécialisés, ont choisi les « petites » voitures. Seules exceptions à la règle : Maybach et Mercedes Classe S Limousine qui portent le même ADN : Mercedes.

En matière de luxe « accessible » en automobile, Mercedes symbolise la longévité et la pérennité, cela faisant un tout petit peu plus de 70 ans que la première Classe S a vu le jour. Ce S, alors l’abréviation de « Super » ou « Special », ne deviendra of ciel qu’en 1972 avec la première Classe S ainsi nommée il y a tout juste 50 ans ! Quel que soit l’année ou le modèle, la Classe S incarne le savoir-faire légendaire et traditionnel des ingénieurs de la firme dont l’étoile brille toujours intensément. La nouvelle Classe S ne déroge pas à cette règle et fait appel à quasiment tous les sens (la vue, le toucher, l’ouïe et l’odorat), offrant une multitude d’innovations dans les domaines de l’assistance, de la protection et de l’interaction, toujours avec l’homme au centre des préoccupations. Siècle technologique oblige, elle utilise la numérisation pour proposer une voiture qui réagit avec perspicacité et efficacité aux besoins et aux souhaits du conducteur et des passagers (« Hey Mercedes ! »). J’en ai largement profité et les passagers que nous avons pu convoyer pendant le dernier Festival du film à Cannes aussi, le temps de rejoindre la villa Forbes depuis les célèbres marches du palais.

Même si j’ai trouvé très agréable de conduire ce palace roulant avec une facilité de conduite exceptionnelle malgré les dimensions de « l’engin », j’ai été un passager heureux et comblé dans cet univers de cuir rafiné avec l’éclairage ambiant actif (avec près de 250 LED intégrées aux systèmes d’assistance à la conduite), « mon » chauffage personnel, « ma » clim, « mes » sièges chauffants, massants, « mon » installation multimédia très haut de gamme (Burmester® 4D-Surround) avec deux écrans tactiles 11,6 pouces (29,5 cm) haute résolution (options : Pack Business Class : 39750 €)… Voyager dans ces conditions est un pur bonheur, que ce soit dans la S 350 d (286 ch) ou mieux encore, la S 400 d 4 Matic (330 ch), surtout dans la finition AMG line (à partir de 105850 €). Faire la liste des innovations de cet e nouveauté serait fastidieux mais on peut citer les principales, à commencer par le système MBUX (Mercedes-Benz User Experience) de deuxième génération : jusqu’à cinq écrans, en partie avec technologie OLED, comme un affichage 3D avec effet de profondeur. Le très grand affichage tête haute avec contenus en réalité augmentée est tout aussi impressionnant. La nouvelle génération du pack Assistance à la conduite de série inclut de nombreuses fonctions améliorées ou créées, comme l’écran conducteur, les systèmes d’assistance à la conduite et les systèmes d’éclairage. Grâce aux roues arrière directrices (option), la Classe S donne l’impression d’être aussi maniable en ville qu’une voiture compacte, ce qui est un atout pour une voiture aussi imposante avec ses 5,18 m de long pour près de 2 m de large, sans les rétroviseurs.

Comme toujours, un certain nombre de packs ajoutent leurs plus comme le pack Advantage (6750 €) qui comporte notamment le toit ouvrant panoramique ; le pack Premium (13350 €) qui reprend le précédent en ajoutant les sièges massants et chauffants, par exemple ; le Premium Plus (16200 €) ajoutant les sièges chauffants à l’arrière. Pour une fois, je ne mets pas les performances en avant, même si elles sont au rendez-vous avec le 0 à 100 en 6,4 s (350 d) ou 5,4 s (400 d), s’agissant des berlines ou des limousines, les poids étant sensiblement identiques (de 2020 à 2070 kilos). Bien-être : voilà un mot qui prend toute sa dimension dans une limousine. Dans celle-ci plus encore.

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