Vérone, ville romantique par excellence, est une « petite Rome » pittoresque qui se découvre le temps d’un weekend.
La ville rose
Que voir à Vérone ?
C’est la passage obligé : les fameuses arènes qui abritent aujourd’hui le Festival d’art lyrique, point de rencontre mondial des mélomanes devant l’Eternel et des amoureux des opéras de Verdi. Si désormais plus de 20 000 personnes s’y pressent pour écouter, dans un cadre délirant, concerts et opéras, on imagine volontiers les combats de gladiateurs qui ont dû secouer les tribunes de ce deuxième plus grand amphithéâtre du pays. Après avoir vibré à l’unisson, mêlez-vous à la foule de la Piazza delle Erbe (Place des Herbes) puis jetez un oeil aux palais du XIVe siècle (notamment la Casa dei Mercanti).
A moins que vous ne préfériez déambuler dans la ville et vous laisser porter par la douce alternance de bars animés arrosés de Spritz et la vision d’édifices religieux saisissants comme l’église gothique de Sant’Anastasia, l’église de San Fermo Maggiore ou bien celle de San Giorgio in Braida tout droit sortie de la Renaissance.
Sur les traces des amants tragiques
Passage obligé à Vérone… la cour du Palazzo Cappello et le supposé balcon de Juliette qui n’a rejoint la façade qu’en… 1929 ! Vous laisserez un message à la postérité sur le porche, brandirez votre tige à selfie puis pousserez sans doute vos pas jusqu’au tombeau véronais de Juliette… Pour le reste, nous ne saurions que trop vous enjoindre de vous laisser guider par vos pas, le nez en l’air, dans le centre ancien où chaque ruelle abrite son cortège de façades colorées, de traces presque oubliées de fresques, de fenêtres gothiques propices à la rêverie et de balcons ornementés. Un régal !
Côté musée, ne manquez pas le Castelvecchio qui abrite derrière son enceinte monumentale quelques jolis chefs-d’œuvre religieux, médiévaux ou Renaissance. La Vierge au rosier de Stefano da Verona, La Madone aux Cailles de Pisanello et La Madone à l’Enfant de Bellini, vous feront patienter jusqu’à l’apéritif !
Où dormir à Vérone ?
On aime l’atmosphère raffinée de ce vieux palais véronais, les matériaux précieux, les marbres locaux typiques et le confort impeccable niché dans chaque détail. Le soir après une jolie balade historique à humer la ville, nez au vent, c’est un plaisir évident de pouvoir dîner au sein du Palazzo Victoria. Cette halte au Borsari 36, où les plats italiens et locaux sont présentés d’une manière créative et audacieuse sous la houlette du Chef Carmine Calò est gourmande. C’est typique et intelligemment modernisé, une réussite ! Le Chef essaie de surprendre ses hôtes avec ses amuse-bouche, son tiramisu présenté d’une manière originale et la délicatesse de ses produits locaux, juste savoureux.
Quant aux chambres, elles ont gardé un style plutôt classique, qui sied bien au Palazzo. Couleur pastel des rideaux ou des tissus aux tons chauds aux murs, chaises capitonnées, marbres précieux, ici nous sommes bien en Italie ! Romantisme assuré avec ses anciennes fenêtres qui donnent sur les façades d’autres palais, les toits des édifices anciens, les ruelles anciennes ou sur la rue la plus connue à Vérone, corso di Porta Borsari, on se plait à rêver à son Roméo, qui souvent n’est pas loin !
Un petit clin d’œil à Roméo et Juliette avec un pan de mur du lobby où vous pourrez laisser l’empreinte de votre passage avec la possibilité d’écrire sur ce mur vos déclarations d’amour !
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