Octobre Rose : Ces Entrepreneures Aident Les Femmes À Lutter Contre Le Cancer Du Sein

Le cancer du sein touche une femme sur huit au cours de sa vie. Octobre rose – la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein – est l’occasion de mettre en avant ces entrepreneures qui aident les femmes à se battre contre la maladie.

Un test sanguin pour anticiper la réaction aux rayons

Clémence Franc, Novagray. Un patient sur deux atteint d’un cancer sera traité par radiothérapie. Or, l’irradiation entraîne de terribles effets secondaires chez 5 à 10% d’entre eux. Novagray développe des tests prédictifs pour déceler l’intolérance aux rayons. Lancée par Clémence Franc, la start-up est née de quinze ans de travaux menés par le professeur David Azri. L’équipe s’est attaquée au cancer du sein, dont 50 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Ce premier test a été validé sur plus de 500 patientes dans le cadre d’un essai clinique.

Un réseau pour vaincre l’isolement

Laure Guéroult-Accolas, Mon réseau cancer du sein. Lancés par Laure Guéroult-Accolas l’application et le site internet comptent offrir aux femmes un espace de parole et d’entraide anonyme et sécurisé. La fondatrice de ce réseau avait 39 ans quand le diagnostique a été réalisé et ne savait pas vers qui se tourner pour trouver du soutien, mais aussi l’adresse d’un praticien ou un endroit où acheter une perruque. L’application a été développée par le start-up studio rennais Ünitee. 

Mon réseau cancer du sein noue un partenariat avec la start-up WeFight pour donner naissance à l’agent conversationnel Vik. Lancé en octobre dernier sur Facebook Messenger ce petit assistant virtuel répond à des questions sur la maladie. Grâce à l’intelligence artificielle, les messages, tous validés par le corps médical, sont de plus en plus personnalisés.

Mieux vivre son cancer

Marine Perrin et Cindy Bringuier, Oncovia. Fondée en 2011 par Cindy Bringuier et Marine Perrin, la start-up veut permettre aux femmes atteintes d’un cancer de se sentir mieux et de rester belle pendant et après le traitement. La plate-forme de vente en ligne propose des produits de beauté et de bien-être adaptés à la maladie. Les deux jeunes femmes ont également ouvert un institut de beauté.

De la lingerie fine post opératoire

Cécile Pasquinelli Vu-Hong, Garance. Atteinte d’un cancer, l’idée de se rendre en pharmacie pour acheter des sous-vêtements médicaux lui faisait horreur. Cécile Pasquinelli Vu-Hong crée la marque de lingerie fine et adaptée à la maladie. Lancée en 2012, après avoir combattu un cancer du sein, Garance propose des soutien-gorge et maillots de bain aux clientes ayant subi une mastectomie. Outre dans sa boutique installée dans le XIIIème arrondissement de Paris, sa lingerie est en vente sur La Redoute et aux Galeries Lafayette.

Des fruits pour la prévention  

Charline Goutal, Ma p’tite culotte. La marque de lingerie Française lancée à l’âge de 26 ans par une ancienne de l’Essec réalise à l’occasion d’octobre rose des Tshirts ornés de fruits (kiwis, citrons, avocats, fraises…) dont 100% des bénéfices seront reversés à l’association Le Cancer du sein, parlons-en ! qui milite pour le dépistage.

Des tatouages 3D sur sein

Alexia Cassar, The tétons tattoo shop. Un salon de tatouage entièrement consacré aux femmes ayant subi une ablation du sein. Ancienne chercheuse spécialisée en oncologie et passée par l’industrie pharmaceutique, Alexia Cassar a lancé son salon et son projet de tatouage 3D de reconstruction mammaire. La technique, qui existe depuis plus de quinze ans aux Etats-Unis est encore méconnue en Europe.

Octobre rose. Soutenue par l’American Cancer Society, la première campagne a eu lieu pour la première fois aux Etats-Unis en 1985. En France, c’est en 1994 que l’initiative est reprise par le groupe Estée Lauder et le magazine Marie-Claire.