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Morgane Jouot (DG La Prairie) : « Nous souhaitons demeurer la Maison experte en soin de la peau la plus désirable au monde ! »

Morgane Jouot © La Prairie

Du caviar, de l’or, du platine, des textures satinées et des formules brevetées diablement efficaces, La Prairie règne en maître absolu dans la cosmétologie de luxe. A la croisée de l’univers de la beauté, de l’art et de la joaillerie, la griffe suisse est inclassable, taillée pour les plus exigeants d’entre nous. La marque fonde sa légende sur le culte de l’exclusivité et de la relation client. Garante de ce dialogue cousu main, Morgane Jouot, la directrice générale France, un marché clef. Rencontre.

Considérée comme la plus éduquée en matière de soins et de beauté, la femme française fascine les marques de cosmétique, elle les challenge même par sa connaissance pointue et son intransigeance. Mythe éternel et universel, la frenchie noue précocement une relation avec ce monde dont elle puise l’élixir de sa jeunesse et de sa forme. Ambassadrice de la patrie du luxe et de l’art de vivre, elle a une sensibilité innée à ces sujets, mais pas seulement : « La Française est une femme bien plus active qu’ailleurs, comparativement à des pays comme l’Allemagne ou le Portugal. Elle talonne les Scandinaves. Cet engagement professionnel va de pair avec une attention accrue à son hygiène de vie pour assurer sur tous les tableaux. La cosmétologie devient alors un support de choix en vue de préserver son capital esthétique. Il y a aussi un vrai plaisir à le faire. De mère en fille, les Françaises se transmettent ce rituel et ce goût du beau. Prendre soin de soi est un acte instinctif. », introduit Morgane Jouot, promue il y a un an directrice générale La Prairie France.

Le rôle de cette Champenoise d’origine, riche de vingt ans d’expérience dans le secteur, est de repousser toujours plus loin la conversation privilégiée avec cette communauté d’esthètes. La marque est présente à la fois en magasins et dans les spas de certains hôtels (le Bristol à Paris, les Thermes Marins à Monaco, le Château Saint Martin à Vence, le Cap Eden Roc à Antibes et l’Apogée à Courchevel) en poursuivant l’objectif commun de délivrer la même excellence de service peu importe la localisation.

L’humanisation de l’échange entre cliente et expert maison est la pierre angulaire de cette rencontre : « Nos fidèles sont des globe-trotters, ils veulent avoir la même expérience qu’ils passent ici par Paris ou qu’ils soient le lendemain chez Harrods à Londres. Nos équipes sont formées en continu sur l’art de rendre le meilleur service, sur nos prouesses scientifiques et sur la personnalisation du rituel de soin. Chaque interaction sur le point de vente doit être unique, il arrive souvent que des clientes changent de lieu pour suivre leur conseillère beauté. », souligne Morgane Jouot. Être connu et reconnu, rien de mieux pour consolider la relation et l’inscrire dans le temps.

Morgane Jouot, DG France © La Prairie

 

Il y a également ces ‘petites’ attentions intrinsèques au secteur du luxe comme des prestations de soin automatiquement offertes aux visiteurs intéressés, même sur les points de vente. Les retours s’accompagnent d’une plus grande adhésion à l’univers de la Maison à la collection iconique bleu cobalt. Conviée à des avant-premières, récipiendaire de délicates attention à domicile tout au long de l’année, personnalisation très précise des rituels de soin, la femme La Prairie est au cœur d’un programme client qui place le service et l’attention au détail à un niveau ultime. « La Prairie, c’est une maison de luxe avant d’être une marque de cosmétiques, nous partageons les mêmes codes. Exclusivité, sélectivité et expérientiel nous caractérisent. Dans chaque lieu, c’est notre mobilier, notre design empreints d’un minimalisme suisse qui s’expriment. Instantanément, on entre dans un monde à part pour s’offrir un moment d’exception à soi. », expose la cadre dirigeante.

Des flacons développés dans les usines en Suisse, aux belles adresses, la griffe s’attache à maintenir les mêmes standards au nom de son ADN. Quitte à laisser planer un voile de mystère médiatique. Véhiculer le rêve passe par ce parti-pris très fort à l’heure de la toute-puissance d’Internet.

Ce côté secret se nourrit par ailleurs de ses racines helvétiques et de sa genèse. Le père fondateur de la Clinique La Prairie, le Dr Paul Niehans, a révolutionné le marché dès 1931 avec ses recherches scientifiques basées sur la thérapie cellulaire. Derrière ce concept, l’équation déchiffrée de notre renouvellement cellulaire, la stimulation de notre collagène et élastine favorisant le rajeunissement, la protection de notre épiderme… Un Graal auquel nous sommes beaucoup à aspirer. Hier comme aujourd’hui. Il y a également un parfum de légende avec les personnalités qui se sont succédé au saint des saints à Montreux : le pape Pie XII, Chaplin, Liz Taylor… La Prairie honore son héritage en demeurant imperméable aux tendances souvent éphémères, et s’arroge même le luxe de choisir ses disciples. Pénétrer son univers, c’est en accepter les canons.

Less is more, oui, mais toujours dans des écrins comme les palaces, où le joyau suisse scintille, ou dans la présentation même de ses produits emballés tels des pièces de joaillerie. « Nous sommes et souhaitons demeurer la Maison experte en soin de la peau la plus désirable au monde, tout en véhiculant notre image et notre expertise suisse vers le reste du monde ! Nous sommes dans un territoire très distinctif qui n’est aucunement perturbé par les nouveaux entrants. », éclaire l’élégante porte-parole.

Morgane Jouot confesse ne pas connaître elle-même tous les secrets des formules miracles à l’origine du retentissant succès des 4 lignes : Platinum Rare, Skin Caviar, White Caviar et Pure Gold. Secret défense oblige, seuls les scientifiques et laboratoires de la Maison détiennent les clefs de l’énigme scientifique. Si vous cherchez à vous faufiler dans un laboratoire, c’est peine perdue ! Le processus de fabrication est séquencé et savamment dispatché dans trois laboratoires en Suisse…

 

Morgane Jouot : « Nos fidèles sont des globe-trotters, ils veulent avoir la même expérience qu’ils passent ici par Paris ou qu’ils soient le lendemain chez Harrods à Londres. »

 

Cette nécessaire protection des formules frappée du sceau de la confidentialité ne s’applique néanmoins pas à la volonté de transparence du groupe en matière d’ingrédients, ni en matière de politique environnementale. La Prairie intègre dans sa stratégie ces différents enjeux RSE et a d’ailleurs désigné une responsable en charge de ces sujets. Un engagement qui s’exprime notamment dans l’univers de la science et de l’art avec un impact environnemental et sociétal.

En effet, depuis quelques années, la marque soutient les projets de recherche scientifique du Département de Glaciologie de l’Université ETH à Zurich dont les efforts contribuent à la préservation des glaciers en Suisse et dans le monde.

Dans le monde culturel, La Prairie encourage aussi les efforts de conservation d’œuvres d’art à la Fondation Beyeler en Suisse et soutient la jeune création artistique. Elle commissionne des artistes émergents pour ses participations à la foire d’art contemporain Art Basel et a récemment initié un partenariat avec l’Ecole d’Art et de Design de Lausanne afin de développer un packaging du futur plus responsable pour l’environnement.

Luxe et engagement, La Prairie est plus que jamais une marque de son temps, ultra-désirable.

 

<<< À lire également : « Voyage intérieur à la Clinique La Prairie, une adresse d’excellence qui vous veut du bien ! »  >>>

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