La naissance de nouveaux business models et l’apparition de nouveaux secteurs innovants a entraîné l’apparition de nouveaux besoins pour les entreprises. De nouveaux métiers sont alors apparus avec des compétences malheureusement rares ou difficiles à trouver pour ces dernières.
Quels sont donc, aujourd’hui, les enjeux du recrutement pour les organismes à l’ère de ces nouveaux métiers ?
Eugénie Chaltiel et Mathilde Néau, respectivement Fondatrice et Co-Fondatrice de High Flyers Agency, nous aident à y répondre et nous parlent des solutions mises en place par leur agence de recrutement stratégique pour accompagner les entreprises dans leur recrutement de nouveaux talents.
Une guerre des talents peut en cacher une autre
Dans le domaine du recrutement, la guerre des talents la plus connue est celle des profils techniques. Ces profils techniques sont “quantifiables”. C’est à dire que leurs compétences peuvent être facilement évaluées au regard par exemple, des années d’expérience ou des langages maîtrisés ce qui facilite le ciblage de ce type de profils. Pourtant, « il existe, aujourd’hui, une autre forme de guerre de talents, moins connue et dont on ne parle pas beaucoup, qui est livrée aux profils qui combinent avec dextérité des compétences “Hard skills” et “Soft skills”. On parle alors de profils “business” qui ne sont pas quantifiables mais plutôt qualifiables tels que les Chief Product Officer, Chief Growth Officer, Chief Marketing Officer, etc. L’enjeu est double: ils sont non seulement extrêmement sollicités mais également difficiles à cibler. « Un ciblage pertinent, une approche personnalisée des candidats, et un processus qui respecte tous les enjeux de temps et d’argent des entreprises, deviennent par conséquent, indispensables», renchérit-elle.
Nouveaux métiers et pénurie de talents qualifiés.
Selon Eugénie Chaltiel, « qui dit nouveaux business models, dit nouveaux secteurs d’activité, nouvelles technos, nouveaux outils et nouveaux métiers ». Mais, la particularité de ces nouveaux métiers est qu’ils n’ont pas de référentiels préexistants. Ce qui entraîne l’absence de référentiel diplôme, de formations, etc. « Cette situation impacte indubitablement la lecture RH au sein des grands groupes. », souligne Eugénie Chaltiel. De plus, « ces nouveaux métiers ont entraîné une forte pénurie de talents inversant l’offre et la demande, c’est-à-dire que généralement pour un candidat, il y a entre 5 et 8 propositions », ajoute-t-elle.
Une communauté de talents à l’échelle internationale
Ayant testé pendant plus de 2 ans le modèle de la chasse de tête et appréhendé tous les enjeux de leurs clients et de leurs candidats à l’ère des nouveaux métiers et de la nouvelle économie, Eugénie Chaltiel et Mathilde Néau ont décidé, à défaut d’une réponse ad hoc sur le marché, d’en trouver une : créer une communauté de talents sélectionnés et qualifiés au niveau international. Cette communauté a la particularité d’être activable sur demande. « Dans la pratique, un client nous soumet un besoin de recrutement sur un nouveau métier. Nous sommes en mesure de lui trouver extrêmement rapidement la bonne personne aussi bien en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, etc. » explique Eugénie Chaltiel