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Le Botswana Ou Le Paradis Retrouvé…

Suivant l’exemple de l’Afrique du Sud des années 80, les pays limitrophes : la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, la Zambie et maintenant le Mozambique, ont développé leur tourisme en créant des hébergements en parfaite harmonie avec la nature et dans un souci constant et réel de durabilité et de partage avec les populations locales, aujourd’hui intégrées dans tout nouveau projet.

Au Botswana, les villageois vivent aussi du tourisme, comme ici à Chief’s Camp.

 

Au Botswana, en particulier et depuis de nombreuses années, le gouvernement a donné la priorité absolue au développement du tourisme durable dans le pays. Au fil du temps, contraint de s’adapter aux nouvelles normes écologiques, le parc hôtelier y a subi un lifting qui le rend encore plus attrayant aux yeux des observateurs de la nature sauvage. Remise à niveau dans le parc national de Moremi ou nouveau lodge dans le delta de l’Okavango, voici deux hébergements qui respectent cette tendance, mêlant habilement le luxe à l’écologie.

 

Chief’s Camp, une référence à Moremi.

 

Le Sanctuary Chief’s Camp, à Moremi.

Au Botswana, dans la réserve nationale de Moremi, la réouverture du Sanctuary Chief’s Camp à la fin du printemps dernier, après des mois de travail et une complète rénovation, a fait l’événement. Le lodge se situe en plein cœur du Parc National de Moremi, sur l’île de Chief’s Island. C’est le produit phare de l’agence locale « Sanctuary Retreats » et une référence dans la région.

 

Les salles de bains ouvertes sur le bush…

 

Les bungalows ont gagné en superficie et sont plus ouverts sur la nature environnante, la piscine et le solarium. Les nouvelles salles de bains, mieux équipées, sont en partie en plein-air (ce qui procure un sentiment incroyable d’osmose avec le bush NDLR.). Deux des bungalows communiquent entre eux, idéal pour les familles (jusqu’à 6 personnes).

Suivant un modèle cher aux voyageurs régionaux, en plus de la chambre et du coin salon, on trouve une petite cuisine, permettant à ceux qui le souhaitent de prendre certains repas sur leur terrasse, tout en observant la faune. Un « boma » privé (enceinte protégée) avec BBQ intégré permet aussi de se faire ses propres grillades en plein-air…

Sanctuary Retreat ne badine pas avec le service, puisqu’à chaque bungalow correspond un majordome, un serveur et une femme de chambre, ainsi qu’un véhicule 4X4 et un guide privé pour toutes les activités hors du lodge (Promenades, safaris,…). What else ?

 

Pour le service, un majordome est là, 24/24H…

 

Les parties communes ont également été complètement repensées, avec l’ajout d’une librairie (A 95% anglophone…), et la création d’un coin pizzeria et son four, en extension du restaurant principal. Un espace fitness a également été ajouté, ainsi qu’un espace réservé aux enfants avec une « orientation room » pour se familiariser avec la faune et la flore qu’ils observeront durant les safaris. Le tout est complètement autonome énergétiquement parlant, grâce à des équipements solaires de dernière génération.

 

Les soirées autour du feu de camp…mémorable !

 

Plus d’informations sur Sanctuary Chief’s Camp : http://www.sanctuaryretreats.com/

Entre Moremi et le Delta de l’Okavango…

 

« Camp Okavango », dans le Delta de l’Okavango.

Désert & Delta Safaris, l’un des principaux spécialistes locaux en safaris photos en Afrique Australe, est à l’initiative du nouveau lodge de luxe « Camp Okavango », situé au cœur du Delta de l’Okavango. Il comprend 12 bungalows surélevés sur estrade de bois et peut donc accueillir un maximum de 24 invités, dans 11 « suites safari » et une « suite familiale ».
Chaque bungalow comprend une chambre équipée de deux lits jumeaux ou d’un lit Queen-size et d’un salon, avec la salle de bains en prolongation, semi-ouverte sur le bush, équipée de 2 vasques, une vaste douche et de toilettes séparées.

