Des chercheurs ont découvert dans une nouvelle étude que même un niveau modéré d’activité physique peut réduire le risque de décès chez les femmes atteintes d’un cancer du sein. Cette étude démontre une nouvelle fois le lien entre l’exercice et la réduction du risque de développer un cancer du sein.
Faits marquants
- Les chercheurs de l’étude publiée jeudi dans le JAMA ont constaté que sur 315 femmes diagnostiquées avec un cancer du sein entre 1996 et 2012 en Californie, moins celles-ci consacraient de temps à pratiquer une activité physique, plus le taux de mortalité augmentait.
- Les femmes interrogées se considérant comme « actives » avaient un taux de mortalité de 12,9 pour 1 000 personnes-années (le nombre total d’années de vie des participantes analysées dans l’étude), selon l’étude.
- Le taux de mortalité passe à 13,4 pour 1 000 années-personnes chez les femmes qui pratiquent une activité physique « modérée », et à 32,9 pour 1 000 années-personnes chez les femmes qui considèrent avoir une activité physique « insuffisante ».
Nombre important
60%. C’est le pourcentage de diminution du risque de décès chez les survivantes du cancer du sein qui ont déclaré avoir une activité physique « modérée », par rapport aux participantes ayant une activité physique « insuffisante ». Ce résultat a incité les chercheurs à suggérer que les soins du cancer du sein devraient intégrer l’activité physique « car même une activité modérée peut être vitale pour prolonger la longévité ainsi que la qualité de vie liée à la santé ».
Contra
Bien que les résultats de l’étude semblent constituer une preuve irréfutable du lien entre l’activité physique et un taux de survie plus élevé chez les femmes diagnostiquées avec un cancer du sein, les chercheurs admettent que l’étude a été confrontée à deux limitations majeures. La première était le manque d’informations sur le régime alimentaire des participantes. La seconde est que les chercheurs ont dû se fier aux réponses des participantes à des questionnaires sur leur niveau d’activité physique, sans l’aide d’appareils technologiques qui pourraient fournir des données quantitatives.
Contexte clé
Des études antérieures ont montré qu’un certain niveau d’activité physique peut non seulement réduire les taux de mortalité chez les patientes atteintes d’un cancer du sein, mais aussi réduire le risque de développer un cancer du sein. Une étude menée en 2013 par l’American Cancer Society a révélé que marcher au moins une heure par jour pourrait suffire à réduire le risque de développer un cancer du sein, les femmes qui marchaient sept heures par semaine ayant un risque réduit de 14 %. Chez les femmes plus jeunes, cependant, le lien pourrait être moins évident. Une étude de 1998 publiée dans le Journal of the National Cancer Institute a révélé que les femmes qui pratiquaient une activité physique intense au moins deux fois par semaine au lycée et entre 18 et 22 ans ne présentaient qu’un risque réduit de 1,1 % de développer un cancer.
Tangente
Aux États-Unis, environ 264 000 femmes et 2 400 hommes reçoivent un diagnostic de cancer du sein chaque année, selon les données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Le cancer du sein tue environ 42 000 femmes et 500 hommes chaque année au niveau national.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Brian Bushard
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