Pour espérer diminuer les conséquences du changement climatique, il est urgent de prendre des mesures. Recyclage du plastique, transports verts, nettoyage des océans, les dernières actualités en matière de climat sont encourageantes.
L’un des défis de la fabrication durable des plastiques est le simple fait que le recyclage du plastique est coûteux et nécessite beaucoup de ressources. Par conséquent, il est souvent beaucoup plus économique de se contenter de produire des plastiques à usage unique, malgré le risque environnemental à long terme qu’ils représentent.
Mais cela pourrait bientôt changer, grâce à une nouvelle technique mise au point par le Pacific Northwest National Laboratory. La nouvelle méthode, qui a été publiée dans la revue Science, utilise des catalyseurs spécifiques qui permettent de décomposer les plastiques à une température proche de la température ambiante, ce qui réduit considérablement le coût.
« Cette étude met en évidence une nouvelle solution pratique pour fermer le cycle du carbone pour les déchets plastiques qui est plus proche de la mise en œuvre que beaucoup d’autres proposées », a déclaré la chercheuse Johanne Lerceher dans un communiqué de presse sur le nouveau processus.
Cinq technologies habilitantes dont l’industrie de la fusion aura besoin
L’énergie de fusion a besoin de plus qu’une réaction de fusion soutenue avant de pouvoir aider le monde à produire suffisamment d’énergie neutre en carbone. Le ministère américain de l’énergie a défini un programme de recherche et de développement pour une série de technologies et de processus permettant de mettre en place la technologie ultime d’énergie propre, et ainsi réduire les conséquences du changement climatique.
Découvertes et innovations
L’île de Bardsey, située à seulement trois kilomètres de la côte galloise, a été désignée comme le premier sanctuaire international de ciel étoilé en Europe, alors que la pollution lumineuse augmente dans l’hémisphère nord.
La société Aqua Metals, spécialisée dans le recyclage des batteries, a annoncé qu’elle avait réussi à récupérer de l’hydroxyde de lithium de haute pureté dans sa nouvelle installation de recyclage de Reno, ce qui constitue une étape clé pour le recyclage à grande échelle des batteries au lithium.
Nouveautés en matière de développement durable
Électrifier le Kenya : L’entreprise de véhicules électriques Roam a annoncé une collaboration avec Hitachi Europe qui vise à fabriquer davantage de véhicules électriques tels que des motos et des bus au Kenya.
Bioproduction : Future Fields, qui met au point des bioréacteurs durables pouvant fabriquer des produits chimiques et de la viande cultivée, a annoncé qu’elle avait levé un tour de table d’extension de 11,2 millions de dollars (10,6 millions d’euros), qui sera destiné à développer sa première installation de bioproduction.
À l’horizon
Grâce à un nouveau don de 25 millions de dollars (23,6 millions d’euros), le projet Ocean Cleanup est prêt à passer à la vitesse supérieure. Plus tard dans l’année, il prévoit d’utiliser cet afflux de fonds pour lancer le système 03, qui est la plus grande version de son système de nettoyage des océans développée à ce jour. Le système ciblera une plaque d’ordures dans l’océan Pacifique, dont la taille représente environ 1 400 000 km carrés.
Le point sur les transports verts
Les véhicules électriques sont très prometteurs en tant qu’outil permettant de ralentir l’accumulation rapide de carbone dans l’atmosphère, qui est à l’origine du changement climatique. Mais sont-ils l’option la plus rapide et la plus accessible pour le plus grand nombre ? Toyota est critiqué pour son retard en matière d’électrification, mais le plus grand constructeur automobile du monde affirme qu’une stratégie mixte de VE, d’hybrides rechargeables et d’hybrides de type Prius peut avoir un impact plus important sur la réduction des émissions de carbone à court terme.
Tesla déplace son siège d’ingénierie en Californie
Après avoir critiqué pendant des années la Californie, à commencer par la pandémie de Covid-19, et déplacé le siège de Tesla hors du Golden State vers Austin, au Texas, le PDG milliardaire a annoncé de manière inattendue que les opérations d’ingénierie de la société de véhicules électriques seraient basées à Palo Alto. Étant donné que l’État demeure le plus grand marché américain pour les VE coûteux de Tesla et que la Silicon Valley reste la principale source de talents technologiques, il s’agit d’une décision logique.
Article traduit de Forbes US – Auteurs : Alex Knapp et Alan Ohnsman
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