À Bord Du Vol Inaugural De l’A350 d’Air France

La compagnie française a reçu son premier Airbus A350. Vingt-sept autres vont suivre. Forbes était à bord du vol inaugural de l’avion qui redéfinit les standards du secteur et qui est amené à devenir le nouveau cheval de bataille d’Air France.

Dimanche 27 octobre, 14 h 15. L’A350 flambant neuf d’Air France, reconnaissable à son masque noir, prend son envol. Direction Toronto au Canada. Pour ce vol inaugural, la DG d’Air France, Anne Rigail, est du voyage. L’occasion pour elle de rappeler que cette nouvelle génération d’avion plus sobre, plus adapté aux nouveaux besoins et surtout plus confortable et plus silencieux est au cœur du projet d’entreprise. Que ce soit au niveau de  l’amélioration des performances opérationnelle (ponctualité, maintenance, etc.), de l’expérience client ou du respect de l’environnement.

Le remplaçant de l’A380 dans la flotte d’Air France pèse jusqu’à 40 tonnes de moins que son concurrent direct chez Boeing, ce qui se traduit par une vingtaine de tonnes de carburant consommées à parcours comparable. L’A350 émet 25 % de CO2 de moins, soit 2,5 litres par passager aux 100 kilomètres. Et ce grâce à l’incorporation de matériaux plus légers à hauteur de 67 % : 53% de composites et 14 % de titane.

Pour réduire encore la facture, la compagnie a mis en place un programme « d’éco pilotage » qui permet de mieux préparer les vols. Au départ, les roulages au sol se font sur un seul moteur. À l’arrivée, l’avion est branché sur le courant et les moteurs auxiliaires sont arrêtés. « Nous devons accélérer la transition vers un transport aérien plus durable et nous prenons volontairement de nouveaux engagements pour aujourd’hui et à horizon 2030. J’ai décidé de mettre en place une compensation de 100 % des émissions de CO₂ de nos vols domestiques à partir de janvier 2020 afin de proposer à tous nos clients un voyage neutre en carbone en France » explique Anne Rigail. « Nous nous fixons un nouvel objectif ambitieux en matière de réduction des émissions de CO₂. Nous passerons à une consommation de carburant inférieure à 3 litres par passager aux 100 km d’ici 2030.

Mais ce qui frappe le plus à bord de l’A350, c’est la luminosité grâce à des hublots 30 % plus grands et des ambiances lumineuses adaptées aux différentes phases de vol, mais surtout le silence. Son empreinte sonore est également réduite de 40 %.

Côté confort, un nouveau système de pressurisation différent est proposé, permettant une atmosphère de cabine plus confortable avec un air renouvelé très régulièrement. Fini les jambes lourdes et les pieds gonflés qui ont du mal à regagner leur chaussure !

L’aménagement de l’avion est en trois classes, Business, Premium economy et Economy.

En Business, le siège est « full flat ». Il se transforme en véritable lit totalement plat de près de 2 mètres de long. Tous les sièges ont un accès direct au couloir. Un nouvel écran tactile haute définition de 18,5 pouces donne accès à plus 1 400 heures de divertissement incluant films, musiques, podcasts, etc. Au menu, des repas concoctés par des grands chefs comme Guy Martin et une carte des vins conséquente.

Pour la Premium economy, Air France abandonne la coque, au profit d’un nouveau siège « Recliner », large de 48 cm et qui s’incline à 124°. Les clients bénéficient d’un espace de 96 cm entre chaque rangée pour étendre leurs jambes ainsi que d’un écran haute définition de 13,3 pouces. Pour les moments de détente, un oreiller et une couette sont proposés à chaque client.

En Economy, le siège évolue pour plus de confort : une mousse ergonomique renforcée, une inclinaison du siège à 118°, un espace de 79 cm pour les jambes. Les meilleurs divertissements sur un écran tactile haute définition de 11,6 pouces.

Petite révolution pour tous, à bord de l’Airbus A350, les clients peuvent rester connectés avec Air France CONNECT, l’offre de Wi-Fi à bord. Un forfait gratuit est proposé pour recevoir des mails ainsi que des forfaits data payants (30 euros pour du très haut débit). « Nous avons investi près de 100 millions dans la connectivité », explique Anne Rigail.

Envoyé spécial à Toronto