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Les niveaux de dioxyde de carbone atteignent un niveau record et continuent d’augmenter rapidement

dioxyde de carbone
Source : Pixabay

Selon un rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) publié lundi 5 juin, les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont atteint un record historique le mois dernier, après avoir augmenté rapidement.

 

Les niveaux de dioxyde de carbone enregistrés à l’observatoire de référence atmosphérique Mauna Loa de la NOAA à Hawaï ont atteint près de 424 parties par million (ppm) en mai 2023, contre 421 ppm en mai 2022 (les niveaux annuels de CO2 dans l’hémisphère nord sont à leur apogée en mai).

Selon des scientifiques de la NOAA et de la Scripps Institution of Oceanography de la University of California San Diego, cette hausse du dioxyde de carbone atmosphérique est la quatrième plus forte augmentation annuelle jamais enregistrée, alors que les scientifiques cherchent à stabiliser les niveaux de CO2.

Les niveaux actuels de dioxyde de carbone sont supérieurs de plus de 50 % à ceux de l’ère préindustrielle et continuent d’augmenter alors même que les pays s’efforcent de réduire les émissions de combustibles fossiles dans l’espoir d’atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat de 2015, à savoir limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels d’ici à la fin du siècle.

« Chaque année, nous constatons que les niveaux de dioxyde de carbone dans notre atmosphère augmentent en raison de l’activité humaine », a déclaré Rick Spinrad, administrateur de la NOAA, dans un communiqué. « Chaque année, nous constatons les effets du changement climatique dans les vagues de chaleur, les sécheresses, les inondations, les incendies de forêt et les tempêtes qui se produisent tout autour de nous. […] nous devons déployer tous les efforts possibles pour réduire la pollution par le carbone et sauvegarder cette planète et la vie qui l’habite. »

Depuis plusieurs dizaines d’années, les scientifiques mettent en garde contre la nécessité de limiter les émissions de combustibles fossiles afin d’éviter les effets dévastateurs du changement climatique. En effet, l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone, qui provient de la combustion de combustibles fossiles principalement pour les transports et l’électricité, piège dans l’atmosphère la chaleur. Cet effet de réchauffement de la Terre prolonge les sécheresses et les vagues de chaleur et provoque des incendies de forêt ainsi que des tempêtes plus intenses. Les scientifiques des Nations Unies ont averti en mars que le monde était « sur la corde raide » alors que la température mondiale s’approche du seuil critique de 1,5 degré Celsius, estimé être l’augmentation maximale de la température pour éviter des sécheresses, des vagues de chaleur, des tempêtes et une élévation du niveau de la mer plus meurtrières et plus catastrophiques. Les scientifiques des Nations Unies ont également averti en octobre que les émissions de gaz à effet de serre augmenteront de 10 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030, alors qu’elles doivent impérativement diminuer.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Brian Bushard

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