Entre recyclage du plastique et risque environnemental. C’est la thématique de la conférence Plastic Talk qui a eu lieu à Paris en compagnie de la marque de produits d’entretien écologique Rainett et du CEO de Werner&Mertz, Reinhard Schneider.
La marque Rainett, pionnière dans le recyclage plastique de ses produits ménagers, s’inscrit depuis 1986 dans une démarche éco-responsable. Au vu des dernières nouvelles concernant le plastique qui pollue les fonds marins et les pays comme la Malaisie, le recyclage du plastique semble être une évidence pour les entreprises d’aujourd’hui.
A l’heure où tous les grands groupes se donnent des objectifs concernant le recyclage de ses matériaux, la marque Rainett a atteint son objectif du 100% de plastique recyclé et recyclable dans 70% de sa production globale, une prouesse qui ferait bien des envieux. Plusieurs groupes comme Coca-Cola ou Nestlé ont promis des objectifs de recyclage dans leurs emballages plastiques, une prise de conscience visant à ne pas laisser l’écologie et la pollution sur la touche, au moment où beaucoup dans le monde manifestent pour lutter contre le réchauffement climatique. Il semble donc nécessaire pour les entreprises mondiales de devoir garder une image de marque garantissant le bien-être de leurs clients mais aussi de l’environnement.
La conférence « Plastic Talk » s’est déroulée en compagnie de divers acteurs de la protection de l’environnement comme Surfrider Foundation Europe que la marque Rainett soutient depuis 2018 afin de préserver les océans de toutes sources de pollution. L’importance du recyclage ne cesse de s’affirmer pour bon nombre de grandes entreprises. Le directeur général de Rainett France, Benoit Renauld, affirme que « les actions et consommations humaines doivent avoir un impact positif sur la biodiversité ». Les partenariats de Rainett en matière de protection de l’environnement sont nombreux, comme par exemple avec l’association RespectOcean qui a pour mission de promouvoir les solutions et initiatives inspirantes en faveur de la protection des océans.
La marque Rainett se félicite donc de participer au recyclage des déchets plastiques et de pouvoir ainsi préserver les fonds marins du flux de déchets qui sévit depuis de nombreuses années à cause de l’activité humaine. Grâce à sa production industrielle issue des énergies renouvelables, la marque allemande a pu diminuer de 507 tonnes ses émissions de CO2, un exemple pouvant inspirer plusieurs autres entreprises et start-up.
La folie plastique : la planète en paye les frais.
La consommation de plastique à l’échelle planétaire augmente considérablement. La plupart des déchets finissent dans l’océan, on les estime à environ 3,43 millions de km² dans nos océans et seulement 1% d’entre eux se trouve en surface, le reste réside jusqu’à 11km de profondeur, un problème majeur pour la biodiversité marine.
Les déchets plastiques ont explosé en 50 ans. Matthieu Combe, journaliste et auteur du livre « Survivre au péril plastique », affirme que le plastique en 1950 représentait alors 2 millions de tonnes, il représente aujourd’hui près de 350 millions de tonnes, un chiffre inquiétant qui est principalement causé par l’utilisation des emballages à 39,7% ; vient ensuite l’industrie du bâtiment qui est responsable de 19,8% de la production de plastique. Aussi, seulement 20% des plastiques à l’échelle mondiale sont recyclés. L’usage unique doit donc être limité, c’est ce à quoi s’est engagé le CEO de Rainett, Reinhard Schneider qui déclare que « ne rien faire n’apportera aucune réponse à l’urgence actuelle ».
La production annuelle de plastique est désormais ingérable pour les pays producteurs et consommateurs. Une augmentation des déchets plastique de 41% d’ici à 2030 est à prévoir. Le problème majeur soulevé lors de cette conférence « Plastic Talk » est que le plastique ne se résorbe pas, il comporte des particules ayant une durée de vie extrêmement longue et pas facilement dégradables. En moyenne, un plastique met entre 100 et 1000 ans à se désagréger.
Les causes sur la santé de ces microparticules de plastique sont tout aussi alarmantes, elles pénètrent à l’intérieur des poissons qui sont ensuite servis dans nos assiettes. Ces microparticules sont aussi contenues dans l’eau en bouteille, présentant un risque cancérigène, notamment pour les femmes enceintes à qui l’on conseille de préférer l’eau minérale en bouteille durant leur grossesse.
La pollution plastique est un problème environnemental majeur que l’Union Européenne essaye de prendre à bras le corps. Jeudi 21 février 2019, le gouvernement français signe un Pacte National sur les emballages plastiques avec des entreprises et ONG françaises, et le soutien de la Fondation Ellen MacArthur. L’objectif : s’engager collectivement et publiquement pour devenir acteurs de l’économie circulaire et faire en sorte que le plastique ne devienne jamais un déchet.
On estime que les océans contiendront plus de plastiques que de poissons en 2050. Selon Greenflex, 84% des Français voudraient que les étiquettes indiquent l’impact des produits sur la biodiversité, un chiffre qui montre un intérêt écologique croissant. Un choix que la marque Rainett a déjà fait en apposant sur ses produits en plastique transparent (PET, HDPE) une étiquette « 100% recyclé et recyclable ».
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