Covid-19 oblige, les bourses du monde entier s’effondrent petit à petit, alors que le pétrole brut a enregistré sa plus forte baisse depuis la guerre du Golfe de 1991.
Le Nikkei 225, principal indice boursier du Japon, a chuté de plus de 5 % ce lundi, et les actions des bourses de Hong Kong et de la Chine continentale étaient également en baisse. En effet, les investisseurs paniquent et affluent vers des valeurs refuges, comme les obligations d’État et le yen japonais.
Les actions européennes ont suivi le mouvement, l’indice FTSE 100 de Londres ayant chuté de près de 8 % lundi matin, le CAC 40 de plus de 7 % et le DAX allemand de 6 %.
L’indice paneuropéen Euro Stoxx 50, qui mesure les 50 plus grandes entreprises du vieux continent, a plongé de plus de 6 % lundi matin, soit sa plus mauvaise performance depuis plus d’un an. Pour sa part, le S&P 500, basé sur 500 grandes sociétés américaines cotées en bourse, a chuté de plus de 5 %.
Les prix du pétrole ont également chuté. Le Brent, brut de référence, est passé à 33,20 $ le baril, tandis que le West Texas Intermediate a chuté de 31 % ce dimanche, pour atteindre 28,32 $ le baril. Cette chute brutale a été déclenchée vendredi après l’effondrement de l’accord de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). En effet, l’Arabie Saoudite a annoncé qu’elle augmenterait sa production, puisque la Russie a refusé de réduire la sienne malgré les recommandations de l’OPEP, la Chine ayant drastiquement réduit sa consommation de pétrole en raison du coronavirus.
Les analystes de Goldman Sachs sont formels : le prix du pétrole pourrait chuter à un minimum de 20 $ le baril si le coronavirus continuait de se propager et si la guerre des prix du pétrole s’intensifiait.
Les marchés mondiaux ont enregistré des baisses record depuis la crise financière de 2008, avec des mouvements de panique de la part d’investisseurs effrayés par l’impact potentiel du coronavirus sur l’économie mondiale et une guerre du pétrole qui n’arrange pas la situation. Le 3 mars, la baisse des taux de la Réserve fédérale des États-Unis a permis de restaurer la confiance des marchés, qui attendent une action du G7 pour soutenir l’économie mondiale.
À ce jour, plus de 110 000 personnes ont été contaminées par le Covid-19, mais depuis lundi, le nombre de nouveaux cas en Chine semble diminuer. En revanche, les cas du monde entier continuent de déclencher des mesures de quarantaine strictes, en particulier en Italie, le deuxième pays le plus touché, où toute la population est confinée jusqu’au 3 avril.
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