L’hôtel propose donc 39 chambres, dont 18 suites, dans un luxe imaginé par l’architecte.
Nous sommes au cœur de la ville, dans le quartier historique de Bloomsbury, à proximité de la City, de Theatreland, de Soho et du West End, tout un programme pour découvrir cette capitale vibrante. Et poser ses valises dans cet hôtel de luxe marqué par le baroque édouardien dans sa conception et Jacques Garcia dans sa décoration, c’est aussi vivre l’Histoire, avec un grand H.
S’écrivant avec un o minuscule, une particularité pour cette référence à l’écrivain Oscar Wilde, en prélude à toute information, il y a en a une d’importance, celle faisant remarquer que l’hôtel fait partie de la liste des établissements prestigieux de Michel Reybier Hospitality (La Reserve Paris, Genève, Ramatuelle,… et bien d’autres), ce qui est déjà l’assurance d’un accueil hors normes et d’un service à l’image. Pour ce qui est des aménagements et de la décoration, revenir à la genèse de cet immeuble cossu, c’est retrouver le projet initial de l’architecte Arthur Keen (entre 1901 et 1903, dans le cadre d’un prestigieux projet d’urbanisme développé par le roi Edouard VII pour le quartier), qui a mélangé le style « Renaissance » avec des influences Arts & Crafts, engageant les meilleurs artistes et artisans de l’époque pour créer les plafonds ornementaux, les cheminées sculptées, les lambris de chêne etc, chefs-d’œuvre qui subsistent aujourd’hui, rénovés à la fin des années 30, bien qu’ils aient été endommagés par les bombes durant la Seconde Guerre mondiale et aient souffert de douloureuses périodes d’abandon.
C’est dans ce cadre que l’architecte d’intérieur Jacques Garcia a imaginé un design opulent et extravagant, fidèle à son style, dans le plus grand luxe. L’hôtel propose donc 39 chambres, dont 18 suites, toute « délicieusement individuelle », avec un style extravagant, de hauts plafonds, de grandes fenêtres et une multitude de détails originaux qui soulignent la différence de chacune d’elles. Il accueille aussi un bar, le Baptist Bar, près duquel s’épanouit un petit jardin secret, le Blue Tree, abritant en son centre un immense arbre couvert de fleurs bleues, un endroit idéal pour une bouffée d’air frais, quelques boissons. Il y a aussi le restaurant, au rez-de-chaussée, baptisé également oscar. Inspiré du célèbre Café Florian de Venise, il est tapissé, murs et plafond, de miroirs, de panneaux dorés, d’œuvres d’art originales, de sièges confortables, que Jacques Garcia a conçu en piochant avec autant de délectation que les convives dans les plats de la carte, dans la grandeur du baroque. Ouvert toute la journée, le restaurant est un lieu de rencontre et d’accueil pour le petit-déjeuner, le déjeuner façon bistro, le thé de l’après-midi, un dîner intime, avec des boissons choisies et des en-cas entre les deux. Si c’est l’endroit où l’on voit et où l’on est vu, l’hôtel dispose d’autres espaces uniques pour des événements privés.
Si on se plaît à rester dans ce cadre enchanteur, comme moi pour un trop court séjour de deux nuits, découvrir le quartier de Bloomsbury, paradis de l’élite londonienne, épicentre des arts et des divertissements avec de nombreux théâtres, tandis qu’une multitude de librairies continuent de s’épanouir dans l’architecture géorgienne du quartier, est une expérience enrichie de souvenirs agréables so british et si français.
2-6 Southampton Row, WC1B 4AA · London ·
www.michelreybierhospitality.com
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