Le Mercedes GLC 350 E 4 Matic est d’une élégance de tout premier ordre.
Mercedes a eu le bon goût d’assouplir le design de ses SUV, ce qui leur confère une silhouette équilibrée et légère. Contrairement aux 2 autres SUV testés pour ce dossier, il est d’une taille un peu plus modeste et cela se voit au premier coup d’œil.
Une fois à bord…
Une fois à bord du Mercedes GLC, un sentiment d’apaisement et de sérénité se ressent. C’est une Mercedes, donc robuste, tout tombe à point nommé sous la main, sauf l’écran qui jaillit maladroitement au milieu du tableau de bord. Les designers n’ont apparemment pas su où le loger, il est donc en plein milieu de la planche de bord. Passé ce petit détail, on est bien positionné, dans des sièges bien enveloppants, près à parcourir de nombreux kilomètres pour jauger la capacité de ce SUV sur un long trajet. En route pour le sud de la France et quelques 1 000 km.
Coté conduite…
Départ en mode silence, comme pour l’ensemble des véhicules testés pour ce dossier. Autonomie affichée de 30km. Suspension souple, tenue de route irréprochable, tout s’annonce bien pour traverser la France du Nord au Sud. Une pression sur la pédale d’accélérateur et les presque 300CV (combinés) sont là pour vous transporter sur le bitume. Après près de 25km d’une conduite un peu « sportive », on se retrouve en mode thermique. Qu’à cela ne tienne la 4 cylindres de près de 2 litres est là pour prendre le relais
Coté motorisation….
Comme indiqué, le couplage du moteur thermique avec le moteur électrique permet d’atteindre une puissance cumulée de près de 320 Cv et de réaliser le 0 à 100 en moins de 5,9 secondes. On est clairement à bord d’un véhicule qui en a sous la pédale. Les dépassements s’effectuent sans aucun souci et une vitesse de croisière -au-delà de la législation- est atteinte sur une simple pression de la pédale des gaz. Pour un poids à vide de 2 tonnes, on a une marge de sécurité qui permet d’évoluer sur tous types de parcours.
Coté consommation…
Il est à noter que c’est le seul véhicule avec lequel nous avons eu l’occasion d’effectuer un long parcours autoroutier. Donc le mode thermique fut de rigueur faute d’avoir pu recharger le véhicule (non encore homologué pour les bornes Autolib à date). Sur un parcours de près de 900km, réalisé à vive allure, la consommation moyenne a franchi la barre des 10 litres aux cents kilomètres. Pour un SUV essence c’est une moyenne raisonnable, sachant que la batterie ne fut là qu’en mode supplétif lors de rares bouchons qui ont jalonné notre parcours. C’est la limite des hybrides rechargeable que chacun doit avoir en tête. Sur un long trajet, le mode thermique est de rigueur, la consommation tend naturellement vers celle des modèles thermiques essences.
Côté pratique…
Sur notre parcours de près de 2000km, le GLC 350 E s’est montré très agréable, véloce, avec une tenue de route irréprochable. Le coffre n’est que très peu tronqué par la batterie et le volume de chargement reste donc largement suffisant. Seul reproche, la capacité du réservoir limitée à 50 litres qui nécessite des arrêts au stand plus fréquents que sur la version thermique (à noter que c’est le cas également pour le Volvo XC 90 T8 Twin (50 litres)). L’Audi Q7 E-Tron possède un réservoir de 70 litres (90 l pour sa livrée thermique).
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