La semaine dernière, de nombreux records de température ont été battus dans l’hémisphère nord, notamment en Europe.
Situé dans le nord-est de l’Angleterre, le village de Coningsby a enregistré un pic de chaleur à 40,3 °C mardi 19 juillet, battant un précédent record absolu au Royaume-Uni enregistré en 2019 (38,7 °C).
L’Écosse et le Pays de Galles ont également battu leurs propres records de température début de semaine dernière. La ville de Hawarden, au Pays de Galles, a enregistré un pic de chaleur à 37,1 °C lundi 18 juillet, tandis que le thermomètre affichait 35,1 °C à Floors Castle, en Écosse, mardi 19 juillet.
À Dublin, en Irlande, la température enregistrée était de 33,1 °C lundi 18 juillet. Il s’agit d’un record en Irlande pour un mois de juillet et de la température la plus élevée enregistrée sur l’île depuis juin 1887.
Le thermomètre a également grimpé en flèche dans une grande partie de l’Europe continentale occidentale. La ville de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, a établi un record absolu de température mercredi 20 juillet avec 40,1 °C. Le même jour, le thermomètre affichait 35,9 °C à Abed, au Danemark, soit la température la plus élevée jamais enregistrée dans le pays pour un mois de juillet.
Le mercure a également grimpé en Asie, notamment à Zhuoxi (Taïwan) avec 41,1 °C enregistrés vendredi 22 juillet et à Sheng Shui (Hong Kong) avec 38,2 °C également enregistrés vendredi 22 juillet.
En Europe, la vague de chaleur a surtout touché la partie orientale du continent. La capitale slovène, Ljubljana, a enregistré un pic de chaleur à 37,8 °C samedi 23 juillet, établissant ainsi un nouveau record de température pour un mois de juillet.
La vague de chaleur extrême en Europe a été causée par une crête barométrique qui s’est lentement déplacée vers le nord depuis l’Afrique du Nord, provoquant une stagnation de l’air sans vent ni nuages. Au Royaume-Uni, notamment, les infrastructures sont mal équipées pour supporter une chaleur aussi importante, ce qui a provoqué de nombreux incendies dans certains quartiers de Londres, tandis que les pistes d’aéroport fondaient à cause de la chaleur étouffante. Selon les experts climatiques, les vagues de chaleur font partie des effets les plus immédiats et les plus perceptibles du changement climatique, et il est probable qu’elles deviendront plus intenses et plus fréquentes à l’avenir.
L’on ignore encore combien de décès seront attribués aux vagues de chaleur, mais ce nombre pourrait être considérable. Plus de 2000 décès ont été confirmés dans la seule péninsule ibérique en raison des températures élevées.
Les États-Unis ont également dû faire face à des chaleurs étouffantes la semaine dernière, avec plus de 100 millions d’Américains vivant dans des zones placées en alerte chaleur, mais les records de température n’ont pas été battus dans la plupart des cas. Cependant, la ville de Salt Lake City a enregistré un pic de chaleur à 41,8 °C dimanche 24 juillet, égalant son précédent record.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Nicholas Reimann
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