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2018 A Été La Quatrième Année La Plus Chaude De L’Histoire

Par Getty Images

L’année 2018 a été marquée par des actualités régulières concernant la hausse des températures à travers la planète, mais également le réchauffement des océans, et le fait que l’Arctique a perdu 95% de ses glaces les plus anciennes. Le 6 février 2019, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique et la NASA ont publié les résultats d’une étude qui démontre que 2018 est la quatrième année la plus chaude de l’histoire, après 2016, 2015 et 2017.

Pour arriver à ces conclusions, la NASA a rassemblé des données récoltées auprès de plus de 6000 stations météorologiques et auprès d’instruments installés sur des bateaux et dans les stations de recherche de l’Antarctique. De manière générale, l’année 2018 a été plus chaude de 0,83°C que la normale.

Le docteur Amir Jina, un professeur assistant en environnement et développement économique à l’université de Chicago, à la Harris School of Public Policy, a déclaré : « Nous avons des preuves que la hausse des températures va affecter la santé, la croissance économique, la productivité du travail, l’agriculture, les crimes et les conflits », il a également ajouté : « De ce fait, le réchauffement climatique ne concerne pas seulement les changements environnementaux mais également notre santé, notre richesse et notre bonheur ».

Cependant, toutes les parties du monde ne vivent pas le réchauffement climatique de la même manière étant donné que les changements de température varient selon les régions. La région Arctique a été la victime du plus grand réchauffement de 2018, tandis que la fonte des glaces au Groenland et en Antarctique ont causé une montée des eaux généralisée et ont contribué à la durabilité du réchauffement qui a entraîné des feux de forêts importants et de graves événements météorologiques.

Selon le docteur Jina, « les impacts directs sont bien pires sur les zones côtières et plus particulièrement dans le sud. Ces zones font face à de nombreuses menaces telles que la hausse des températures, la montée des eaux, et de graves tempêtes ».

L’Agence météorologique du Japon a également déclaré que 2018 a été la quatrième année la plus chaude de l’histoire. Selon le programme Copernicus de l’Union européenne, les températures de 2018 ont été plus chaudes que la moyenne de celles de 1981 à 2010, et les concentrations de gaz à effet de serre et de dioxyde de carbone ont augmenté l’année dernière. De plus, plus de 90 % des années les plus chaudes de l’histoire, qui recouvrent 136 années, sont des années postérieures à 2001.

Bien que les températures de 2019 soient plus froides aux États-Unis pour le moment, avec notamment des températures plus basses que celles de l’Antarctique à Chicago fin janvier, l’Australie connaît en ce moment l’une de ses plus grandes vagues de chaleur. Cependant, le vortex polaire d’Arctique qui a erré dans le sud n’est pas révélateur d’un réchauffement du climat. En fait, c’est la hausse des températures qui serait responsable de la visite du vortex polaire aux États-Unis. Cette année risque d’être la plus chaude de l’histoire notamment du fait de la forte probabilité d’un nouvel épisode du phénomène El Niño.

« Nous poussons la planète vers des extrêmes jamais connus auparavant », témoigne le docteur Jina, « Le fait que nous vivions tous dans une économie connectée signifie que nous allons tous ressentir les effets de ces dégâts, même dans les régions intérieures ».

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