Premiers frémissements sur la croisette avec le compte à rebours qui a commencé pour la 76è édition du Festival de Cannes 2023 dont le réalisateur suédois Ruben Östlund, vient d’être nommé président du jury. L’événement tant attendu se tiendra du 16 au 27 mai 2023.
Une femme à la tête du festival
Pour remplacer Pierre Lescure, c’est une femme qui va prendre la direction du festival en la personne d’Iris Knobloch. Première femme à occuper cette place. Son mandat d’une durée de trois ans s’étendra aux éditions des années 2023, 2024 et 2025. Avec à son actif 25 ans passés à la direction de la production Warner et 15 ans à la présidence de la Warner Bros France, c’est en 2020 qu’elle devient la présidente de la Warner Média France. Connue dans le milieu de l’industrie cinématographique pour son importante contribution dans la défense et la reconnaissance du cinéma français, Iris Knobloch nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en 2008, a toute sa légitimité à occuper ce poste, même si elle n’a pas été élue à l’unanimité, comme c’est le cas traditionnellement.
Ruben Östlund, président
“Je suis heureux, fier et empreint d’humilité de me voir confier l’honneur de présider le Jury du Festival de Cannes cette année. Nul autre lieu dans le monde ne suscite un tel désir de cinéma lorsque le rideau se lève sur un film en Compétition. Quelle chance d’être là avec ces fins connaisseurs que sont les festivaliers de Cannes. Je pense sincèrement que la culture du cinéma traverse une période cruciale. Le cinéma est unique. On le partage. Regarder ensemble exige davantage à ce qui est montré et intensifie l’expérience. Cela nous renvoie quelque chose de tellement différent que cette dopamine sécrétée par le défilement des écrans individuels.” Ce sont les mots à annonce de sa nomination que Ruben Östlund a prononcés. Doublement palmé, The Square en 2017, et Triangle of Sadness en 2022, il écrit une nouvelle histoire avec le festival en endossant le rôle de Président du Jury cette année.
Parmi les films attendus et à priori en lice, le « consentement » de Vanessa Filho (d’après le livre de vanesse Springora), « Zone Of Interest » de Jonathan Glazer, « la Bête » de Bertrand Bonello, « l’Été dernier » de Catherine Breilla, « Close your eyes » de Victor Erice, « la Chimère » d’Alice Rohrwacher, et « l’Amour et des forets » de Valérie Donzelli, font déjà jouer les pronostics sur leurs chances de remporter la palme…
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