Les créations d’emplois aux Etats-Unis en janvier, supérieures aux attentes, ont amplifié le rebond entamé ce matin par la Bourse de Paris. Insuffisant néanmoins pour afficher un gain hebdomadaire.
Lesté de 1,14% ce lundi et après avoir espéré un temps « sauver les meubles », le CAC 40 a finalement cédé 0,30% sur cinq jours malgré une dernière séance dans le vert, portée notamment par des créations d’emplois outre-Atlantique supérieures aux attentes. En effet, malgré une progression de 0,65% à 4 825,42 points pour la seule journée de vendredi, le « saint des saints » de la Bourse de Paris ne parvient pas à surnager, enregistrant ainsi sa troisième perte hebdomadaire consécutive.
Après une fin d’année sur les chapeaux de roues, dans le sillage de l’élection de Donald Trump, le CAC 40 rentre clairement dans le rang, et les 5 000 points, qui étaient au sortir de l’année 2016 à portée de fusil, s’apparentent désormais à un lointain mirage. Cette « sinistrose » est encore plus marquée sur l’ensemble des places européennes dans la mesure où l’Eurostoxx 50 a abandonné 0,78% sur l’ensemble de la semaine. Une baisse imputable à l’incertitude liée au décret anti-immigration et à la politique économique de Donald Trump.
Après avoir résolument mal démarré, la semaine s’achève néanmoins sur une bonne note grâce à des créations d’emplois aux Etats-Unis en janvier dépassant les prévisions. Dans le détail, le département du Travail américain a fait état vendredi de 227 000 emplois non-agricoles créés le mois dernier, un plus haut de quatre mois là où le consensus Reuters visait un chiffre nettement inférieur, de 175 000. Une solide performance qui a permis de reléguer au second plan un taux de chômage est en légère hausse et des salaires qui ont faiblement augmenté.
Nokia en pole position
Sur le front des valeurs, la « palme » de la semaine échoit à Nokia (+2,84% en cinq jours), porté par des résultats surpassant les attentes. Le groupe finlandais d’équipements et de réseaux a enregistré un bénéfice d’exploitation (Ebit) en baisse de 27% sur un an à 940 millions d’euros, mais largement au-dessus du consensus Reuters qui s’élevait à 788 millions.
A l’inverse, la nouvelle entité TechnipFMC, issue de la fusion entre Technip et l’américain FMC Technologies termine dans les abysses du CAC 40 (-7,72%). Ainsi Oddo Securities a-t-il remis à jour ses estimations sur la base de la nouvelle configuration du groupe et ajusté son objectif de cours de 50 à 27 euros tout en maintenant sa recommandation « Alléger ».
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