Les actions Meta ont connu une reprise massive jeudi 2 février après que la société mère de Facebook, dirigée par Mark Zuckerberg, a dépassé les attentes avec ses derniers résultats trimestriels.
Avec une hausse de 23 %, les actions Meta ont enregistré leur plus importante flambée depuis le 25 juillet 2013. Il s’agit également du deuxième meilleur jour pour les actions du groupe depuis que la société est entrée en bourse en 2012, selon les données de Yahoo Finance.
À la clôture des marchés, le cours de l’action Meta se négociait à 189 dollars, soit un record depuis huit mois, malgré une baisse d’environ 50 % par rapport au sommet atteint en septembre 2021.
Le groupe Meta « a su se montrer à la hauteur des attentes du public compte tenu du contexte actuel morose pour la publicité numérique et des critiques concernant les niveaux de dépenses de Meta », a indiqué Mark Shmulik, analyste de Bernstein.
Meta a atteint près de 90 milliards de dollars de capitalisation boursière jeudi, soit plus que l’évaluation combinée des trois autres plus grandes sociétés américaines de réseaux sociaux, Pinterest (20 milliards de dollars de capitalisation boursière), Snap (18 milliards de dollars de capitalisation boursière) et Twitter (44 milliards de dollars de capitalisation boursière, évaluation réalisée lors de l’achat de la société par Elon Musk).
La fortune nette de Mark Zuckerberg a augmenté de 12 milliards de dollars jeudi. Désormais, elle s’élève à 67,2 milliards de dollars, selon les dernières estimations de Forbes. Le patron de Meta est la 16e personne la plus riche au monde, devant plusieurs personnalités notables comme le milliardaire indien Gautam Adani, dont la fortune a considérablement baissé ces derniers jours.
Le géant des réseaux sociaux a changé son nom en octobre 2021 pour refléter son engagement dans le métavers, Mark Zuckerberg souhaitant mettre en place une expérience en ligne incorporant la réalité augmentée et virtuelle. L’action Meta a chuté de 42 % depuis cette année, les investisseurs ayant été déçus par l’éloignement de la société de son activité principale de publicité numérique et par l’augmentation des dépenses liées à la détérioration de l’environnement macroéconomique. D’autres grandes valeurs technologiques se sont également effondrées récemment, notamment Amazon (-34 %), Alphabet (-27 %) et Netlix (-40 %).
« 2022 a été une année difficile pour les fidèles de la “Maison de Zuck”, beaucoup ayant été poussés au bord du gouffre ou ayant jeté l’éponge », explique Mark Shmulik. « Cependant, il semble que Meta ait trouvé sa propre religion sur l’efficacité/rentabilité et les investisseurs se trouvent désormais face à une entreprise pour sobre et plus pointue. »
Article traduit de Forbes US – Auteur : Derek Saul
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