Le sens de l’histoire est une exposition itinérante qui a pour vocation de s’installer en entreprise. Son rôle : éveiller les consciences sur l’égalité entre les femmes et les hommes au travail. Au-delà de la question de l’égalité salariale, elle interpelle en donnant des exemples sans jamais dénoncer. Conçue par Tell me the truffe, agence de communication spécialisée sur les sujets du handicap et de la diversité, l’exposition a été dévoilée pour la première fois dans les locaux de Kwerk à Paris.
Le saviez-vous ? Le mot « sexisme » est entré dans le dictionnaire en… 1978. En Egypte, le pharaon était une femme en… 1478 avant Jésus Christ. Et en Suède, les femmes et les hommes partagent équitablement un congé parental avec un minimum de deux mois chacun. Ces quelques exemples sont tirés de l’exposition « Le sens de l’histoire » proposée par Tell me the truffe, une agence de communication spécialisée sur les sujets du handicap et de la diversité.
Plusieurs panneaux, de l’antiquité à nos jours, questionnent notre vision de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la société et dans l’entreprise en particulier. « L’exposition aborde le sujet en ne le réduisant pas à l’inégalité salariale car celle-ci n’est que le résultat d’autres éléments convergents », souligne Elie Sic Sic, cofondateur de Tell me the truffe, et concepteur de l’expo. Présentée pour la première fois la semaine passée dans les locaux de Kwerk, un espace de coworking parisien soucieux du bien-être au travail, « Le sens de l’histoire » est amené à s’installer dans les entreprises désireuses de mettre au centre des discussions le sujet de l’égalité femmes-hommes.
« Ce qui fonctionne, ce sont des slogans qui proposent des repères », indique Elie Sic Sic. « Les antibiotiques, c’est pas automatique ; Un verre ça va, deux verres, bonjour les dégâts », cite-t-il en exemple. Avec son acolyte David Herz, il refuse de tomber dans « la com culcul ». Et préfère la passage par un dispositif culturel. Chez Kwerk, les panneaux prennent place dans l’espace de vie commun et depuis l’escalier le surplombant le terme « sexisme » au-dessus d’une photo du dictionnaire Le petit Robert interpelle.
Les exemples s’égrènent : la reine-pharaon Hatchepsout et son règne de quinze ans, Stéphanie « Steve » Shirley, créatrice en 1962 d’une des premières start-up, Freelance Programmers, et contrainte de changer de nom pour évoluer dans cet univers masculin. « Nous voulions donner des exemples moins connus du grand public. Cléopâtre, autre femme pharaon, est présentée avec des stéréotypes : par son joli nez ou pour sa relation avec César. Nous voulions présenter une femme de pouvoir », explique David Herz.
Avec ce dispositif, Tell me the Truffe espère amener les entreprises à ouvrir le dialogue. « Aujourd’hui, le sexisme existe toujours en entreprise sous couvert d’humour, les salariés doivent interroger leurs propres comportements », ajoute David Herz. Les salariés, mais aussi les managers. « Les réunions sont en réalité plus efficaces entre 10 et 12 heures, or, souvent, les réunions sont programmées matin ou soir, ce qui exclu les jeunes parents, et notamment les femmes », complète Elie Sic Sic.
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