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Au château du Domaine de Maffliers, la nature dans toute sa splendeur

L’été approche à grand pas et quoi de mieux qu’une parenthèse à la campagne, à respirer à pleins poumons l’air pur de la forêt à un jet de pierre de Paris, (département du Val d’Oise) dans la région Ile de France.
 
Le Domaine de Maffliers est une halte salvatrice toute trouvée pour recharger ses batteries et mettre le temps sur pause, l’espace d’une fin de semaine !
Expérience au Château avec Katya Pellegrino

Un écrin en pleine nature

La vue sur le domaine – © Luxe magazine

Après une traversée dans le petit village pittoresque de Monsoult et des allées bordées de maisons de campagne cossues, la grille du Domaine de Maffliers apparait.
Le charme opère déjà grâce à aux allées ombragées en pleine forêt que nous traversons et qui donnent la dimension du lieu.
35 hectares de verdure vous attendent où se nichent un hôtel de 99 chambres, un centre d’équitation,7 gîtes où se ressourcer en famille, ainsi que depuis mai la réouverture du Château après une rénovation complète.
Celui-ci comprend 8 chambres et suites, la table d’Augustine où officie le jeune et talentueux chef Ulysse Merigaud qui a travaillé au restaurant le 39 V de Frédéric Vardon ainsi qu’une brasserie dirigée par Benjamin.
Luxe Magazine avait déjà eu le plaisir de vivre le temps d’un week-end, une parenthèse dans l’un des 7 gîtes du domaine.

Une demeure du XVI siècle renaît de ses cendres

Au château du Domaine de Maffliers – © Luxe magazine

Cette ancienne demeure construite au milieu du XVI siècle, renaît de ses cendres après 2 ans de reconstruction, – suite à un incendie -, grâce à la baguette magique de la décoratrice Stella Cadente. Elle a su insuffler une atmosphère unique à cette demeure, attachée à ses traditions et sa réputation.
Une maison bourgeoise d’exception qui respire un lieu de vie charismatique où règne une ambiance d’un temps lointain et romantique.
On plonge ainsi dans une autre époque où l’histoire et les personnages du XVI au XVIIIème siècle (Claude de la Fayette, le Marquis de Briqueville, Georges Provost … se sont côtoyés, imprégnant les lieux.
Devant le Château, trône un cheval en métal recyclé signé Fanfan. Une Sculpture de François Sueur qui donne le la !
Des lieux à l’image d’une maison de campagne chic et conviviale
Entre le bar plutôt contemporain et haut lieu de la mixologie grâce à William Billaud, qui nous accueille à l’entrée avec ses tabourets de couleur, et où s’élance sur le côté un bel escalier avec sa rambarde en fer forgé menant aux chambres, se côtoient de part et d’autre un salon de billard où la table s’exhibe sur une moquette très british à rayure vert mousse, bleu et bordeaux, style tweed, accompagné de quelques tables et fauteuils dans un dégradé de notes vert canard, vert eau ou bleu aquatique et d’autre part la Table d’Augustine.
Cette déclinaison de couleurs se retrouve à la Table d’Augustine, cocon chaleureux où ce même bleu canard trouve refuge sur les murs et les chaises . Au plafond, un or mat déploie son éclat en douceur le soir venu.

Des chambres à l’univers onirique

chambre – © Luxe magazine

Les chambres déroulent un décor changeant selon le thème de la chambre : « mystérieuse, » avec ses murs couleur bleu canard, ses meubles chinés et son paravent où se cache une baignoire sur ses pattes de lion, et son ambiance très tamisée avec ses rideaux sombres. « Lunaire », dans des tonalités de gris pervenche, ses deux grandes fenêtres donnant sur l’arrière et son armoire ancienne.
Chacune déploie un imaginaire créé par Stella Cadente, travaillé dans des notes de couleur différentes et des objets choisis avec soin.