 

Camp Okavango, au cœur de la nature.

 

La suite familiale offre deux chambres communicantes, chacune avec sa salle de bains. Tous les bungalows s’ouvrent sur une terrasse offrant une vue dégagée sur le Delta de l’Okavango… Ils sont surélevés par une estrade de bois et communiquent avec les parties communes du lodge par une passerelle en bois, distribuant à la fois la librairie, le bar, le restaurant, et le salon de détente au toit de chaume…

Comme cela se fait depuis des années dans cette région du monde où l’écologie et la notion de durabilité ne sont pas que de vains mots, le nouveau Camp Okavango a été construit par des ouvriers du cru, avec des matériaux locaux s’intégrant parfaitement dans l’environnement (pierre, bois et chaume) et l’ensemble vit en complète autonomie énergétique grâce à ses installations de panneaux solaires. Le fonctionnement du lodge se fait grâce à du personnel essentiellement recruté dans les villages voisins, s’inscrivant ainsi dans une logique durable et équitable.

 

Les safaris en « mokoro » seront sûrement vos plus grands moments d’émotion…

 

Comme dans tout le delta, les safaris ont lieu à pied (sur les îlots environnants), en mokoro (pirogue traditionnelle creusée dans un tronc d’arbre), en canoë ou en petit bateau à moteur, à travers le magnifique labyrinthe de canaux bordés de papyrus, guidés par des natifs expérimentés connaissant parfaitement leur environnement. L’invasion par les eaux du delta en période de crue (saison des safaris dans l’Okavango) interdit quasiment toute circulation par voie terrestre…

Autre activité très prisée dans la région, la pêche ! Sur demande, le Camp Okavango peut vous organiser des journées en bateau de pêche spécialement équipé pour débusquer quelques brèmes ou le légendaire « Tiger Fish », très prisé des amateurs de pêche au lancer.

 

Autre activité très prisée en saison, la pêche au « tigre » !

La meilleure période pour s’y rendre.

En mai-juin, l’eau, issue des pluies tombées 5 mois auparavant sur le bassin de l’Ouganda qui alimente l’Okavango par le nord, arrive dans le delta et provoque une crue du fleuve et donne au paysage l’aspect que l’on imagine, mélange de terre et d’eau, avec les animaux qui se rassemblent sur les îlots ou nageant de l’un à l’autre. C’est donc le début de la haute saison et les prix s’en ressentent âprement….

En juillet-août, l’ensemble du Delta est inondé, ne laissant que des îlots boisés sur lesquels sont construits les campements qui vous accueillent. Le gibier se concentre sur ces îlots pour profiter de cette eau absente en saison sèche. Les températures baissent, c’est l’hiver austral (20-25°C en journée). C’est la meilleure période pour s’y rendre, l’abondance d’eau permet de faire des safaris en mokoro quasiment partout. C’est donc la très haute saison pour les prix également…

Plus d’information sur Camp Okavango : http://www.desertdelta.com/safari-camps-botswana.html

Une bonne découverte du Botswana se fait souvent après ou avant une découverte des chutes Victoria (côté Zambie ou Zimbabwe), en séjour combiné entre les parcs nationaux de Moremi (ou/et Chobe) et le Delta de l’Okavango, ce qui permet d’avoir des expériences différentes en terme de paysages et de safaris. En passant par un opérateur spécialisé, on vous proposera sûrement un package émanant de la même agence réceptive locale, ayant ses hébergements un peu partout dans la région. Il vous sera donc rarement proposé spontanément de séjourner dans les 2 camps dont nous vous parlons ici, puisqu’ils appartiennent à deux opérateurs concurrents… Mais un vrai spécialiste de l’Afrique Australe (ils sont très peu en France) doit pouvoir satisfaire toutes vos exigences NDLR…

 

Troupeau d’éléphants dans le delta de l’Okavango. D.R

 

Plus d’info : www.voyagerluxe.com

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