Faire beaucoup plus d’exercice que ce que prévoient les directives actuelles réduit considérablement les risques de mortalité, selon une étude à grande échelle publiée lundi dans la revue Circulation de l’American Heart Association.
Faits marquants
- Les personnes qui ont fait deux à quatre fois plus d’exercice que les 150 minutes d’activité modérée recommandées par l’American Heart Association ont vu leur risque de mortalité réduit de 26 % à 31 %, tandis que celles qui ont pratiqué deux à quatre fois la recommandation de 75 minutes d’activité intense ont vu leur risque de mortalité réduit de 21 % à 23 %, selon l’étude.
- L’étude financée par le National Institutes of Health et examinée par des pairs a analysé l’activité autodéclarée de 100 000 adultes sur une période de 30 ans.
- Le respect des directives en matière d’activité a également eu des avantages significatifs, bien que moindres : les personnes qui ont pratiqué 150 minutes d’exercice modéré par semaine ont vu leur risque de mortalité réduit de 20 % à 21 %, tandis que celles qui ont pratiqué un exercice vigoureux pendant 75 minutes ont vu ce risque réduit de 19 %.
- L’étude a révélé que le bénéfice maximal en termes de réduction de la mortalité se produit lorsque l’on pratique entre 150 et 300 minutes d’exercice vigoureux par semaine ou entre 300 et 600 minutes d’activité modérée, ou une combinaison des deux.
- L’étude n’a révélé aucun lien avec des effets néfastes sur la santé cardiovasculaire chez les personnes qui pratiquaient plus de quatre fois les recommandations en matière d’activité modérée et vigoureuse, contrecarrant des études antérieures qui suggéraient qu’il pouvait y avoir une limite aux bienfaits de l’exercice ou même un effet néfaste de l’exercice excessif dans des cas extrêmes.
Contexte clé
Des décennies de recherche ont montré que l’exercice régulier peut aider à vivre plus longtemps. Une méta-analyse de 16 études publiées dans le monde entier dans le British Journal of Sports Medicine en janvier a révélé que la pratique de 30 à 60 minutes d’exercices de force par semaine est associée à une diminution de 15 % de la mortalité toutes causes confondues. Une étude publiée au début du mois dans le Journal of the American Medical Association a montré les effets que peut avoir l’entraînement musculaire, en constatant qu’il peut y avoir un lien entre une masse musculaire plus faible et le déclin cognitif chez les personnes âgées.
Citation importante
Dong Hoon Lee, chercheur à l’université de Harvard et l’un des auteurs de l’étude, a déclaré dans un communiqué que l’absence d’association entre les niveaux d’exercice les plus élevés et les risques pour la santé observés « peut réduire les préoccupations concernant l’effet nocif potentiel de l’engagement dans des niveaux élevés d’activité physique observé dans plusieurs études précédentes ».
Article traduit de Forbes US – Auteur : Derek Saul
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