Je vais répondre au regard des données spécifiques à mon Master en Finance à HEC Paris, en gardant à l’esprit que pour d’autres programmes, les réponses peuvent varier énormément, selon le lieu et les spécificités de chacun d’eux.
L’année dernière, la majorité de mes étudiants ont été recrutés par des banques d’investissement dans le domaine des Fusions-Acquisitions (47 %), suivi par le domaine des Marchés de Capitaux et la Gestion d’Actifs (27 %) et enfin les métiers du Conseil (17 %).
Je suis très fier de notre présence dans la sphère des Marchés Financiers, qui s’est considérablement renforcée cette année, surtout d’un point de vue qualitatif, avec des embauches par les plus grands noms de la finance : Morgan Stanley, Goldman Sachs et Bank of America Merrill Lynch. Cette réussite reflète nos efforts pour attirer à nouveau des profils hautement quantitatifs, notamment grâce à nos partenariats à double diplôme avec les meilleures écoles d’ingénieurs françaises : Polytechnique, l’École normale, l’ENSAE ou l’École des Mines de Paris, entre autres.
Avec respectivement 13, 12 et 10 nouvelles embauches, les trois banques d’élite Morgan Stanley, Goldman et BAML sont nos trois meilleurs recruteurs. En ce qui concerne les banques spécialisées en fusions-acquisitions, Lazard (7 embauches) et Rothschild (4 embauches) figurent également parmi nos 15 meilleurs recruteurs.
Le deuxième phénomène majeur de la promotion 2019 concerne la part croissante des emplois dans le domaine du Private Equity (8 %) : dans les grandes banques d’investissement évidemment (Goldman ou Macquarie), mais également chez Blackstone (2 embauches) ou dans des établissements plus spécialisés tels que Ardian, Starwood Capital, Fosun Capital, Apollo Global Management, Real Estate Lafayette, Partners Group ou encore ArchiMed.
Les chiffres concernant les salaires et les postes obtenus après diplômation sont publics, car ils sont audités indépendamment par le Financial Times pour son classement mondial annuel des Masters en Finance.
Selon cette enquête, 99% de mes étudiants trouvent un emploi dans les 3 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme. En fait, presque tous les étudiants qui souhaitent entrer directement dans la vie active obtiennent un travail (avec plusieurs offres pour un grand nombre d’entre eux).
La part restante de mes étudiants s’oriente vers une formation supplémentaire (un doctorat, par exemple), ou bien ils s’accordent une année sabbatique non sans s’être auparavant assurés d’avoir décroché pour leur retour un emploi à la suite d’un stage d’été probant.
Du point de vue des salaires, l’enquête du Financial Times s’intéresse aux niveaux de rémunération 3 années après l’obtention du diplôme, car le premier salaire n’est pas toujours pertinent : en effet, beaucoup d’étudiants commencent par un stage, qui se transforme ensuite en contrat à temps plein.
Nos diplômés interrogés par le Financial Times gagnent en moyenne 121 245 euros trois ans après l’obtention de leur diplôme. Il s’agit de la moyenne la plus élevée par rapport à tous les autres Masters en Finance européens. À l’échelle mondiale, nous nous trouvons en seconde position, juste derrière le MIT Sloan, qui lui atteint les 125 720 USD.
http://rankings.ft.com/businessschoolrankings/masters-in-finance-pre-experience-2018
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