La dynamique des marchés de 2019 devrait continuer en 2020.
2020 s’annonce comme une année favorable pour les marchés actions. Les experts de Natixis IM Solutions, comme de Vega IM, partagent ce même optimisme. Plusieurs facteurs le justifient. D’abord, les banques centrales vont continuer d’intervenir sur les marchés financiers avec, notamment en Europe, une reprise des rachats mensuels de titres. Le maintien d’une politique monétaire accommodante devrait ainsi prolonger un peu le cycle économique ce qui soutiendra les marchés d’actions. La perspective de l’élection américaine en novembre prochain accentuera cette tendance : sachant que les actions se comportent traditionnellement bien les années de présidentielle, les investisseurs devraient surpondérer leur allocation sur ces actifs. Enfin, le rendement des actions, fonction de leurs dividendes, resterait bien supérieur à celui des titres sans risque, qui offrent des coupons désormais proches de zéro.
2020, misez sur les actions européennes !
Au sein des marchés actions, Natixis IM Solutions favorise les pays développés comme les marchés européens et japonais, aujourd’hui faiblement valorisés par rapport à leur moyenne de long terme. A contrario, les titres américains apparaissent beaucoup plus chers. L’Europe, dont les valeurs avaient été considérées ces derniers dix-huit mois avec une certaine suspicion par les investisseurs, semble particulièrement attractive. Les flux de capitaux ne sont à nouveau positifs sur ces marchés que depuis l’automne dernier et les incertitudes géopolitiques (guerre commerciale, Brexit, etc…) semblent s’atténuer. Et le mouvement se fait sans excès et sans volatilité excessive sur les marchés européens depuis un an, ce qui pourrait aussi favoriser un retour des particuliers. Pour Vega IM, à court terme la priorité est de profiter de la légère reprise macroéconomique. A cette fin, les gestionnaires privilégient les valeurs cycliques, qui bénéficieraient du rebond. Ils ciblent les valeurs technologiques, celle du luxe ou de la cosmétique, ou bien encore les secteurs industriels exportateurs. Dans un deuxième temps, une fois passé ce rebond des titres cycliques, les investisseurs pourraient se porter sur les secteurs plus défensifs comme les télécoms ou la pharmacie.
Les obligations sous l’influence des banques centrales
L’intervention des banques centrales, qui maintient les taux d’intérêt au plancher, va globalement décourager les investisseurs d’aller vers les obligations, devenues très chères et peu rémunératrices. Malgré ce tableau peu encourageant, Natixis IM Solutions pense qu’il ne faut pas entièrement faire l’impasse sur ce marché. Souscrire quelques valeurs obligataires bien identifiées pourrait en effet gonfler un peu le rendement global d’une épargne. Par exemple la dette des pays émergents qui bénéficie de la politique de la Réserve fédérale, ou encore les titres de dettes d’entreprises fragilisées, autrement dit les obligations spéculatives « high yield » offrent encore un rendement. Pour Natixis IM Solutions, les risques de faillite seront en effet limités en 2020 car les acteurs privés continueront de bénéficier de bonnes conditions de financement.
Propos recueillis entre le 25 et le 29 novembre 2019.
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Les analyses et les opinions mentionnées représentent le point de vue de l’auteur. Elles ont été émises entre le 25 et le 29 novembre 2019 et sont susceptibles d’évoluer. Elles ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.