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Cannes ou pas Cannes ? The Idol avec Lily-Rose Depp et Abel the Weeknd fait polémique

Présentés au festival de Cannes, une question se pose : a-t-on le droit d’avoir aimé les deux premiers épisodes de la série The Idol ? Descendues en flammes par la critique, les scènes transgressives pour dénoncer l’hyper-sexualisation d’une pop-star ont agacé, voire, choqué les spectateurs.  Néanmoins la présence de Lily-Rose Depp et Abel the Weeknd sur le tapis rouge a su apporter cette touche de glamour qu’affectionne la Croisette.

 

De la fiction au réel ? En voulant dénoncer le scandale d’une industrie musicale jouant à plein la triple alliance de la starification, de l’hyper-sexualisation et de la surmédiatisation inspirée par la vie de Britney Spears, le réalisateur Sam Levinson, créateur d’“Euphoria”, a provoqué l’indignation dans le milieu du cinéma. « Misogyne », « sexiste » voire carrément « ridicule », les critiques des journalistes ont fusé, et le magazine Télérama d’écrire : « la satire annoncée de l’industrie musicale perd rapidement toute pertinence à force de clichés. Et la complaisance avec laquelle Sam Levinson filme Lily-Rose Depp en train de se masturber ou d’accepter sans broncher les fantasmes sadomasos éculés de The Weeknd pousse à interroger les motivations du créateur ».

Un mauvais début pour la série qui sera en ligne sur la plateforme Max le 4 juin et qui raconte l’histoire de Jocelyn (Lily-Rose Depp), une jeune pop-star sur le déclin, entourée de plusieurs personnes en charge de sa carrière, toutes désespérées à l’idée de la voir sortir un nouvel album afin d’en récolter les bénéfices, sans tenir compte de sa fragilité psychologique. Sa rencontre avec Tedros (Abel Tesfaye dit the Weeknd), propriétaire de boîte de nuit et leader d’une secte, ranime la flamme en elle. Pour le réalisateur Sam Levinson qui avait repris le contrôle de la minisérie au détriment de la showrunneuse initiale, Amy Seimetz, « être à Cannes c’est le plus grand des rêves qui devient réalité ». Et de répondre aux polémiques à la conférence de presse à Cannes : « On savait qu’on travaillait sur une série provocante. Tous ces détails qu’on peut lire me semblent complètement étrangers. ». Quant à Lily-Rose Depp dont on peut souligner l’excellente prestation dans le film, et qui rappelle étrangement la première scène du film où elle affirme être maitresse de son corps, elle n’a pas hésité à répondre : « Vous savez, c’est toujours un peu triste et désarmant de voir qu’on dit des choses fausses et mauvaises à propos de quelqu’un que vous aimez beaucoup, quand vous savez qu’il n’est pas comme ça. Ca ne reflète pas du tout mon expérience de tournage à moi. ».

La suite, attendue le 4 juin sur la plate-forme de streaming Max (anciennement HBO Max), nous dira comment s’est passé le rendez-vous avec le public.

 

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