Pionnière de l’engagement écologiste ? Greenpeace fête ses 50 ans. Implantée dans 55 pays, l’ONG est devenue un acteur incontournable de la protection de l’environnement et de la biodiversité. Entre actions « coup de poing » et sens de la mise en scène, retour en images sur un demi-siècle de combat.
Le 22 septembre 1971 : le première action de Greenpeace
Tout a commencé au large de l’Alaska, où une poignée de militants et de militantes embarqués à bord du Phyllis Cormack lançaient leur première action sous la bannière de Greenpeace en se plaçant au centre de la zone d’essais nucléaires américains prévus sur l’île d’Amchitka. Les images relayées dans le monde entier font sensation : en 1972, les États-Unis, sous la pression massive du public, annoncent la fin des essais nucléaires à Amchitka. Des images spectaculaires qui serviront de modus operandi à l’ONG dans sa capacité à occuper l’espace public au service de leur engagement.
Le 6 septembre 1982 : Un action anti-nucléaire pacifiste qui dégénère
Nouvelle photo spectaculaire, celle dans de la tentative des militants de Greenpeace d’empêcher l’acheminement de containers de déchets radioactifs (provenant de la station nucléaire de la Cogema à Pierrelatte, dans la Drôme) à bord d’un navire, le Kapitan Kuroptev, et destinés à être acheminés à Saint-Pétersbourg. Une action qui va alerter sur le scandale des exportations de déchets nucléaires français en Russie. Sur cette photo, deux fûts ont été déversés – par accident – sur le bateau de Greenpeace, ce qui l’a fait chavirer et a blessé le militant Willem Groenier.
Le 7 juillet 2009 le «
Si l’ONG est devenue le porte-drapeau anti-nucléaire, c’est ici le réchauffement climatique comme conséquence de l’utilisation en trop grande quantité des énergies fossiles (charbon, pétrole), qui favorise l’augmentation de l’effet de serre, que dénoncent les activistes. A la veille du début du sommet du G8, ils manifestent devant un iceberg grandeur nature (16 mètres de hauteur) sur la Seine et avec la Tour Eiffel en arrière-plan pour montrer l’impact d’un changement climatique catastrophique. Une action qui interpelle directement le président Nicolas Sarkozy et ses homologues à se tourner vers les énergies renouvelables.
Le 11 décembre 2015 : Du « land art » engagé avec l’Arc de Triomphe
Encore à Paris et toujours plus impressionnant, lors de la conférence de Paris sur le climat les militants de Greenpeace créent un symbole solaire autour de l’Arc de Triomphe, en peignant les routes en jaune avec une peinture à base d’eau non polluante pour révéler l’image d’un immense soleil brillant. Cette action interpelle les politiciens et les gouvernements sur l’augmentation des systèmes d’énergies renouvelables comme « seul moyen crédible de lutter contre le changement climatique ».
Décembre 1921 : Le détournement de la Pop Culture au service du militantisme
Et si le meilleur moyen de faire passer un message était de jouer sur des codes populaires ? Trois jours après la signature de l’Accord de Paris sur le climat, Greenpeace France s’inspire de la pop culture pour toucher un public encore plus large en détournant la cultissime série Game of Thrones. La réplique phare « Winter is coming » change en « Winter is not coming » : Greenpeace entend bien montrer que « quelques degrés de plus » changent toute l’histoire.
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