Rechercher

Parole De Lauréate : Nicole Ladner, Gérante D’Eurobougie

Pouvez-vous nous retracer l’histoire de votre entreprise ?

Eurobougie a été créée en décembre 1999. A l’origine, la société s’appelait commercialement « Bougies Epistrof » et j’y étais salariée cadre en qualité de Comptable. Elle a déposé le bilan en mars 1999, j’ai fait une proposition de rachat partiel de la société auprès du Tribunal de Commerce d’Orléans qui a validé mon projet de reprise en novembre 1999. Nous nous sommes installés dans un local que la Mairie de Boynes nous a loué. J’ai commencé avec 4 salariés dans l’entreprise, une dizaine de commerciaux et un chiffre d’affaires de 550 K€. Les débuts ont été très difficiles car mon ex-employeur a tout fait pour qu’Eurobougie dépose le bilan : il a bloqué des fournisseurs principaux, des produits phares au nom d’Epistrof car la marque lui appartenait…. J’ai résolu les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentaient. Malgré toutes ces attaques, Eurobougie a toujours progressé : nous sommes actuellement 25 personnes sur le site, 12 commerciaux et un chiffre d’affaires de 3 000 K€. Pour faire face à cette croissance, le local devenant trop petit et inadapté, Eurobougie a acheté fin 2015 un ancien site d’abattage de volailles à Boynes avec une surface d’environ 8 000 m² sur 5 hectares de terrain. Après 6 mois de travaux, nous avons emménagé fin juin 2016, le lendemain de la cérémonie des Trophées Les Femmes de l’économie en Centre-Val de Loire. A ce jour, nos clients sont les artisans boulangers pâtissiers et le rayon boulangerie pâtisserie de la grande distribution alimentaire. Eurobougie est ainsi devenue ainsi la dernière entreprise à fabriquer des bougies d’anniversaire en France.

Vous avez été élue lauréate d’or femme chef d’entreprise lors de la précédente édition des Trophées Centre-Val de Loire, puis lauréate nationale de bronze lors de la finale des territoires des Femmes de l’économie, quels souvenirs gardez-vous de ces deux cérémonies ?

Je garde un souvenir extraordinaire des Trophées en Centre-Val de Loire. C’était une très belle cérémonie, avec une ambiance conviviale. Cela a été un gros moment d’émotion pour moi et aussi pour ma famille. C’était la première fois que je participais à un concours et que je mettais en avant mon parcours. J’y ai fait de belles rencontres, par exemple Christine Santerre avec qui je travaille aujourd’hui pour la création de mon site Internet. Je suis en contact également avec Aline Mériau, qui a été Lauréate d’Argent dans la même catégorie que moi. J’ai eu un sentiment différent pour la finale des Territoires. C’était aussi une très belle cérémonie, avec beaucoup d’émotion, mais avec moins d’échanges. Je suis très heureuse et fière de ces deux trophées. C’est, pour moi, une véritable reconnaissance de ces 16 années de travail acharné. Les Femmes de l’économie m’ont sortie de mon isolement et maintenant, je réseaute !

Quels sont vos projets d’avenir ?

Continuer à développer le chiffre d’affaires de la bougie d’anniversaire via 2 axes : l’embauche d’une Directrice Commerciale et la création du site Internet professionnel marchand avec Christine Santerr . Développer le chiffre d’affaires de la bougie parfumée à travers ma participation au salon Cosmetic 360 et mon adhésion à la Cosmetic Valley.

Quels conseils souhaitez-vous adresser aux futures candidates des Trophées « Les Femmes de l’économie » en 2017 ?

Les conseils que je peux donner sont : Soyez vous-même, passionnée par votre métier et fière de l’être !

Nicole Ladner, Gérante d'Eurobougie © Viviane Dalles

En express

Une musique qui vous donne la pêche ? C’est selon mon humeur du jour : le dernier album de Julien Doré, les 25 ans de Radio FG, ou encore « Believer » de Mazor Lazer & Showtek.

L’essentiel dans le sac à main d’une femme de l’économie ? Le téléphone portable, l’agenda, un bloc-note, un rouge à lèvres…

Une œuvre d’art qui vous a marqué ? Les Nymphéas de Claude Monet

Une citation à nous partager ? « Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ». Quand quelqu’un fait tout pour me nuire, je dis toujours « d’un mal, j’en fait un bien ». Et cela me réussit !

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC