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LE FOCUS DU JOUR ➡ Petite révolution dans l’accueil des touristes en Algérie qui peuvent à présent obtenir un visa à l’arrivée. Un assouplissement concernant la région du grand sud algérien dont les merveilles patrimoniales et naturelles en font une destination unique. Trop longtemps difficile d’accès, seuls les amoureux invétérés du Sahara se rendaient dans le plus grand désert du monde en quête d’aventures et d’infini, lors de séjours luxueux façon glamping. Aujourd’hui, dans le cadre de la promotion touristique du pays et des nombreuses réformes entreprises pour dynamiser la filière, les démarches ont été facilitées par la dispense de visa préalable.
« Une autorisation sera délivrée à l’arrivée en Algérie, par exemple à l’aéroport. Cette mesure s’applique aux touristes arrivant sur le territoire dans le cadre de séjours organisés par des agences de voyage algériennes agréées », a précisé le ministère de l’Intérieur dans son communiqué.
Le tourisme se concentre principalement dans le nord du pays qui attire davantage les visiteurs à l’assaut des 1 200 kilomètres de façade maritime, des paysages montagnards et des villes animées cultivant chacune une forte identité, d’Alger la Blanche à Oran, la Cité des Lions, en passant par Constantine, la ville berceau d’une civilisation trois fois millénaire. Le Grand Sud demeurait méconnu malgré ses nombreux sites classés à l’UNESCO à l’instar des citadelles historiques de Djémila et Timgad, ou encore de sa ville oasis tentaculaire de Ghardaïa située à 611 kilomètres au sud d’Alger sur la route transsaharienne. L’architecture de cette « ville intelligente » d’un autre temps a fait dire à Simone de Beauvoir qu’elle était esquissée tel « un tableau cubiste, magnifiquement construit ».
Jean-François Rial, PDG Fondateur de Voyageurs du Monde, parle pour sa part de « choc émotionnel, esthétique… » :
Cette cité fortifiée aux murs enduits d’argile et recouverts de feuilles de palmier s’est organisée en ruelles géométriques telle une mosaïque. Un urbanisme jadis pensé en harmonie avec la nature dans l’objectif de détourner la chaleur du soleil.
Enfin, les paysages lunaires des massifs de grès du Hoggar et du Tassili n’Ajjer connu pour regrouper l’un des plus importants ensembles d’art rupestre préhistorique du monde – également inscrit à l’UNESCO – ne seront plus un mirage conditionné à une fastidieuse bureaucratie.
Pour aller plus loin :
<<< À lire également : « Mille et nuits à La Gazelle d’Or aux portes du désert algérien» >>>
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