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Carlos Ghosn Courtisait-Il Hollywood Avant Son Evasion ?

carlos Ghosn
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Selon le New York Times, Carlos Ghosn, quatre fois inculpé et qui vient de s’échapper du Japon, aurait rencontré un producteur hollywoodien pour un film qui devait donner une version très personnelle de son histoire.

 

On imagine sans mal à quel point l’étrange épopée de Carlos Ghosn doit déjà faire saliver les grosses productions comme Netflix. Oui, on imagine très bien les nombreuses saisons d’une série, depuis ses débuts dans l’usine du Puy-en-Velay de Michelin, à celui de directeur général adjoint de Renault puis de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, jusqu’à son incroyable évasion au Liban, alors qu’il était assigné depuis huit mois à résidence au Japon, en passant par les fastueuses réceptions de Versailles, dignes d’un certain Roi-Soleil. Tous les ingrédients quasi romanesques sont ici réunis… ceux de l’histoire d’un homme, dont l’ascension sur fond de malversations financières et abus de confiance, aboutit à une chute aussi spectaculaire parce qu’inimaginable, avant de se transformer en escapade dont les détails ne sont pas encore connus. De là à en faire une icône ?

Une question que Carlos Ghosn s’est posée lui-même selon le New York Times qui révèle que l’ancien patron automobile aurait rencontré un producteur hollywoodien, John Lesher, («Birdman», Oscars 2014) avant son évasion. L’intrigue basée sur sa propre histoire devait « décrire ce qu’il voit comme un emprisonnement injuste par les responsables japonais et sa lutte pour prouver son innocence ». Un film comme une sorte de rédemption pour celui qui a préféré se soustraire à la justice « convaincu qu’il ne pourrait jamais obtenir un procès équitable au Japon, avec un taux de condamnation qu’il estimait de 99%. » Si les « pourparlers sont restés au stade des préliminaires » selon les sources du NYT, et, alors que les autorités du monde entier commencent à peine à reconstituer les détails de son évasion, il semblerait que l’ancienne icône de l’industrie ne manque pas d’imagination. Pour celui qui clamait son innocence en avril dernier devant un parterre de journalistes, en se plaignant de n’avoir pas « de téléphone, pas d’ordinateur » pour pouvoir se défendre, le scénario de l’évasion a néanmoins semblé facile.

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