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« Bien Manger Au Bureau » : WeWork Et Frichti Unissent Leurs Forces

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Fer de lance de la FoodTech hexagonale, Frichti, piloté par la sémillante Julia Bijaoui et son associé Quentin Vacher, vient de prendre ses quartiers au sein de l’espace de créateurs et d’entrepreneurs WeWork, au cœur de Paris. Objectif : importer les codes du « bien manger » au bureau.

Le soleil est à son zénith en ce lundi à 13h sur la terrasse du huitième étage de WeWork Lafayette, plateforme communautaire où cohabitent créateurs et entrepreneurs – l’appellation « espace de coworking » étant particulièrement galvaudée, à juste raison, aux yeux de la nouvelle hôtesse des lieux, Audrey Barbier-Litvak en poste depuis octobre dernier. Au sein de ce havre de paix niché au cœur du 9e arrondissement, où innovation et créativité embaument l’atmosphère, Julia Bijaoui, maître d’œuvre de Frichti, accueille avec le sourire les journalistes, désireux de connaître les dessous de cette arrivée en grande pompe au sein de ce nouveau navire-amiral (l’espace Lafayette vient de fêter sa première bougie) de l’entrepreneuriat à la française. Si la foodtech prend ses quartiers dans cet antre, c’est avec l’objectif d’importer sa culture du « bon au quotidien » jusque dans les bureaux de WeWork. Pour ce faire, Frichti dispose d’un garde-manger entre les murs de l’ancien siège d’Areva et donne ainsi toute latitude de disposer de produits estampillés Frichti, le midi mais également le soir. « Les Weworkers peuvent ainsi partir du boulot avec un plat composé par nos soins. Ils doivent s’approprier Frichti comme un usage de bons produits », souligne Julia Bijaoui.

Et le modus operandi est limpide. Avec ce « garde-manger », finis les frais de livraisons. Les WeWorkers, toujours via l’application, passent  leur commande depuis leur bureau avant de descendre la récupérer 15 minutes plus tard. Un fonctionnement en parfaite adéquation avec la fibre « communautaire » qui transparaît une fois la porte de WeWork franchie. « Il n’y a rien de tel qu’un repas pour tisser des liens et échanger. C’est vraiment la philosophie de WeWork : tisser des liens entre différentes personnes. C’est d’ailleurs en ce sens que les bureaux disposent de grandes baies vitrées. Afin de favoriser l’échange. La communauté est vraiment la pierre angulaire de notre offre », abonde Audrey Barbier-Litvak. C’est d’ailleurs pour cela, obéissant à cette volonté de fédérer une véritable communauté, qu’il n’existe pas d’abonnement de moins d’un mois au sein de l’espace. Un laps de temps, il est vrai un peu court pour cimenter des relations. « Ce n’est pas notre vocation », souligne la dirigeante.

La communauté, pierre angulaire de WeWork

Cette fibre communautaire est d’ailleurs particulièrement prégnante au sein de cette « alliance » conclue avec Frichti qui disposera de ses propres « Private Desk » pour ses équipes au sein de l’espace Lafayette. « Nous avions le souhait d’intégrer des partenaires qui soient membres à part entière de notre espace et qui adhèrent à notre philosophie. Il ne s’agit pas d’un simple partenariat commercial », souligne Audrey Barbier-Litvak.  Si le service est disponible depuis deux semaines, Julia Bijaoui se félicite déjà « d’excellents retours d’expérience ». L’exigence de qualité fait également office de vertu cardinale de la proposition Frichti : si au bout de 15 minutes, le client n’est pas venu chercher sa commande au garde-manger (situé dans « l’Atrium » de WeWork, en l’occurrence au rez-de-chaussée), celle-ci est immédiatement annulée et réexpédiée. Ce qui évite d’altérer la qualité des produits.

Frichti propose également une offre exclusivement dévolue aux entreprises. Citons pêle-mêle plateaux-repas, déjeuners d’équipe, pots de départs…la FoodTech veut distiller son « bon au quotidien » au-delà de la sainte trinité « matin, midi et soir ».  Interrogée par nos soins lors de de sa nomination au sein de notre classement « Under 30 », récompensant les personnalités de moins de 30 ans les plus innovantes, Julia Bijaoui déclinait ainsi l’ADN de Frichti. « Nous ne sommes pas une carte de restaurant. Elle a été créée comme une carte du quotidien. Vous n’avez pas envie de manger au restaurant tous les jours mais notre objectif est que vous ayez envie de manger Frichti matin, midi, et soir, un peu comme si vous aviez cuisiné vous-même ». Et l’entrepreneure d’ajouter. « Frichti peut répondre aux besoins du quotidien et peut même servir à remplir les placards ». La foodtech, forte de sa levée de fonds de 30 millions d’euros l’année dernière a depuis longtemps outrepassé sa condition de « simple application de commandes en ligne ». Pour le plus grand bonheur des WeWorkers ravis d’accueillir dans leur « temple » une offre de qualité. Du « gagnant-gagnant » à en juger par les sourires de Julia Bijaoui et Audrey Barbier-Litvak tout au long de ce repas en terrasse.

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