La colocation, un mode de logement réservé aux jeunes ? Pas vraiment ! L’âge moyen des colocataires est en hausse et plus de la moitié des colocataires sont des actifs. La colocation a pris un coup de vieux, à mesure qu’elle s’est banalisée.
Les amis qui débarquent à toute heure, la fête tous les soirs avec la musique à fond, on ne fait pas le ménage, on paye les factures quand on peut… ou pas. La vie en colocation, c’est sympa comme tout ! Mais pas forcément pour les voisins, ni les propriétaires. Caricature !
Eh oui, les colocataires, étudiants attardés, bruyants, fêtards et crado, c’est surtout dans les films. Dans la vraie vie, plus de la moitié des « colocs » sont des actifs qui se lèvent tôt pour aller bosser. C’est l’un des enseignements du dernier baromètre de la colocation publié par le site spécialisé dans la colocation, Appartager.com.
Pour la première fois depuis la création de ce baromètre, les salariés devancent les étudiants au premier trimestre 2017. Les professionnels représentent désormais 45% du total contre 40% pour ceux qui poursuivent leurs études. Les retraités sont là aussi, mais de manière très marginale avec seulement 1% du total (les 14% restant n’ayant pas renseigné leur activité).
Il faut dire que l’âge moyen ne cesse de grimper. Si les 21-30 ans restent majoritaires dans cette pratique (58% du total), on remarque que les moins de 25 ans sont en recul sensible. Ils ne pèsent plus que 55% des colocataires contre 65% un an plus tôt. Leurs aînés progressent sur toutes les tranches d’âge: les 31-40 gagnent 4 points (de 10% à 14%) devant les plus de 40 ans (+ 3 points de 6% à 9%) et les 26-30 ans (2 points de hausse, de 19% à 21%). Au total, l’âge moyen est passé de 26 à 27 ans.
Si la colocation se banalise, elle n’en demeure pas moins une sorte de formule magique de l’immobilier. Elle permet aux locataires de trouver un logement sympa et pas cher, tout en offrant aux propriétaires des rendements 30 % plus élevés, surtout sur les très grands logements qui restent les plus difficiles à louer.
De plus, cela donne la possibilité de multiplier les garants solides et ainsi de diminuer le risque d’impayés. Cerise sur le gâteau, ça réduit même la vacance locative car, en général, ce sont les colocataires qui se chargent de remplacer les partants !
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits