Bitcoin : 9 Raisons Pour Lesquelles Il Peut Dépasser La Barre Des 100 000 €

Les cryptomonnaies, et plus particulièrement le Bitcoin, ont accaparé l’attention des investisseurs en 2017. Ces derniers en sont même tombés amoureux. Le Bitcoin a commencé l’année à 785 € (963,38 $) et l’a terminée à 11 295 € (13 850,40 $) pour un gain de 1338 %. Il a même été évalué à 16 200 € (19 870,62 $) le 17 décembre. Cette envolée a permis au Bitcoin, et aux autres cryptomonnaies, de bénéficier d’une exposition médiatique sans précédent. Elle a également engendré la création de milliers de nouvelles cryptomonnaies.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les cryptomonnaies peuvent gagner ou perdre de la valeur, mais la principale est celle de l’offre et de la demande. Afin de comprendre pourquoi le prix du Bitcoin pourrait s’envoler, j’ai listé ci-dessous 9 raisons. J’ai choisi le seuil des 100 000 € mais j’ai entendu dire qu’il pouvait dépasser le million. Je pense cependant que cette affirmation avait pour unique but d’attirer l’attention des médias.

Seulement 21 millions de Bitcoins

Tout au plus, il y aura 21 millions de Bitcoins en circulation (ou il est censé n’en exister que 21 millions). Le premier a été créé le 3 janvier 2009 et on en compte aujourd’hui 16,8 millions.

Il est de plus en plus difficile de créer de nouveaux Bitcoins. Le nombre de Bitcoin en circulation étant limité, son extraction est difficile et le jeu de l’offre et de la demande se met donc en place.

Les premiers arrivés, l’effet de réseau et l’exposition médiatique

Le Bitcoin est différent des autres cryptomonnaies car il s’agit de la première a avoir été inventée, à gagner en crédibilité auprès des investisseurs et des entreprises et à avoir bénéficié d’une certaine attention de la part des médias. De nouvelles entreprises ont été créées pour le soutenir et l’échanger et elles en ont entraîné d’autres dans leur sillage.

Ce sont surtout ces quelques qualités qui l’ont aidé à prendre son envol. Je considère que ces trois raisons n’en font qu’une seule étant donné qu’elles sont liées et aident principalement à créer de la demande.

Le FOMO ou l’angoisse à l’idée de louper quelque chose

L’angoisse à l’idée de louper quelque chose a aidé le Bitcoin a prendre de l’ampleur car les investisseurs ont peur de rater son prochain boom.

CNBC a rapporté que Coinbase, un marché d’échange de cryptomonnaies, comptait 11,7 millions de comptes en octobre à côté des 10,6 millions de Schwab. En novembre, 300 000 nouveaux comptes ont été créés en une semaine, portant le nombre d’utilisateurs de Coinbase à 13,3 millions. Si ce n’est pas une ruée vers le Bitcoin, je ne sais pas ce que c’est.

Les clés égarées

Les gens ont tendance à égarer tout un tas d’affaires, y compris leurs clés permettant d’accéder à leurs cryptomonnaies. Bien que ces dernières soient protégées si leur propriétaire perd sa clé, elles peuvent bien être perdues à jamais. Kimberly Grauer, économiste en chef chez Chainalysis, estime que 23 % des clés existantes ont été égarées, ce qui ralentit l’approvisionnement du marché en Bitcoin.

Les grandes sociétés d’investissement apportent de la crédibilité

Le Cboe (Chicago Board Options Exchange) et le CME Group (Chicago MErcantile Exchange) ont mis en place des marchés à terme sur le Bitcoin en décembre. Fidelity (multinationale spécialisée dans la gestion d’actifs) a annoncé qu’en plus de faire de petits investissements dans les cryptomonnaies, elle a également entrepris une petite opération de « minage ». Si on ajoute à cela les rumeurs selon lesquelles Goldman Sachs pourrait commencer à échanger des cryptomonnaies, la confiance des investisseurs ne peut qu’augmenter, ce qui crée de la demande. Ces grandes institutions financières n’investiraient pas à tous les niveaux (humain et financier) si elles pensaient que ces cryptomonnaies n’étaient pas viables.

Il est plus difficile et plus coûteux de les « miner »

Le « minage » bu Bitcoin est ainsi fait que plus il y en a, plus il est difficile d’en créer de nouveaux. Étant donné que le « minage » se fait uniquement à l’aide d’ordinateurs, leur création nécessite de plus en plus de puissance informatique. Les coûts en matière de systèmes informatiques ou d’énergie sont donc élevés.

CNBC a diffusé une émission montrant une grande opération de « minage » dans l’état de Washington, où l’électricité est très peu chère. La création d’un nouveau Bitcoin coûte aux alentours de 2 850 € (3 500 $). Leur valeur étant actuellement estimée à 11 285 € (13 850,40 $), l’opération est donc très rentable. Si le coût de l’extraction augmente, la production de nouveaux Bitcoins pourrait ralentir, ce qui aurait pour effet de faire chuter l’offre à court terme.

L’accumulation

Il peut arriver que les investisseurs accumulent les Bitcoins en espérant que leur prix augmente. Bien que cela puisse limiter l’offre en Bitcoins, c’est le cas pour tous les actifs. Les propriétaires s’en débarrasseront lorsqu’ils auront atteint une certaine valeur.

La devise refuge

Le dollar américain est considéré comme étant la devise la plus « sûre » au monde étant donné qu’il bénéficie de toute la confiance et du soutien du gouvernement américain. Ceci étant dit, de plus en plus de personnes pensent que les cryptomonnaies sont une valeur refuge dans ces temps de crise. Le Bitcoin commence à devenir populaire après de personnes qui ne font pas confiance au gouvernement du pays dans lequel elles vivent ou vers lequel elles envoient de l’argent comme le Zimbabwe, ou encore là où l’inflation est très élevée, comme par exemple au Venezuela.

Les activités illégales

Malheureusement, le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies ont été et sont toujours utilisées pour des activités illégales. Les utilisateurs de Bitcoins peuvent rester anonymes et se trouver n’importe où à travers le monde, ce qui peut provoquer une augmentation de la demande.

Cela va-t-il durer ?

Comme c’est le cas pour la plupart des actifs, il n’existe pas de réponse définitive à cette question, d’autant plus qu’il s’agit d’une nouvelle monnaie, unique en son genre. Il faut garder à l’esprit que nous faisons confiance aux ordinateurs nous disant combien de parts d’une société nous possédons, combien d’argent nous avons à la banque, nous fournissant nos factures de cartes de crédit ainsi que les relevés de paiements de ce que nous achetons. D’une certaine manière, ces informations sont stockées dans différents endroits. Il en va de même pour le Bitcoin et les autres cryptomonnaies.