Un petit-déjeuner de châtelain

Au petit déjeuner – © Luxe magazine

Le petit-déjeuner se prendra dans le salon des Fresques, petit bijou d’époque avec sa bibliothèque aux boiseries anciennes et vue plongeante sur le parc ainsi que ses fresques composées de médaillons au plafond dont une reproduction de « l’Apothéose d’Hercule » de Jean-François Lemoyne à Versailles.
Attablé face à la fenêtre donnant sur la forêt, une bouffée de bonheur et de chlorophylle vous enveloppent au petit matin.
Table déjà dressée, avec ses poêlons garnis de différents jambons goûteux, son saumon fumé épais, sa sauce à l’aneth maison, ses coupelles de fruit, sa corbeille généreuse de pains et de viennoiseries, son plat de fruits de saison, ses yaourts de la ferme et au choix les œufs maison, la vue se réjouit de cette attention gustative prometteuse qui vous ouvre l’appétit !
Le Salon des Châtaigniers avec sa cave à vin majestueuse et ses chaises et banquettes en velours ras aux notes chaudes de safran vous attends pour une jolie dégustation de vin.
Enfin la brasserie dirigée par Benjamin, un chef lillois, vous régale de produits des régions du nord et notamment ta fameuse tarte au maroille dans un esprit convivial et chaleureux.

La Table d’Augustine vue par Ulysse Mérigaud son chef

Bar – © Luxe magazine

Ulysse ici donne le ton en redonnant vie à une cuisine bourgeoise, généreuse et de partage. C’est ainsi qu’il définit sa carte signée par Frédéric Vardon, chef de son restaurant le 39V à Paris dans le 8ème.
L’esprit de partage est le maître-mot d’Ulysse. « Je souhaite recevoir au sein d’une maison bourgeoise, qui offre non seulement son Art de la table, avec sa vaisselle ancienne, ses cuivres et son argenterie, son ambiance et un accueil chaleureux et convivial mais surtout une abondance, grâce à mes plats dressés dans deux assiettes, une générosité et des saveurs d’antan.
C’est une cuisine raffinée travaillée avec Frédéric Vardon qui donne le la, mais qui reprend également les codes de la cuisine bourgeoise de l’époque, avec des produits locaux. Ainsi mon bar en feuilletage, le pâté en croute maison, notre plat signature « le bœuf Wellington, sauce périgourdine », un beau morceau enrobé d’une duxelle de champignons (farce végétale ) roulé dans une crêpe fine pour conserver l’humidité du bœuf et éviter que la pate feuilletée ne soit mouillée et perde de sa texture. Un plat plébiscité par nos clients et bientôt nous allons proposer tous les dimanches un plat convivial revisité à se partager en famille style poule au pot ou autre qui changera toutes les semaines.

Un goût pour la cuisine inné

Une poêlée de cèpes – © Luxe magazine

Son goût de la cuisine il l’a acquis petit, son père aimant déjà bien manger. Il lui a conseillé à la sortie de ses études de fac
de faire l’école Ferrandi.
Il s’est pris au jeu et reconnait lui-même qu’il a le sens de la cuisine. Après avoir démarré son premier stage chez Frenchie avec Gregory Marchand, puis chez Georges Blanc, il a fini chez Frédéric Vardon au 39V et a monté les échelons, devenant également un bon saucier.
Après 3 ans et une demie année sabbatique où il part au Japon, il est rappelé par Frédéric Vardon pour prendre le poste de chef au Château du Domaine de Maffliers.
Ce soir nous nous sommes régalés, en testant son effeuillé de cabillaud sur un lit d’aubergine, son pâté en croute bien sûr, sa poêlée de champignons, ce jour des cèpes, un canard aux figues et bien entendu son bœuf Wellington, un grand moment !
La nuit fut malgré tout douce et sereine dans les chambres du château, véritable cocon de douceur où les rêves ont pris le pas sur la gourmandise.

Katya Pellegrino

Mon avis :
Une destination tout près de Paris, relaxante, où la déconnexion est assurée et le retour à la nature revivifie !
Tellement dépaysant ! Le domaine permet de se perdre, de vivre à un rythme ralenti, sans être les uns sur les autres et un paradis pour les cavaliers de toutes sortes.
On peut prendre des vélos, faire un plongeon à la piscine ou bien se prélasser sur une chaise longue sous un chêne, en pleine nature, à entendre uniquement le chant des oiseaux, jouer à la pétanque… Une vraie découverte §
Quant aux amateurs d’équitation, c’est ici le paradis !

Le Domaine de Maffliers (Demeures de Campagne)
Allée des Marronniers – 95560 MAFFLIERS
Tel +33 1 85 48 07 31

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