Depuis quelques années l’économie verte, durable et redistributrice s’invitent dans des domaines aussi variés que la mode, l’énergie, l’agriculture etc… Ces différents modèles dont certains plus alternatifs que d’autres ont comme objectif commun de redynamiser les économies locales et engendrer une meilleure répartition des richesses. Cette nouvelle façon de penser l’économie passe autant par des activités classiques moins polluantes que par ce qui est appelé des éco-activités tournées essentiellement vers la sauvegarde de l’environnement.
L’industrie textile : une des plus polluantes au monde
Avec la Fashion Revolution Week qui s’est tenue fin avril dans de nombreux pays, c’est l’occasion de jeter un regard bienveillant sur cette mode pas toujours très éthique. Et pourtant un peu partout émergent de nouvelles marques avec à leur tête des créatrices et créateurs qui ont décidé de mettre l’humain au centre de leurs préoccupations. Ici on parle de coopératives de femmes, d’entrepreneuriat social, de plateformes de vente durable… mais aussi de respect, d’engagements, de droits, de responsabilité… sans oublier de rentabilité. Il ne s’agit pas d’être de doux rêveurs, la mode éthique se doit de dégager des bénéfices ne serait-ce pour permettre toujours plus de projets pérennes et prouver qu’une autre façon de produire et de consommer sont possibles. Pour faire le relais de cet engouement il y a les médias, les blogueuses et influenceuses incontournables de la mode comme Modelya et son blog dédié à la mode éthique, l’Ethical Fashion show et bien d’autres rendez-vous. Leurs buts parler de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de s’engager pour une mode plus respectueuse et durable.
Mode éthique : produire un mieux-être humain
Il s’agit ici autant de réduire l’impact de cette industrie sur l’environnement que d’équité sociale. Ce qui est mis en avant ce sont ces vases communicants et interdépendants d’une nature quasi à bout de souffle et d’un écosystème en péril dont fait partie l’être humain. La pénurie des ressources de même que le réchauffement climatique nous pousse inéluctablement vers une économie plus verte. Cette nouvelle direction permettra de développer une économie génératrice d’emplois et prospère dans ces pays en voie de développement mais également chez nous. Améliorer par une industrie textile et cosmétique plus respectueuse, les conditions de vie d’une population déjà bien impactée par une raréfaction des ressources ne peut qu’être salutaire.
Une meilleure répartition des richesses
Ce que défend cette mode durable est justement l’arrêt de l’utilisation massive de pesticides et d’engrais pour une des matières premières les plus polluantes au monde, le coton. Aujourd’hui un vêtement avant de finir dans notre armoire parcourt souvent des milliers de kilomètres. Que le prix du vêtement soit élevé ou abordable, le pourcentage alloué à la main d’oeuvre est souvent très faible. L’opacité de cette industrie pousse ces marques éthiques à jouer la carte de la transparence et à montrer que des vêtements respectueux de celles et ceux qui les fabriquent tout en protégeant l’environnement est possible.
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