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Comment Gérer Une Plus Grande Volatilité Des Marchés ?

@creditphoto: iStockphoto

Au début de l’année 2018, la volatilité a atteint des niveaux historiquement bas, si bas qu’ils laissaient craindre une forte et brutale résurgence du risque…

Conformément à nos anticipations, cette résurgence s’est matérialisée, principalement provoquée par différents événements politiques au cours de l’année, comme la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, le déficit italien ou les discussions autour du Brexit. Ces phénomènes de résurgence brusques, qui plus est liés à des motifs politiques dont l’impact sur les marchés financiers est compliqué à anticiper, nécessitent, d’une part, une évaluation appropriée des risques, et, d’autre part, des stratégies robustes et adaptées à des contextes de marché plus difficiles.

 

Mesurer le risque

Depuis la crise de 2008, la structure des marchés a radicalement changé. En effet, les variations sur les marchés financiers, à la hausse comme à la baisse, ont eu tendance à s’amplifier et à s’intensifier, et ce, pour des raisons structurelles (avec la généralisation du courtage à haute fréquence par exemple) ou conjoncturelles (typiquement des phénomènes géopolitiques). Pour un portefeuille financier, cela peut être une source de risque compte tenu du potentiel impact financier sur un portefeuille financier qui est difficile à prévoir et à estimer. Il est donc indispensable d’appréhender le risque de manière globale, notamment grâce à des critères tels que la volatilité, c’est-à-dire la variation des prix d’actifs comme les actions, les taux d’intérêt ou encore les matières premières.

 

Se prémunir contre la volatilité

D’une manière générale, les gestionnaires ont pour objectif de rechercher un meilleur potentiel de performances optimisées en fonction du contexte boursier.

Quand les investisseurs ne disposent que d’une faible visibilité sur les marchés financiers et que la volatilité est élevée, il est essentiel d’opter pour des stratégies de diversification. L’objectif est de profiter des différences de performance entre classes d’actifs, entre zones géographiques ou encore entre types de stratégie. Concrètement, il s’agit de ne pas investir exclusivement dans des actions de la zone euro par exemple, mais de rechercher également une exposition aux obligations américaines ou aux actifs émergents. De la même manière, au sein d’une même classe d’actifs, il est possible d’avoir recours à des stratégies dont les comportements peuvent être différenciants.

 

La volatilité comme prisme

C’est le cas par exemple avec les stratégies actions dites de « faible volatilité ». Elles ont pour objectif de construire un portefeuille moins volatil que le marché de référence en investissant dans des valeurs moins volatiles et/ou moins corrélées que leurs paires. Ces stratégies cherchent à obtenir une asymétrie des performances particulièrement utile pour tirer profit du contexte économique actuel.

Retrouvez toutes les perspectives sur le site « Placements financiers : Quelles opportunités en 2019 ? »

Les perspectives mentionnées sur ce site sont susceptibles d’évolution et ne constituent pas un engagement ou une garantie de la part de Natixis Investment Managers International. Les analyses et les opinions mentionnées représentent le point de vue de l’auteur. Elles ont été émises entre le 26 novembre et 3 décembre 2018 et sont susceptibles d’évoluer. Elles ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

Par Nicolas Just Directeur Général Délégué, Directeur des Gestions, Seeyond Julien Dauchez Head of Investment Consultants, Dynamic Solutions (Natixis IM)

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