Pour son 25ème anniversaire, Eurostar se met au « vert » en réduisant drastiquement ses émissions de CO2. Depuis vendredi dernier, le plastique est banni des trains (Paris – Londres) et un arbre sera planté pour chaque départ. Programme détaillé avec Rebecca Cranshaw responsable de leur stratégie Tread Lightly.
Depuis 2007, l’entreprise ferroviaire – filiale à 55% de la SNCF – qui vient d’atteindre le chiffre de 11 millions de voyageurs, soit une augmentation de 7 % par rapport à l’année précédente, a déjà réduit son empreinte carbone de 40 %. Le fruit d’une stratégie « Tread Lightly » menée par Rebecca Cranshaw qui vient de dévoiler un nouveau pan de leur programme de réduction des déchets et d’efficacité énergétique des trains, avec la chasse au plastique :
« Notre travail de réduction de carbone n’est pas toujours visible pour le public, alors que le plastique permet de mettre en évidence le problème et de sensibiliser chacun d’entre nous ».
Depuis vendredi dernier, de nouveaux couverts en bois, des canettes d’eau recyclables, des bouteilles de vin en verre, des tasses à café à base de papier et un ensemble d’emballages écologiques ont remplacé le plastique des trains entre Paris et Londres.
Si la quantité de plastique utilisée jusqu’alors par Eurostar n’est pas connue, la mesure a le mérite de frapper les esprits. « Nous comptons sur nos employés pour interagir avec nos clients… mais les voyageurs sont fiers, car, à titre de comparaison, nos trains respectent plus l’environnement qu’un vol pour Paris », explique la jeune femme avant d’ajouter : « chaque voyage Eurostar émet jusqu’à 90% de moins de gaz à effet de serre que l’équivalent d’un vol court courrier ».
Une entreprise de séduction payante qui va plus loin encore avec, dès le 1er janvier 2020, la promesse de planter un arbre pour chaque service ferroviaire exploité sur leurs lignes. « Nous avons estimé à 20 000 le nombre d’arbres plantés chaque année dans les forêts des pays dans lesquels la compagnie est présente (Royaume-Uni, en France, en Belgique et aux Pays-Bas)», précise Rebecca Cranshaw. Avantage concurrentiel ou commercial, tous les chemins sont de toute façon bons à prendre pour la préservation de la planète.
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