Tempête : L’Impact Economique Des Catastrophes Climatiques Pour La France

Selon les Nations Unies le montant du coût économique liée aux catastrophes climatiques est de 43,3 milliards de dollars pour la France. Elle figure parmi les dix pays qui ont enregistré les pertes absolues les plus élevées au monde.

Des français étaient encore plongés dans le noir dimanche dernier… après Ciara et Inès, et le passage de Dennis -avec un pic à 60 000- qui a lui aussi causé des dégâts dans l’Hexagone et en particulier dans les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, des milliers de foyers ont été privés d’électricité. Des événements climatiques extrêmes non sans effets collatéraux pour l’économie du pays, et dont les Nations Unies * ont dressé un classement en fonction des pertes par pays entre 1998 et 2017. Même si elle est en dernière position, la France figure avec un montant de pertes estimé à 43,3 milliards de dollars (ou encore 40 milliards d’euros) dans le « top 10 » des pays les plus impactés économiquement. Avec sur les trois premières marches des coûts en milliards de dollars, les Etats-Unis (944,9), la Chine (492,2) et le Japon (376,3), suivi ensuite de l’Inde (79,5), Porto Rico (71,7), l’Allemagne (57,9), l’Italie (56,6), la Thaïlande (52,4), le Mexique (46,5). Des statistiques d’autant plus inquiétantes que ces phénomènes météorologiques extrêmes ont tendance à devenir plus fréquents et plus intenses à mesure que notre planète continue de se réchauffer.

L’occasion de rappeler également l’impact psychologique de ces catastrophes avec de nombreuses pertes humaines selon les données du Global Climate Risk Index 2019 :  les pays les moins développés cumulent la moyenne annuelle de décès (pour 100 00 habitants) la plus élevée, avec en tête la Birmanie (14,39) mais aussi le Honduras (4,22) ou Haïti (2,92). Mais les pays développés sont également touchés, avec notamment la France en onzième position mondiale (1,71) avec 20 000 décès causés par les inondations, les tempêtes et surtout les canicules au cours des deux dernières décennies.

*Source UNISDR