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A la découverte de Château Léoube, un domaine viticole et oléicole ourlé des plages de sable fin de la Méditerranée

Vue sur les vignes du Château Léoube (Crédits : @Léoube)

Direction le Cap Bénat, site classé de la côte varoise, pour une expérience unique. Celle d’un domaine que les propriétaires, Anthony et Carole Bamford, ont transformé en un lieu d’exception, conjuguant leur amour de la terre et du partage.

 

Le réveil d’une belle endormie

Lorsque Lord et Lady Bamford découvrent Château Léoube en 1997, c’est le coup de foudre. « Située en retrait d’une baie tranquille sur la côte, la maison appartenait à la même famille depuis des années mais n’avait pas vraiment été touchée – nous en sommes tombés amoureux» confie Lady Carole Bamford. Et pour cause. Nichée au cœur du site classé du Cap Bénat, la propriété de 560 hectares a de nombreux atouts : un château à réinventer et avec lui, un terroir des plus prometteurs : une vigne et une oliveraie bordées d’une garrigue odorante et des plages de sable fin. Fort de son expérience dans l’agriculture durable en Angleterre, le couple d’entrepreneurs consacre d’importants investissements à la restauration et à la restructuration du vignoble, afin de redonner à Léoube toute sa superbe. L’objectif ? Développer autour du Château viticole et oléicole un véritable art de vivre, qui sublime ses racines.

 

Première étape, la restauration des 70 hectares qui composent le vignoble

(Crédits : @Léoube)

 

Dès son arrivée en 2003, Romain Ott, directeur de production, s’est attelé à relancer le domaine selon les principes de l’agriculture biologique. Accompagner la nature plutôt que de la contraindre, diminuer les pressions sur l’environnement, respecter le bien-être de chaque plante et le cycle des saisons. « En pratique, cela passe par l’interdiction des désherbants au profit d’un important travail des sols pour éviter les évaporations, mais aussi l’utilisation de produits de contact et non de traitement systémique des vignes » précise Romain Ott. Preuve de son engagement, Château Léoube obtient les labels AB et Ecocert en 2011. Un cheminement qui se poursuit avec l’octroi en octobre 2020 de la certification Haute Valeur Environnementale. Au total, les 70 hectares du vignoble ont été entièrement replantés, et les parcelles reconfigurées pour éviter l’érosion. Un long mais nécessaire voyage pour aboutir en 2008 à la commercialisation des premières bouteilles de Château Léoube. Souhaitant se démarquer des codes parfois trop attendus des vins de Provence, souvent axés sur le fruit, Romain Ott a choisi de mettre à l’honneur des cépages qui se démarquent par leur stabilité dans le temps. « En tant que vignerons, nous sommes garants de la qualité de notre production, ce qui oblige à assurer un haut niveau de qualité entre chaque millésime ». Grenache, cinsault, syrah, mourvèdre et cabernet sauvignon constituent la palette des vins d’appellation Côtes de Provence, quand les vins rosés et rouges font appel au cabernet franc et au merlot. Les vins blancs doivent leur arôme particulier aux cépages de Rolle, sémillon, ugni blanc et sauvignon. La signature de Léoube ? L’ajout de cabernet sauvignon en complément dans certains assemblages, qui donne au vin ce côté structuré et élégant. Et un design qui marque les esprits : on aime la ligne épurée des bouteilles sérigraphiées à l’émail blanc ou rouge, signée par l’architecte et designer Jacqueline Morabito.

 

Les bouteilles de Château Léoube, signées par la designer Jacqueline Morabito (Crédits : @Léoube)

 

Après la vigne, place à l’extension de l’Oliveraie

Si à l’origine, la culture de l’olive représentait 1,5 hectare, Anthony et Carole Bamford ont souhaité développer sur le domaine une vraie oliveraie méditerranéenne. Vingt-cinq variétés ont été sélectionnées : italiennes, provençales, et certaines menacées comme la Brun et la Callian, pour étendre la production sur 23 hectares. De nouvelles capacités qui permettent au domaine de produire et d’assembler deux huiles d’olive : l’Azur, au caractère fruité, et l’huile Premium, aux arômes fins et délicats. Le réveil de la belle endormie s’est aussi matérialisé par la création d’un potager cultivé en permaculture, sur d’anciennes terres maraîchères près du château. « Pour constituer notre potager et notre verger de collection, nous avons sélectionné des variétés anciennes provenant de pépinières aux méthodes de culture biologique », explique Sandy Roux, la cheffe jardinière de Château Léoube. Répartis sur 2 hectares, le verger et le potager inspirent à la cheffe cuisinière du café Léoube ses recettes aux influences méditerranéennes, qui exhalent les saveurs des fruits et légumes parfaitement maturés.

 

L’art de vivre by Léoube : le Café et le Lounge

(Crédits : @Léoube)

 

Prolongement naturel de l’engagement porté par Anthony et Carole Bamford sur tout le domaine, le café vient compléter l’offre en donnant à voir et à partager cet art de vivre propre à Léoube. Dans un espace sublimé par le travail de scénographe de Jacqueline Morabito – connue pour son style contemporain, dont la prédominance des nuances de blanc offre des jeux de lumière magiques – le lieu s’impose comme un salon de sérénité à ciel ouvert. Si aux heures de repas, le café s’anime pour accueillir une clientèle fidèle à la cuisine audacieuse et précise de la cheffe Marion Pouget, le lounge prend le relais le reste du temps avec, à la belle saison, une offre d’activités des plus séduisantes : cours de yoga avant le brunch dominical, concert de musique live (le célèbre DJ Bob Sinclar a offert fin juillet un set pulsé aux invités) ou cinéma à ciel ouvert sur la magnifique plage du Pellegrin. Promenade en mer, kayak et paddle sont également proposés aux amateurs d’expériences nautiques. Autant de raisons qui font du Café Léoube un des hot spot de la région !

 

<<< À lire également : Pourquoi L’Industrie Alimentaire Devrait S’Inspirer Des Pratiques De L’Industrie Viticole >>>

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