Du festival de Cannes à Hollywood, il n’y a qu’un pas… que franchit allègrement l’actrice américaine Aja Naomi King révélée par la série « How to Get Away With Murder » et prochainement à l’affiche, dans le rôle principal, du biopic « A Girl From Mogadishu ». Lumineuse et spontanée, l’égérie de la maison L’Oréal Paris venait pour la seconde fois fouler le tapis rouge de la croisette… avec un plaisir non dissimulé. Depuis sa suite au Martinez, elle nous a livré ses impressions mais également ses convictions. Un engagement que l’ancienne étudiante de Yale compte promouvoir à travers son métier d’actrice. Entretien.
Comment définiriez-vous votre « Cannes » ?
Cela tient en un mot : l’extase ! (rires). J’ai vécu un festival incroyable en montant les marches. Qu’il s’agisse de cinéma, de la montée des marches, ou même de shooting photos, tout participe à une expérience hors du commun. L’année dernière, je venais pour la première fois et j’étais assez terrifiée à l’idée de fouler le tapis rouge. Cette année j’étais presque détendue, donc je serai parfaitement prête pour les prochaines fois (rires).
Si Cannes était une femme, qui serait-elle selon vous ?
Céline Dion ! Elle était tellement spectaculaire comme peut l’être le festival de Cannes qu’elle me fait penser à ce genre d’événement.
En tant qu’ambassadrice beauté pour l’Oréal, qui était la plus belle femme selon vous sur la croisette ?
C’est Helen Mirren. Après l’avoir vue, si charismatique, monter les marches avec ses cheveux roses : elle dégageait quelque chose de particulier, à la fois puissant et gracieux. Il y a chez elle une force qui la rend très belle.
Une femme forte qui inspire les femmes ?
Oui, selon moi une femme doit pouvoir être elle-même sans demander la permission. Helen Mirren fait partie de ces femmes qui s’assument, quoi qu’elles fassent, et qui inspirent les autres femmes. C’est important que nous, les actrices ou toute femme publique, donnions l’exemple aux autres femmes en leur montrant qu’elles ont le droit d’agir. En quelques sorte par notre liberté nous donnons la permission à d’autres…
Vous êtes égérie pour l’Oréal Paris, quel rapport entretenez-vous avec le maquillage ?
J’ai toujours été une « fan » de maquillage, et la marque L’Oréal Paris signifie beaucoup pour moi : déjà toute jeune j’aimais observer ma mère se maquiller avec les produits L’Oréal pour sortir le soir. J’ai un lien avec le make up qui relève de quelque chose du rite, du plaisir de se préparer et de partager entre femmes des astuces beauté, qui serait presque du ressort de la sororité. Et puis je suis aussi très honorée d’incarner cette marque qui a été une des premières à proposer des nuances pour les toutes les carnations de peau, pour nous rendre « toutes » belles.
Vous faites partie de cette génération d’actrices qui n’hésitent pas à s’engager, comme pour l’empowerment ?
Oui je souhaite m’engager pour préserver nos droits… ceux de l’égalité raciale, mais aussi de l’égalité femmes-hommes. L’empowerment au féminin consiste à aider les femmes – qui représentent la moitié de la population – à agir pour faire partie prenante de l’économie mondiale. Pour cela nous devons occuper des postes clés de décision, de réflexion, d’exposition… D’ailleurs, un pays où les femmes ont des droits est un pays qui va bien.
Votre meilleur souvenir de Cannes ?
C’était la montée des marches pour le film de « Hidden Life » même si j’ai mis cinq bonnes minutes à monter avec ma robe ! (rires).
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