Découvrez l’éclairage de notre expert sur l’investissement immobilier : Florent Fouque, Dirigeant de la société Le Coloctionneur. 

Homme d’affaires et investisseur à succès, Florent Fouque dispose aujourd’hui d’un patrimoine immobilier d’environ 1 million d’euros composé d’une dizaine d’appartements qui font en moyenne 100m2 : 5 appartements en colocation, 5 appartements en location de courte durée et 2 appartements en viager. « Pour diversifier mes investissements tout en limitant mon endettement, j’ai aussi mis en place 16 appartements en sous-location. Ceux-ci ne m’appartiennent pas en propre mais j’en tire tout de même des revenus locatifs » annonce Florent Fouque, Dirigeant de la société Le Coloctionneur. 

De nos jours, pour octroyer un prêt immobilier, les banques regardent attentivement le taux d’endettement, mais aussi, moins connu, le reste à vivre. « En effet, lorsque les investissements rapportent du cashflow positif, cela augmente mathématiquement les revenus mensuels et cela est pris en compte par les banques. Les banques sont aussi attentives à la stabilité financière de la personne : si vous êtes à découvert, cela est compromis. » Enfin, pour obtenir un prêt, apporter des garanties telle que la stabilité d’un emploi est également un atout auprès des banques. 

Pour ceux qui ne disposent ni d’épargne ni de capacité d’emprunt, la situation nécessite de mettre en place une stratégie particulière : celle de la sous-location. « Nous allons voir des propriétaires d’appartements, nous leur proposons d’entretenir leur bien et de l’exploiter pour en tirer des revenus via la sous-location. Par exemple, si on loue un studio 500€ par mois et qu’on le sous-loue en courte durée pour 1000€ par mois, on obtient 500€ de cashflow positif. » Pour ceux qui ont de l’épargne, une solution est également d’acheter un garage que l’on va louer à plusieurs motards. L’objectif ? Augmenter la rentabilité de ces biens atypiques. 

Autres astuces : négocier avec le vendeur pour qu’il prenne en charge les frais de notaire ou encore négocier avec la banque un différé de remboursement afin de générer le maximum de cashflow les premiers mois d’exploitation. Pour réussir ses investissements, la première étape est de dépasser ses croyances limitantes ainsi que la relation compliquée que beaucoup de français entretiennent avec l’argent : peur du manque, peur de l’ostentatoire etc. « Pour ma part, je sponsorise l’équipe de football de mon village et je vais prochainement reverser 1% de mon chiffre d’affaires à des associations d’intérêt général. La question n’est pas l’argent lui-même mais bel et bien ce qu’on en fait » conclut Florent Fouque.