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Les moments forts du deuxième jour de la Fashion Week masculine à Paris

Photo : AFP/VNA/CVN

La Fashion Week masculine de Paris a suscité de vives émotions ce mercredi, du rire aux larmes. Kenzo, Walter Van Beirendonck, Wales Bonner et Louis Gabriel Nouchi ont particulièrement fait sensation.

 

  • Le doré parisien rencontre le streetwear tokyoïte. La maison Kenzo, sous l’égide de LVMH, a revisité en soirée dans les jardins du Palais-Royal à Paris ce savant mélange. Les hommes s’affichent en uniformes d’ouvriers japonais du bâtiment en version baggy denim avec une explosion de couleurs du jaune au orange et du vert, sous toutes ses nuances. La cagoule en maille intégrale zippée au milieu du visage et le bombers ont marqué le défilé du créateur japonais Nigo. 
  • Le génie de la mode britannique, Wales Bonner a déjà raflé à seulement 31 ans les plus grands prix de mode, et reste sur sa lancée phénoménale. Sa touche identitaire se traduit cette saison dans une douce ondée d’été, avec une collection inspirée par « la vibration d’une ville balnéaire »
  • La star montante de la mode masculine française, Louis Gabriel Nouchi, qui avait raté la marche lors de sa dernière collection, a aligné dans la cour de la Monnaie de Paris une collection des plus payantes, toute en désirabilité et sensualité. Les silhouettes d’hommes sont provocantes, avec des cyclistes en résille et des vestes de costume en cuir luisant, des robes et jupes non genrées et des costumes comme des pyjama de jour.
  • Le Belge Walter von Beirendonck a de nouveau repoussé les limites du loufoque avec une collection consacrée à la figure du clown. Des costumes fluo démesurés, avec des smileys aux fesses, mais à y regarder de près, ce sont des clowns tristes qu’envoient sur le podium le créateur, avec des peluches perforées de balles de fusil. La Française Jeanne Friot, qui a inventé le concept du « gender fuck », dépassement de la mode genrée ou dégenrée, a arboré un t-shirt à message, contre le « racisme, sexisme, homophobie et transphobie ».

 


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