« Mon carnet d’adresse est essentiellement composé de personnes de catégorie CSP++, les propriétaires des lieux ouvrent leurs portes facilement. Généralement, ils dépensent 30 à 40 euros par tête », déclare la fondatrice de Chérie Chéri, Marie Garreau. Empreinte de la nostalgie des années parisiennes de fêtes, elle se souvient d’un Paris nocturne où les fêtes s’enchaînaient. Anciennement très attachée au Queen, elle décide d’organiser à son tour ses soirées, nommées Chérie Chéri.
Diplômée d’une école de communication, elle organise la fermeture d’un bar pour un ami en 2007, qui lui demande d’inviter son réseau pour l’occasion. Plus d’une centaine de personnes investissent le lieu pour la dernière fois, au grand bonheur du patron. L’expérience passée, elle choisit de renouveler le pari, en choisissant cette fois des lieux insolites, et négocia le rooftop du Molitor durant un an pour s’assurer l’exclusivité. Les Galeries Lafayette et leur vue imprenable sur Paris ont également été privatisé pour les soirées Chérie Chéri.
Début d’une longue histoire
Onze ans plus tard, les invités sont toujours au rendez-vous, l’entrée est toujours gratuite mais les lieux se diversifient. Le bar du Belair, à la Maison de la Radio, mais aussi quelques péniches avec vue sur la Tour Eiffel ont accueillis les soirées Chérie Chéri. Et à 21h30, tout le monde danse, sans complexe. Les mêmes têtes reviennent : il faut dire que les clients sont fidèles. Les rencontres se font au fil des soirées, allant jusqu’au mariage pour les plus téméraires. « Nous avons des enfants qui ne seraient pas nés si les parents ne s’étaient pas rencontrés durant les soirées Chérie Chéri. » s’amuse la fondatrice.
Aspect plus pragmatique de Chérie Chéri, les rencontres intismistes entre CPS ++ donnent une bonne occasion de réseauter, d’accroître sa liste de contact et par ce biais, d’opportunités professionnelles. « Les soirées réunissent entre 300 et 800 personnes, tout dépend de l’endroit », précise Marie Garreau, en assurant que le côté intimiste reste. Et parmi les endroits qu’elle a mis à disposition de ces invités, l’hôtel prestigieux Le Ritz a marqué les esprits.
Pour dénicher les options peu exploitées par la concurrence, Marie Garreau enchaîne les visites parisiennes, les ouvertures de bars, trie soigneusement ses coups de cœurs et s’informe régulièrement des endroits ouvrants. « Il faut prendre en compte la concurrence, savoir se vendre et surtout savoir conserver sa clientèle. », explique-t-elle.
Par les moyens classiques typiques de notre siècle, elle fédère sa communauté sur Facebook et a mis en place une application où il est possible de se renseigner. Un passage obligé face aux organisations parfois complexes. Avec plus de 70 événements organisés par an, la coordination ne doit pas poser problème, d’autant que Marie est seule à bord pour organiser. « Je suis en contact personnel avec énormément de mes clients, il ne s’agit pas simplement de personnes quelconques. »
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