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Porsche 911 GTS : Coupé, Targa et Cabriolet, Tous Ces Modèles Disponibles Pour Vous Plaire

Invitée par Porsche France en Italie, au bord du lac de Garde, sur le fameux tracé des Mille Miglia, course mythique où Porsche s’est illustrée dans les années 50 en réalisant un triplé dans la catégorie 1500 cm3, il était temps que la rédaction de Forbes France s’installe au volant de la mythique Porsche 911 GTS…

Un peu d’histoire et quelques chiffres pour commencer avant de vous parler de notre/nos Porsche 911 GTS du jour. C’est en 1963 que l’appellation GTS (Grand Tourisme Sport) fait son apparition chez Porsche avec la 904 GTS, dotée alors d’une puissance de 190 CV pour une vitesse de pointe de 258km/h. S’en est suivi la non moins fameuse 928 GTS en 1992, et plus récemment, la première Porsche 911 à utiliser cette ‘finition’, ce fut la 911 type 997 sortie en 2011 et offrant une puissance de 385CV pour une vitesse de pointe de 306km/hC’est au salon de Francfort en 1963 qu’est apparue la première 911, première d’une longue saga qui jalonne nos routes quelque 50 ans plus tard. Plus d’1 million d’exemplaires ont été produits depuis le lancement à ce jour, et plus de 70% roulent encore un peu partout dans le monde. C’est près de 30 000 unités qui ont été vendues en France.

Intéressons-nous aux modèles qui nous attendent sur le parking du Centre Porsche de Milan. Des 911 GTS, dans leurs différentes versions, au nombre de 5, 911 Carrera GTS Coupé, 911 Carrera 4 GTS Coupé, 911 Carrera GTS Cabriolet, 911 Carrera 4 GTS Cabriolet et enfin la 911 Targa 4 GTS. Cette finition GTS possède, entre autres éléments distinctifs, des jupes latérales plus marquées, des feux arrières teintés, des jantes RS Spider de 19 pouces et des entrées d’air élargies. Coté intérieur, un volant et des sièges en alcantara, et 5 cadrans, avec toujours la clé de contact à gauche, signe caractéristique de la marque de Stuttgart. Coté moteur et performances, cette 911 version GTS affiche fièrement 450 CV, pour une vitesse max de 312 km/h, et un 0 à 100 km/h en 3,6 secondes…

 

Maintenant que le cadre est posé, il est temps de s’installer à bord de notre Porsche 911 GTS,  une 911 Targa 4 GTS avec boite automatique à 7 rapports. Une légère pression sur la pédale de frein et un léger tour de clé suffisent à mettre en route la cavalerie. L’un des membres du staff a eu la mauvaise idée de me montrer comment passer du mode « normal » au mode « sport+ » qui confère à la belle une sonorité des plus attachantes couplée à une puissance optimale, et qui ne va pas nous quitter le long de notre parcours.

Et c’est donc direction le lac de Garde, au pied du tracé de la Mille Miglia, que nous avons rendez-vous avec le reste des journalistes. Quoi de mieux pour se faire la main, qu’un premier tronçon sur autoroute (quasi désertique sur notre portion). On passe le péage, et pieds dedans. Enfin pas pour longtemps, car le compteur indique rapidement les 200km/h et notre prudence légendaire nous oblige à ralentir pour retrouver un rythme plus conforme à la législation en vigueur sur les autoroutes italiennes, à savoir un 130km/h qui nous est bien familier. Et là première (et unique) déception, on a l’impression de se traîner, aucun bruit ne filtre dans l’habitacle malgré la présence du toit de notre Targa en tissu, une sensation de sécurité incroyable, avec un pied qui se doit de juste légèrement frôler l’accélérateur pour ne pas dépasser la vitesse autorisée… Après quelques réglages, type bluetooth pour le téléphone, GPS pour notre parcours (avec un rappel très appréciable sur notre tableau de bord) il était temps de tester sur cette autoroute quasi déserte si les chiffres annoncés sont bien réels, quoique nous fassions confiance à Porsche dans ce domaine de précision…

 

Une petite pression sur la pédale d’accélérateur, et là, la cavalerie se met en ordre de marche, les 2 pots d’échappement se mettent à rugir, comme si notre Porsche 911 GTS allait se cabrer, et en quelques secondes nous atteignons une vitesse de 267km/h, digne d’un jeu vidéo où vous voyez défiler les arbres qui jonchent le parcours à une vitesse quasi-cosmique. Ce petit test ne va durer qu’une minute, car raisonnable il faut savoir rester. Les quelques rares imperfections de cette portion d’autoroute ne contrarient en rien notre trajectoire qui reste rectiligne à souhait, et une forte pression sur la pédale de frein dans une légère courbe suffit à nous convaincre que les ingénieurs de chez Porsche, quelque 50 ans plus tard après la livrée de la première 911, sont toujours au top niveau coté tenue de route. Rien à dire, notre bolide de Stuttgart est la reine sur autoroute, nous en sommes persuadés.


Il est temps de quitter justement cet autoroute, pour aborder un parcours sinueux, le fameux tracé de la Mille Miglia, dont nous avons tant entendu parler. Porsche France nous a conconcté un circuit qui reprend la plupart des étapes en version condensée de cette fameuse course sur route.


Le temps de se rassembler entre « Porschistes », et c’est reparti !
Une centaine de kilomètres nous attendent, sur un parcours sinueux à souhait, avec une route parfois limite niveau entretien, et des voies  il est quasiment impossible de croiser un autre véhicule… Il va falloir faire preuve de courage, de prudence, et d’un peu de talent, même si au volant d’une 911, on va dire qu’il en faut peu, cette 911 étant si équilibrée que pour la prendre en défaut, il faut vraiment aller la chercher loin, très loin, ce que l’on va s’empresser de faire bien entendu…


Après quelques virages serrés dans des artères pittoresques de petits villages qui bordent le lac de Garde, nous atteignons un parcours un peu plus roulant, qui va nous permettre de tester le freinage et les 4 roues motrices de notre 911 Targa 4 GTS. Happés par une autre 911 Carrera 4 GTS, nous nous fixons comme modeste objectif de suivre sa trace. Accrochez-vous, cela envoie du lourd, du très lourd. Impossible de prendre cette 911 en défaut, bon allez, si une fois ou deux lors d’un freinage tardif, voire très tardif, on a dû à ce moment-là laisser quelque peu la gomme de nos pneus lors d’un survirage très court, car la bête ne s’en est pas laissée compter, et à tout de suite repris la situation en main pour nous remettre dans le droit chemin. Pendant près d’une heure trente, c’est un ballet aérien et musical qui a bercé notre « promenade ».

Il est maintenant temps de rejoindre notre hôtel qui se situe en haut d’une belle colline après avoir passé une ville fortifiée aux rues étroites qui n’ont pas fait peur à notre Porsche 911 GTS.

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