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Sylvie Tellier, Femme De Coeur Sur Le Tour De France

Sylvie Tellier Miss France soutient au Tour de France le Mécénat Chirurgie Cardiaque
Sylvie Tellier Miss France soutient au Tour de France le Mécénat Chirurgie Cardiaque

Le Tour de France 2019 touche à sa fin, et pour la treizième année, l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque a invité des ambassadeurs ( Laurent Maistret, Arnaud Tsamère, Nelson Montfort, Paul Belmondo…) au départ de la 16ème étape, à la Course du Cœur. Pour mettre en lumière leur action qui sauve la vie des enfants qui ont besoin d’être opérés, Sylvie Tellier, ex Miss France et directrice générale de la société Miss France, est montée en selle.  Rencontre au pied du podium, à Nîmes.

Désirée de Lamarzelle : Vous soutenez l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque depuis quelques années ?

Sylvie Tellier : Oui, cela a commencé par la Course du Cœur dans le cadre du Marathon de Paris auquel j’avais participé avec mes parents qui étaient des coureurs très sportifs. On peut même dire que j’ai grandi dans une famille de marathoniens, mais après avec l’âge, ils se sont convertis au cyclisme et moi un peu avec eux. Lorsque le MCC m’a proposé de faire l’étape du cœur au Tour de France, j’ai eu très envie de venir tester l’aventure. Je fais beaucoup de sport mais pour participer à cette étape mon père – fan du Tour de France – m’a coachée pendant un mois pour me préparer.

Le cyclisme pour mettre en lumière l’association, cela demande un engagement également sportif !

S.T. : Oui, je suis venue avec mon père, d’ailleurs je ne « roule » pas beaucoup par rapport à mes parents qui sont des vrais cyclistes avec 90 km de course par semaine au compteur. Vivre cette aventure MCC (Mécénat Chirurgie Cardiaque) en famille est encore plus incroyable. Et puis, en tant que Miss France je suis naturellement proche de l’univers du Tour de France : ce sont les mêmes spectateurs, c’est un peu le même monde populaire et c’est merveilleux.

L’association va bientôt fêter sa 3500ème opération d’enfant sauvé, c’est impressionnant ?

S.T. : Leur action est immense et elle me tient à cœur, tout comme la fondatrice Francine Luca que je connais depuis quinze ans et dont la personnalité et la détermination forcent mon admiration ! Elle m’a permis d’assister à une opération à cœur ouvert et m’a ouvert les portes de son association pour me montrer les coulisses d’un tel travail. Ce qu’ils font en sauvant les vies de ces enfants est fantastique car il se situe là-bas dans les pays où ils se trouvent et en France où il faut des familles d’accueil. Leur combat centré sur les enfants touche particulièrement la mère de trois enfants que je suis, donc je suis très heureuse de les soutenir.

L’association Mécénat Chirurgie Cardiaque doit en effet recruter les familles d’accueil de ces enfants, cela vous tenterait ?

S.T. : Etre famille d’accueil pour les enfants qui se font opérer en France est très exigeant et très riche à la fois car cela demande beaucoup d’investissement émotionnel et de temps. Le statut de jeunes retraités est idéal pour remplir cette mission qui est une incroyable leçon de vie. Je le ferai à la retraite, c’est certain !

Vous dirigez un monument qui est la société Miss France, comment conciliez-vous vie professionnelle et bénévolat ?

S.T. : Le bénévolat doit faire partie de la vie d’une Miss France, c’est constitutif du rôle qu’elle incarne, qui n’est pas seulement médiatique et « paillettes » mais aussi tourné vers les autres. Après leur élection, nous leur expliquons qu’elles doivent donner du temps à une association. J’ai moi-même créé « Les Bonnes Fées » qui regroupe 16 Miss France pour soutenir des opérations caritatives sur le terrain et plus particulièrement l’ouverture de « maisons » dans les centres de cancérologie pour aider les femmes qui veulent garder leur féminité pendant la maladie. Cela va de soins esthétiques à des cours de méditation en passant sur un atelier foulard pour les cheveux qui tombent… tout ce qui permet à ces femmes venues faire leur « chimio » en hôpital de jour, d’oublier l’attente, et parfois la maladie, quelques heures.

En tant que directrice de la société Miss France, comment gérez-vous l’image un peu stéréotypée de la femme que véhicule l’élection ?

S.T. : Je suis à la tête de la société Miss France depuis 2005 et mon principal souhait était que cette élection ressemble aux jeunes femmes qui se présentent. Moi-même quand je suis arrivée dans ce concours (2001), il ne me ressemblait pas en tout point : j’étais plus indépendante et plus émancipée que l’image légèrement figée que véhiculait le concours. Et quand vous voyez Vaimalama Chaves, Miss France 2019, ses mensurations sont plus épanouies, elle fait passer un beau message qui est d’être bien dans sa peau et dans son corps. L’élection évolue et correspond mieux à la jeune génération, mais elle gardera toujours son côté un peu désuet qui plaît aussi aux spectateurs. Les Miss France font un peu partie du patrimoine de notre pays !

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