Quand on sait que 70% des déplacements entre le domicile et le travail font moins de 5 kms, que la voiture représente un poste budgétaire conséquent pour un foyer (en moyenne 1000 euros d’essence par an, hors assurance, entretien et amortissement) et qu’il est souvent difficile d’avoir une activité sportive entre la vie familiale et le travail, visiblement toutes les conditions sont réunies (à quelques pistes cyclables près) pour définitivement adopter le Vélotaf !
Quand l’entreprise promeut la mobilité douce…
Le gouvernement français a lancé en 2016 une incitation fiscale qui permet aux entreprises de rembourser les trajets domicile-travail effectués en vélo, dans la limite de 200 euros par an. En mettant en place ces indemnités kilométriques vélo (IKV/à 0.25 centimes le km), des entreprises font la promotion du Vélotaf. Selon l’Ademe, le coût de quatre pleins d’essence permet d’acheter un très bon vélo neuf. «Aller au travail en vélo peut être une réponse pour agir pour le climat et réduire notre empreinte carbone», déclare Anne-Danièle Fortunato, Leader Développement Durable chez Norauto International. Cette entreprise qui commercialise des vélos à assistance électrique (VAE) se doit en effet de montrer l’exemple.
Avec le vélo électrique, plus d’excuse
Il est un bon moyen d’effectuer les trajets domicile-travail car il ne demande que très peu d’efforts physiques, réglant ainsi la préoccupation des salariés de pas arriver en transpirant sur le lieu de travail. Quelques villes aussi aident les particuliers à l’achat (subvention de 200 à 400 €), soit un investissement vite rentabilisé. Certaines entreprises assurent également le recyclage des batteries au lithium pour assurer la préservation de la planète….
Aujourd’hui beaucoup de jeunes boudent le permis de conduire ; la percée du vélo à assistance électrique (on est passé de 100 000 ventes à 230 000 ventes par an) les renforce dans cette attitude.
Mais qu’en pensent les vélotaffeurs ?
Il faut se lancer certes, puis braver le froid et souvent la pluie mais ensuite le constat est sans équivoque :
Budgétairement, c’est très intéressant, disent-ils : moins de pleins d’essence et parfois des indemnités kilométriques vélos qui permettent d’amortir le coût d’achat du vélo.
La liberté et le pied de nez aux bouchons : face aux voitures entassées sur les routes, plus de perte de temps dans les embouteillages. Rappelons que le vélo est le véhicule le plus rapide au monde en milieu urbain quinze km/h en moyenne contre quatorze km/h pour la voiture.
Mais c’est aussi et surtout une sensation de bien-être
Ainsi témoigne David qui fait seize kilomètres par jour en vélo pour se rendre dans son entreprise :« la surprise, c’est que j’arrive au boulot plus en forme et je rentre le soir, plus détendu ; me rendre ainsi à mon travail a beaucoup plus de sens pour moi». Gus, jeune vélotaffeur depuis huit mois ne dit pas le contraire : « Je fais quarante minutes d’activité physique par jour et je me sens plus en forme ». Ne pas croire que les adeptes sont les plus jeunes ; on vélotaffe à tout âge!
« Nous partons du principe que si nous voulons accompagner nos clients vers des mobilités plus douces et développer nos ventes de VAE; nos meilleurs ambassadeurs sont nos collaborateurs qui vivent cette expérience au quotidien », explique A. D. Fortunato.
Alors vélotaffer : bon pour la santé, bon pour le budget, bon pour l’environnement.
Laissez-vous tenter ! L’été est le meilleur moment pour commencer.
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