Chaque année, InterNations – la plus grande communauté d’expatriés au monde avec environ 4 millions de membres – interroge plus de 15 000 expatriés à travers le monde pour découvrir les meilleurs et les pires endroits où vivre. La société a récemment révélé son dernier classement des villes d’expatriés 2020, qui classe 66 villes du monde entier en analysant des facteurs tels que la vie professionnelle, la qualité de la vie urbaine et le coût de la vie locale. Valence, en Espagne, est désignée comme la meilleure ville du monde où vivre, tandis que Salmiya, au Koweït, est la ville la moins bien classée. Paris se classe en 61ème position.
Sur la dernière liste, les États-Unis s’en sortent un peu mieux que l’année dernière, lorsque trois villes américaines se sont classées parmi les 10 pires endroits où vivre, dont San Francisco, Los Angeles et New York. Cette année, New York a échappé au bas de la liste. L’année dernière, c’était la neuvième pire ville où vivre, se classant 74ème sur 82 villes au total. Mais sur la dernière liste, sur 66 villes, New York a gagné un certain nombre de places, se plaçant au 34ème rang.
Il est vrai que comparer les listes d’une année sur l’autre est un peu comme comparer des pommes avec des oranges. Pour qu’une ville figure dans le classement général, il faut un échantillon d’au moins 50 participants à l’enquête par destination. Alors que l’année dernière, 82 villes – dont sept villes américaines – répondaient à cette exigence et figuraient sur la liste, cette année, seules 66 villes ont été classées, et New York est la seule ville des États-Unis à figurer sur la liste. De plus, 20 villes qui se sont classées devant New York l’année dernière ne sont pas incluses dans le classement des villes d’expatriés 2020 car elles ne répondaient pas à l’exigence minimale de 50 participants à l’enquête.
Par ailleurs, les données ont été recueillies en mars 2020, juste avant que le Covid-19 ne se transforme en pandémie mondiale.
Mais il y a quand même des points à retenir. « Nous constatons de réelles améliorations dans les performances de la ville de New York, comme par exemple dans les indices « vie professionnelle et vie urbaine » ainsi que « qualité de l’installation » », déclare Malte Zeeck, fondateur et co-directeur général d’InterNations. « Par exemple, les expatriés décrivent les gens généralement plus amicaux envers les résidents étrangers : 74% disent cela en 2020, contre 64% en 2019 ».
En outre, 57% des personnes interrogées déclarent maintenant qu’il leur est facile de se faire des amis à New York, ce qui représente une augmentation de 13 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. En ce qui concerne la vie professionnelle en ville, les expatriés sont également plus satisfaits de leur travail : 73% cette année, contre 61% l’année dernière. Et 66% sont satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, contre 41% l’année dernière. Quelques inconvénients pour New York : la ville se classe désormais parmi les cinq dernières dans le monde pour l’indice du coût de la vie locale (63ème) et est la dernière du classement pour l’accessibilité des soins de santé (66ème).
Au niveau mondial, l’Espagne reste un pays attractif
En ce qui concerne les États-Unis dans leur ensemble, le pays a également obtenu de meilleurs résultats sur la liste de cette année. « Si l’on examine le contexte national du classement des villes d’expatriés, les États-Unis arrivent à la 27èmeplace sur 58 pays dans l’enquête Expat Insider 2020 – ils ont donc grimpé de 20 rangs, passant de la 47ème place sur 64 pays en 2019 », explique Malte Zeeck.
L’une des raisons de cette progression est basée sur un changement de méthodologie de l’enquête : en 2020, l’indice de vie familiale n’est pas inclus dans l’enquête Expat Insider. « Les États-Unis ont traditionnellement obtenu de mauvais résultats dans cet indice en raison de la faible satisfaction des expatriés à l’égard des possibilités de garde et d’éducation des enfants, de leur manque d’accessibilité financière et de leurs préoccupations supplémentaires concernant la santé et la sécurité des enfants », explique Malte Zeeck.
Dans les autres indices, l’opinion des répondants sur les États-Unis n’a pas beaucoup changé. « Le pays s’est cependant quelque peu amélioré en ce qui concerne les indices de facilité d’installation et de travail à l’étranger », déclare Malte Zeeck. « Par exemple, il se classe cette année premier au niveau mondial dans la sous-catégorie « Perspectives de carrière et satisfaction » qui a toujours été l’un de ses points forts mais n’a jamais été numéro un auparavant ».
Au niveau mondial, l’Espagne s’est révélée être une force dominante cette année, avec des performances remarquables de ses villes : sur les cinq villes qui ont fait partie du classement, quatre figurent parmi les dix premières villes du monde. Il s’agit de Valence (première place), Alicante (2ème), Malaga (6ème) et Madrid (9ème). Seule Barcelone est plus loin dans les résultats, se classant 25ème sur 66 villes. « Les performances de l’Espagne montrent clairement que les expatriés apprécient la vie en Espagne », déclare Malte Zeeck. « Ce que les cinq villes ont en commun, ce sont des résultats bons à excellents dans les indices de qualité de l’installation et de qualité de la vie urbaine ».
Voici la liste des 10 meilleurs et des 10 pires endroits où vivre. Vous pouvez consulter la liste complète ici, ainsi que les commentaires des répondants à l’enquête.
Les meilleures villes du monde où vivre
- Valence, Espagne
- Alicante, Espagne
- Lisbonne, Portugal
- Ville de Panama, Panama
- Singapour
- Málaga, Espagne
- Buenos Aires, Argentine
- Kuala Lumpur, Malaisie
- Madrid, Espagne
- Abou Dabi, Émirats arabes unis
Les pires villes du monde où vivre
- Salmiya, Koweït (classée 66ème sur 66 pays au total)
- Rome, Italie (classée 65ème)
- Séoul, Corée du Sud (classée 64ème)
- Milan, Italie (classée 63ème)
- Nairobi, Kenya (classée 62ème)
- Paris, France (classée 61ème)
- Johannesbourg, Afrique du Sud (classée 60ème)
- Santiago, Chili (classée 59ème)
- Dublin, Irlande (classée 58ème)
- Hong Kong, Chine (classée 57ème)
Article traduit de Forbes US – Auteure : Laura Begley Bloom
<<< À lire également : Immobilier : La Revanche des Villes Moyennes >>>
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits