Une récente étude menée par plus de 80 spécialistes met en lumière les trois stratégies à mener afin de sauver les récifs coralliens se trouvant dans le Pacifique et l’Océan Indien.
Cette étude a été publiée par une coalition internationale d’entreprises, d’universités et d’organisations non-gouvernementales incluant la Wildlife Conservation Society.
Les auteurs de cette étude ont notamment prouvé que la disparition de ces coraux étaient majoritairement dû au réchauffement des océans. De plus, la pollution, les émissions de gaz à effet de serre et la pêche non-durable seraient des causes supplémentaires à la disparitions de ces récifs.
« La bonne nouvelle est qu’il existe encore des récifs coralliens qui fonctionnent, et notre étude a prouvé qu’il n’était pas trop tard pour les sauver », explique le Emily Darling, auteure principale de l’étude et scientifique pour le Wildlife Conservation Society dirigeant son programme mondial de surveillance des récifs coralliens. « La protection des récifs coralliens implique la protection de tous les récifs encore vivants et de récupérer les récifs impactés par le réchauffement climatique ».
Les trois stratégies étudiées afin de les sauver sont :
- Protéger les récifs encore en vie dans les eaux froides : Près de 20% des coraux étudiées ont réussi à résister à la vague de chaleur marine et à maintenir leurs structures complexes parce que ces coraux étaient situés dans des eaux froides. Ils doivent donc être protégés par un réseau international de conservation des récifs coralliens.
- Récupérer les récifs blanchis : Plus de la moitié des récifs étudiés ont été victimes d’un blanchissement dû au réchauffement des océans, mais certains peuvent encore retrouver leur état antérieur si une protection est mise en place.
- Transformer le fonctionnement des récifs coralliens : Environ 28% des récifs ne fonctionnent plus et ainsi ils ne peuvent pas soutenir les espèces marines à proximité.
En plus de ces trois stratégies clés, cette étude a permis d’identifier certaines conditions qui pourraient aider à préserver les portions des récifs qui ont continué à fonctionner après le réchauffement des eaux. Par exemple, la présence de coraux « principaux » permet aux récifs d’avoir plus de chances afin de se rétablir après un événement climatique extrême. De plus, les coraux trouvés plus loin des zones côtières étaient plus abondants.
Le cadre de conservation proposé (Protéger, Récupérer, Transformer) vise à protéger les récifs coralliens et l’écosystème qu’ils fournissent. Cette approche vise à conjuguer les efforts régionaux et mondiaux de conservation des récifs coralliens.
Selon Georgina Gurney, chercheuse au Centre d’excellence de l’ARC pour les études sur les récifs coralliens de l’Université James Cook : « si la durée de vie des récifs coralliens dépend largement de la réduction des émissions de CO2, l’identification des récifs qui sont susceptibles de répondre, ou surtout de ne pas répondre, à une protection locale est essentielle afin de cibler les stratégies de développement et de gestion en faveur du bien-être des millions de personnes dépendant des coraux dans le monde ».
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