Ce dimanche 22 mai était célébrée la Journée mondiale de la biodiversité. À cette occasion, l’Association des biens français du patrimoine mondial rappelle l’importance, voire l’urgence de prendre en compte et de préserver la biodiversité, question majeure qui, au-delà des sites naturels, concerne l’ensemble des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.
Parmi les 1157 biens inscrits à ce jour, certains ont été distingués pour la richesse de leur biodiversité et sont réputés pour cela, à l’instar des Lagons de Nouvelle-Calédonie ou des Pitons, cirques et remparts de l’île de la Réunion. Pour autant, il ne faut pas ignorer que la préservation de nos écosystèmes est une préoccupation pour tous les gestionnaires du patrimoine mondial, quelle que soit la catégorie du bien qu’ils contribuent à protéger et mettre en valeur. Des chauves-souris qui vivent sous les arches du Pont du Gard, aux Hirondelles de fenêtre qui vivent dans les châteaux du Val de Loire, nombreux sont les exemples de cette prise en compte du vivant qui bousculent certains schémas de pensée qui tendent encore trop souvent à séparer culture et nature. Alors que les deux sont intrinsèquement liés. « L’originalité de la Convention de 1972 est d’avoir été la première à considérer que patrimoine culturel et patrimoine naturel étaient de même importance. Quelques mois après les célébrations de son 50ème anniversaire », explique Jean-François Caron, Président de l’Association des biens français du patrimoine mondial. « Cette particularité continue à faire de cet instrument juridique international, un texte incroyablement moderne et novateur. À l’aune des effets dévastateurs du dérèglement climatique, je suis convaincu que les biens du patrimoine mondial ont un rôle essentiel à jouer dans la prise de conscience de la nécessité de préserver la biodiversité qui s’exprime, non seulement au sein des biens naturels, mais aussi au sein des biens culturels, dans leur grande diversité (monuments, villes, paysages culturels…). La commission dérèglement climatique que préside le bien Coteaux, Maisons et Caves de Champagne témoigne justement de ce dynamisme et de cette mobilisation de nos biens français, fermement décidés à agir pour l’avenir de notre planète ».
Depuis 2007, l’Association des biens français du patrimoine mondial réunit les gestionnaires de biens français inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO soucieux d’améliorer la qualité de la protection et de la valorisation de leurs biens, de prendre part aux réflexions relatives aux politiques publiques conduites en France et de coopérer avec tous les sites culturels et naturels de la communauté internationale qui constituent un patrimoine universel, tout en œuvrant pour leur promotion.
<<< À lire également : Le réchauffement climatique franchira probablement le seuil critique pour la première fois d’ici à 2027 >>>
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits