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Le Clos Des Délices

Le Clos Des Délices

 » Le Clos des Délices ”, un hôtel 4 étoiles qui joue sur la corde sensible à de multiples égards. D’abord en s’attaquant à vos émotions qu’il est bon de partager ici en amoureux le temps d’un week-end, puis en flattant votre gourmandise avec une table qui ne cesse de progresser depuis que le jeune Chef Mathieu Klein est revenu au pays après avoir fait ses classes au fil d’un parcours qui l’a mené du Spoon de Saint-Tropez au Byblos des neiges à Courchevel en passant par La Chaumière (Genève).

Dans un écrin de verdure

Le petit village d’Otrott s’ouvre sur une vallée toute de paix et de verdure. Sur ces pentes douces, la symphonie des verts délicatement nuancés du printemps s’achève sur de somptueux accords d’or et de rousseur en automne pour se poudrer de neige au coeur de l’hiver.

La passion d’entreprendre

Vigneron amoureux de sa région, Désiré Schaetzel fait ses premiers pas dans la restauration en créant “Le Châtelain” à Boersch dans de superbes caves. Il voit plus grand en 1989 avec le rachat d’un couvent de soeurs bénédictines dans le village voisin d’Ottrott qu’il transforme de fond en comble pour en faire un havre de paix. Les 21 chambres à la décoration élégante et cossue se répartissent en 4 catégories : chambre romantique, romantique luxe, junior-suite ou suite, toutes ouvertes sur la nature dans un site de 6 hectares préservé. A tout seigneur tout honneur : pour ce vigneron dans l’âme, il était naturel d’accueillir les touristes sur la route des vins d’Alsace dans un village réputé pour son vin rouge issu du cépage pinot noir. Le Rouge d’Ottrott fait partie de la ronde des vins d’Alsace issus des 13 hectares du domaine Schaetzel : la nature des sols, très différents d’un village à l’autre, offre la palette des cépages autochtones. Sylvaner, Riesling, Pinot GrisMuscat et plus que jamais, délicat Crémant d’Alsace vous seront proposés à la table du restaurant toujours baptisé “le Châtelain”. Il suffit de faire confiance au sommelier Jonathan Pernaut. Passionné de méthode en biodynamie, ce toulousain d’origine s’attache à faire découvrir de nouveaux crus languedociens, bourguignons ou bordelais version nature, mais il ne tarit pas d’éloges pour des Gewurztraminer Grand Cru ! (maisons Boeckel et Ostertag).

Gourmands ne pas s’abstenir

Dans une salle à manger de plain-pied largement ouverte sur le parc, L’équipe du Clos des Délices revisite les recettes emblématiques françaises en leur insufflant une touche délicieusement contemporaine. Ne vous attendez cependant pas à trouver ici un florilège de recettes traditionnelles alsaciennes. Le Chef Mathieu Klein accompagné du Chef pâtissier Jean-Noël Pantzer a misé sur des plats épurés méticuleusement étudiés qui font la part belle aux légumes et fruits de saison comme les asperges, le radis, le céleri, la rhubarbe etc. Le plat signature du pâtissier Jean-Noël Pantzer est un dessert au thé vert matcha accompagné d’un sorbet au citron aneth, siphon au fromage blanc, éclats de meringue craquante qui laisse en bouche un souvenir frais et acidulé. La carte éclectique et resserrée laisse le choix entre 4 propositions de hors-d’oeuvre, 2 propositions autour du poisson qu’il soit de mer ou de rivière et 4 plats de viande dont un délicieux pigeon d’Anjou en deux cuissons, asperges blanches viennoise d’agrumes, jus corsé et jeunes pousses.

Des projets XXL

Homme de pari et entrepreneur dans l’âme, Désiré Schaetzel a déjà en tête le projet d’agrandissement et d’améliorations qui devraient propulser l’hôtel encore plus haut et lui octroyer le statut de 5 étoiles pour en faire un irrésistible petit palace campagnard de 33 chambres dont 13 suites-chalet de 110 m2 avec terrasse et jacuzzi pour la plus grande. L’extension envisagée de 4 400 m2 va surtout porter sur la montée en gamme des services avec l’intégration d’une superbe piscine dotée d’une cheminée en son centre. Sont aussi prévues, une “pièce de neige” pour un contraste garanti entre sauna et hammam et une refonte des prestations qui mettront en vedette la gamme des soins-spa de la marque Gemology. Quant au décor confié au laboratoire pluridisciplinaire AMlab de l’italien Salvatore Maligno, il fera la part belle à la lumière, à la pierre et aux couleurs chaudes dans des accords fondus. La restauration qui constitue déjà un atout majeur pour nombre de visiteurs venant de France, d’Allemagne ou du Bénélux, y prendra bien sûr toute sa place avec deux types de propositions : l’une gastronomique l’autre plutôt d’inspiration bistronome.

L’Alsace grand confort

Entre Colmar et Strasbourg à une quarantaine de kilomètres d’Obernai, “Le Clos des Délices” est un point de départ ultra-confortable pour se lancer à l’assaut du Mont Sainte-Odile tout proche. Partant de l’hôtel à pied pour une randonnée dans une nature préservée ou à quelques minutes en voiture, c’est un choc tout de recueillement qui attend les visiteurs avec le célèbre Mont Sainte-Odile où souffle un peu de l’esprit Alsacien. Emblématique pour toute la région, c’est aussi un promontoire naturel époustouflant d’où l’on découvre l’immense plaine d’Alsace seulement bordée au loin par la ligne de la Forêt Noire allemande

Vous êtes également à 3 km de Klingenthal, “la vallée des lames” en alsacien qui fut la première et l’une des plus importantes manufactures d’armes blanches en France. Créée par Louis XV en 1729, elle fut particulièrement active sous l’Empire et ferma définitivement ses portes en 1962. On y fabriquait les lames de sabres et d’épées des troupes françaises (sabres de grenadiers, de hussards, de cavalerie), des baïonnettes, des glaives d’infanterie et même les cuirasses de la Garde Impériale. Certaines lames destinées à des officiers supérieurs ou des généraux sont remarquablement gravées et ouvragées. Totalement réhabilitée depuis quelques années, la Maison de la Manufacture de Klingenthal est devenue un beau musée où les divers objets exposés montrent aux visiteurs l’ampleur des savoir-faire d’ouvriers venus à l’origine de Solingen.

Autre grande technique alsacienne, la marqueterie d’art est particulièrement bien représentée par la maison Spindler installée dans l’enceinte de l’ancienne abbaye de Saint-Léonard au pied du Mont Sainte-Odile. L’endroit fut également un point de ralliement des représentants d’un mouvement culturel quasi identitaire qui connut ses plus belles heures dans les années 30 : Ici a été lancé la Revue Alsacienne Illustrée, aujourd’hui très recherchée par les bibliophiles. A la fois tout près de sites touristiques incontournables et idéalement située au cœur de l’Europe entre Strasbourg et Colmar, cette maison chaleureuse sait enjôler ses hôtes. A l’incontestable présence tout en charme et en énergie du maître des lieux s’ajoute le professionnalisme d’une équipe jeune, aux petits soins pour des hôtes qui laissent avec délices filer les heures entre sauna, piscine et massages (car l’hôtel est également doté d’un petit espace détente et Spa). Le goûter d’accueil vous attend de 15h à 17h30, il vous est gracieusement offert en guise de bienvenue et constitue une excellente entrée en matière pour quelques jours de bonheur en Alsace.

Par Claire CAYLA

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